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"Nyanga", Le magazine qui passe Le lancement du nouveau magazine people a été bien accueilli dans la capitale à sa sortie Vendredi. Ce Lundi par ailleurs, le stock de certains kiosques avaient déja été epuisés. Par Alliance NYOBIA le 23/01/2006

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"J’ai reçu cent exemplaires et je commence à en manquer ". Propos d’un gérant de kiosque à journaux, installé au centre ville, vendredi en fin d’après-midi. L’homme avait disposé le magazine people de la Sopecam en bonne place dans ses rayons. Il constate une bonne réaction du public. " C’est bien conçu et tout le monde achète ". D’après le marchand de journaux, quelques lecteurs ont certes relevé la concurrence que " Nyanga " va désormais faire à d’autres titres de la place, mais la situation n’est pas pour lui déplaire. " Ça nous arrange, parce que comme ça, les gens vont travailler plus ", a-t-il expliqué, avant d’ajouter que la campagne de pub organisée autour du produit " a beaucoup aidé ". La tendance ainsi dégagée est corroborée par d’autres données, toujours obtenues auprès de notre kiosquier : " Tous les gars [les revendeurs] sont revenus en reprendre. Les responsables de Messapresse eux-mêmes sont passés dans des kiosques essayer de récupérer quelques numéros (…) Ils en voulaient vingt, je leur en ai donné cinq ". Une cliente cherchant " de la lecture pour le week-end " se veut plus modérée, en tout cas moins enthousiaste, pour la bonne raison qu’elle n’a pas encore parcouru le magazine. " J’espère que ce n’est pas un plagiat (…) Je vais lire et je ferai parvenir mes critiques à la Sopecam ". Rencontré au kiosque du supermarché Score, un personnage proche des milieux culturels — littéraires plus précisément — et ayant reçu " Nyanga " en matinée ne mâche pas ses mots. " C’est très bien, la qualité est magnifique. Je crois que si je ne l’avais pas reçu par mon livreur de journaux, je l’aurais acheté. Ça donne un sens à ce que vous faites à la Sopecam, où vous avez investi pour l’achat d’une machine cinq couleurs. " En plus, dans le domaine, " ça crée une émulation ". Ce lecteur relèvera cependant comme " hic " la périodicité du magazine. " C’est un mensuel, c’est un peu long ". Pour un autre responsable de kiosque — offrant plusieurs magazines en vitrine —, la nature du papier utilisé pour l’impression du nouveau " mag " ne permet pas que les photos " brillent " comme dans certains autres supports — des revues de mode notamment. " C’est un choix ", apprendra finalement CT auprès d’un haut responsable du journal. D’autres remarques porteront sur le contenu, spécialement sur la nature bilingue de " Nyanga ", une particularité qui ne court pas les pages, pour ce qui est des magazines distribués ici…

Source : Cameroon Tribune

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