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Dans un communiqué publié, mercredi 26 mars, la Direction générale de la santé (DGS) et l`Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) justifient ce classement de l`iboga et plusieurs de ses dérivés par leurs "grande toxicité et leurs propriétés hallucinogènes". Cette racine d`un arbuste des forêts équatoriales d`Afrique de l`Ouest, vendue sur Internet, a déjà provoqué une dizaine de décès dans le monde, dont un en France, en juillet 2006. En Ardèche, dans le Calvados et l`Eure-et-Loir, notamment, "son usage" tend à se développer dans le cadre d`activités sectaires au travers de séminaires de "revalorisation de soi" et de "voyage intérieur". Patrimoine national au Gabon On la trouve au Cameroun et au Congo, mais sur surtout au Gabon où elle est classée patrimoine national. Traditionnellement utilisée, depuis des siècles, au cours de rites initiatiques et religieux, l`iboga permet à l`homme dans le culte bwiti, une tradition ancestrale camerounaise, d`accéder à l`âge adulte. L`un de ses composants, l`ibogaïne, est "un psychostimulant à faibles doses. A doses plus élevées, elle est responsable d`hallucinations visuelles et auditives, parfois très anxiogènes et pouvant conduire à l`acte suicidaire", indique l`Afssaps, ajoutant qu`"aucun intérêt thérapeutique n`est démontré ni pour l`iboga ni pour l`ibogaïne, bien que celui-ci ait été évoqué et étudié notamment dans le traitement de la dépendance aux opiacés, à la cocaïne et à l`alcool". | |
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