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Cameroun:La presse camerounaise payée pour raconter des ragots
Le Cameroun a des soucis à se faire avec sa presse. Lorsqu'un journal comme Le Messager ou Emergence, peut traiter une question aussi sensible que celle concernant les 55 milliards nécessaires pour achever les travaux du Complexe Sportif d'Olembe
Par Rédaction: le 13/04/2021
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Le Cameroun a des soucis à se faire avec sa presse. Lorsqu'un journal comme Le Messager ou Emergence, peut traiter une question aussi sensible que celle concernant les 55 milliards nécessaires pour achever les travaux du Complexe Sportif d'Olembe, sans se rapprocher des administrations concernées, il y a un problème, un gros problème. Ces journaux servent à leurs lecteurs des rumeurs, des mensonges, des contrevérités. Hier, un seul organe de presse s'est rapproché du Ministère des Sports pour connaître la vérité au sujet des 55 milliards nécessaires pour achever Olembe. C'est la chaîne BNEWS dans une démarche classique en journalisme.


Les autres, les charlatans, se sont contentés de relayer les opinions,les ragots issus des réseaux sociaux pour satisfaire les attentes d'un lectorat avide de contre-vérités, dans le but de discréditer l'État. C'est bien connu en psychologie, la vérité varie selon qu'elle est scientifique, philosophique, religieuse, politique ou morale. Dans le domaine de la science un fait est vrai lorsqu'on peut le démontrer, car la vérité scientifique repose toujours sur des évidences. Dans les autres domaines suscités, la vérité peut être relative.

Mais si tant est que le journalisme est une science, comment peut-on avancer des faits qu'on ne peut pas prouver et qu'on a même pas pris la peine de vérifier? Où sont passées les techniques d'investigation journalistiques qui ont permis à Mediapart par exemple de se faire un nom honorable pour ce qui est de la presse en ligne ? Sommes-nous condamnés à avoir une presse de déshonneur, source de l'indigence qui caractérise cette nouvelle forme de journalisme ?
S'agissant du chantier d'Olembe, Le Messager déclare que "l'infrastructure qui a déjà englouti 163 milliards de F CFA vient de bénéficier d'une nouvelle convention de crédit de plus de 55 milliards pour l'achèvement des travaux". Cette information est fausse, mensongère, diffamatoire et ce journal pourrait être attaqué pour désinformation. Mais cela ne vaudrait pas la peine quand on sait que certains de nos organes de presse sont des agences de propagande et d'inculture.

Les journaux Emergence et Essingan sont allés chacun de son imagination toujours au des fameux 55 milliards.
Dans le même temps, tout le monde répète en chœur cette symphonie disharmonique selon laquelle les infrastructures de la CAN ont coûté 3000 milliards soit plus de 60 % du budget du Cameroun. Un parti politique ayant à sa tête un juriste allié à un économiste, avait même décidé en son temps de marcher contre les détournements massifs du budget de la CAN soit 1200 milliards.

Cet argent qui représente près de 25% du budget national provenait d'où ? Il était logé dans quel compte bancaire? Puisqu'il aurait été détourné, alors comment a t-on construit les infrastructures sportives et routières qui ont fait la fierté de notre pays durant le CHAN? Comment a-t-on équipé certains de nos hôpitaux ? Je m'expliquerai bientôt sur les mécanismes publics du financement des projets d'infrastructures.


Cependant, il convient de noter que le bilan d'un événement se fait toujours à son terme. C'est à la fin de la CAN que le Gouvernement pourra dire combien le Chan et la CAN auront coûté aux contribuables et si les bénéfices sont à la hauteur des attentes. Pour le Gouvernement, ces événements sont d'abord liés à l'aménagement du territoire.

Grâce à la CAN, Bafoussam et Garoua ont vu leurs voiries urbaines refaites,soit plus de 300km de routes cumulées en zone urbaine et périurbaine. Japoma et Olembe disposent du meilleur réseau routier urbain a Yaoundé et Douala
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