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La simple sélection du film Waka (Woman Acts for her Kid Adam) de la compatriote Françoise Ellong pour projection dans les salles obscures de l’Hollywood Arclight et de Beverly Hills aux Etats-Unis dans le cadre de la 19ème édition du Hollywood Film Festival du 23 au 27 septembre 2015 apparait déjà en soi comme une véritable consécration ; au regard du traitement réservé dans notre pays le Cameroun aux films signés par des compatriotes. Dans les colonnes du quotidien privé Mutations, édition du mercredi 02 septembre 2015, on apprend que le film Waka, premier long-métrage de la jeune réalisatrice camerounaise de 27 ans Françoise Ellong, est sur le marché du film depuis 2014. Depuis lors d’après le journal, Waka a engrangé quelques lauriers à l’instar de : du Prix spécial du jury à la 17ème édition du Festival du cinéma africain de Khouribga au Maroc, du Dikalo Award d’encouragement, de première œuvre de long-métrage à la 11e édition du Festival international du film panafricain de Cannes. Au Cameroun, les amoureux des salles obscures ont pu entrer en contact pour la première fois avec le long-métrage Waka à l’occasion de la 17ème édition du festival de cinéma panafricain baptisé Ecrans Noirs du compatriote Bassek Ba Khobio, où il avait été projeté en ouverture. Au niveau africain, c’est la soirée spéciale Canal+ durant les Journées cinématographiques de la femme africaine (Jcfa-Fespaco) au Burkina Faso qui a permis au public de découvrir Waka ; lequel a pu atterrir en sélection officielle au Festival international des films de la diaspora africaine (Fifda 2014) à Paris. A cette longue liste qui fait d’un coup d’essai un coup de maître, il convient de citer, toujours d’après le journal Mutations, la participation de Waka au Festival international de la femme et du développement à Rabat, au Maroc. | |
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Sans surprise, c’est l’intrigue du long-métrage qui retient à chaque fois l’attention. Il y est question en quelques mots, d’une mère célibataire répondant au prénom de Mathilde, qui doit se résigner à devenir une Waka (Une prostituée d’après le jargon au Cameroun, Ndlr) afin de subvenir à ses besoins et ceux de son rejeton. Une histoire donc proche du peuple, tant ce scénario courant dans le quotidien de nombreuses famille qui croupissent dans la misère au Cameroun n’a rien d’une simple histoire pour salle de cinéma. A 27 ans, conclut le journal qui est allé à la rencontre de la jeune réalisatrice, « Françoise Ellong a déjà participé à 18 festivals, concouru à 6 compétitions, remporté 4 prix et parcouru 12 pays. Les ambitions sont toujours aussi grandes pour celle qui va représenter le cinéma camerounais à Hollywood, la capitale mondiale du cinéma ». Peut-être assiste-t-on là, à travers ce film déjà plus capé que les productions nigériane qui envahissent le petit écran au Cameroun, à la renaissance du cinéma camerounais, ou du moins aux prémices de la sortie du coma de qui fut jadis le cinéma camerounais… ce d’autant que Waka a été réalisé « avec peu de moyens », comme souligné par sa réalisatrice. | |
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