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L’héritage de Foé revisité par sa veuve
En vacances au pays, elle revisite l’héritage du Lion disparu il y a 4 ans jour pour jour.
Par F.C.E.B. le 26/06/2007
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Malheureusement, le temps passe si vite et les mémoires oublient. La plus grande désolation de Marie-Louise Foé, c’est que le chantier du complexe initié par sa moitié soit aujourd’hui à l’abandon. "Il y a de petits soucis. Le complexe, comme on l’appelle, n’a pas du tout avancé."

En terme de participation, elle cite le match de bienfaisance du 11 novembre 2003. "Etant en Angleterre après le décès, Manchester City a payé le loyer de là où nous étions de juin jusqu’au mois de décembre 2003. Après, j’ai dû déménager parce que le loyer était très élevé. Ce n’était plus à mon niveau. En dehors de cela, rien, du tout. "Je suis restée à Manchester jusqu’en août 2005. En ce moment, je suis à Lyon avec les enfants".

Mme veuve Foé, qui n’en veut à personne, rappelle les promesses faites par plusieurs organismes et individus, au lendemain du décès subit de son époux, mais qui sont restées sans lendemains parce que le principal initiateur a disparu. "Il y avait pourtant de bonnes volontés", regrette-t-elle. S’agissant des trois enfants issus de leur union, elle précise que la Fédération internationale de football association (Fifa) leur verse mensuellement une pension alimentaire de 3000 francs suisses.

La Confédération africaine de football (Caf) s’occupe également de leur éducation à hauteur de 1500 dollars tous les six mois. C’est d’ailleurs grâce à elles, dit-elle, que les enfants vont à l’école, autrement ils ne seraient jamais allés en classe et seraient rentrés au Cameroun pour essayer de faire les études d’une autre façon, "pas comme leur papa l’aurait voulu". Cette aide va se poursuivre jusqu’à la majorité des enfants.

Particulièrement pieuse, lorsqu’elle est au pays, Marie-Louise Foé se rend quotidiennement sur la tombe de Marc Vivien pour prier. "J’y vais, je reste tranquille. Ensuite, je rends visite à certaines personnes de ma famille et de la famille de mon mari. Je vais beaucoup prier, mais je ne dirais pas où parce que j’aime quand c’est calme de ce côté-là." Marie-Louise Foé aimerait bien rentrer s’établir au Cameroun, conformément au projet qu’elle avait avec Marc Vivien. Elle voudrait respecter cette ambition dans ses grandes lignes, "malgré le fait que ce ne soit plus pareil".

"Pour moi, Vivien c’est quelqu’un qui avait beaucoup de petits bobos. Il ne voulait pas rester très longtemps en Europe. Son rêve c’était de prendre sa retraite en 2008, date prévue de notre retour au Cameroun. Mais je ne peux pas le faire maintenant parce que les enfants sont encore très jeunes. J’envisage de le faire quand Angéla, la dernière, aura 12 ou 13 ans. Je commencerai alors à les préparer petit à petit."
Source: Quotidien Mutations
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