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Trente ans et même pas honte!

 
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H.T



Inscrit le: 26 Dec 2008
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MessagePosté le: Mon Nov 19, 2012 10:55 am    Sujet du message: Trente ans et même pas honte! Répondre en citant

la situation socio-politique du Cameroun, à nos jours, laisse sans voix. En un demi-siècle d’indépendance, si les 20 premières années nous ont progressivement amenés vers la stabilité et un essor économique le tout, et malgré tout, teinté d’ostracisme; la suite a été d’un pathétique sans nom. Une descente progressive et assidue aux enfers. Même le peu que nous avions nous a été ôté, et ce n’est certainement pas un accomplissement de l’évangile, mais une manœuvre démoniaque de la part d’un ancien séminariste se prenant pour notre Dieu. la démocratie retoquée par Ahidjo et que nous propose aujourd’hui Biya n’est qu’un leurre, et de plus nous avons perdu, sous Biya, la prospérité économique acquise sous Ahidjo. Telle est la situation. Car que vaut une démocratie dans laquelle près de 70% de l’électorat refuse obstinément de s’exprimer ? Que vaut une démocratie sans contre-pouvoir ? Que vaut une démocratie sans indépendance de la justice ? Nous voici contraint d’expliquer à certains camerounais que si la liberté d’expression et le multipartisme sont des attributs indispensable de toute démocratie, ils sont cependant insuffisants. Ce sont bien des éléments nécessaires, mais pas suffisants.

Entre une opposition laminée, en pleine débandade, et un parti-état totalement imbu de lui-même et sourd à toute revendication, à toute réforme de fond, on trouve une population (et non un peuple) totalement perdue et résignée. Au début des années 90, l’avènement du multipartisme, la libéralisation des medias à curieusement et mystérieusement abouti, à une libéralisation des mœurs et surtout des vices. Il n’y a qu’à écouter la musique camerounaise et à regarder les vidéogrammes qui nous sont servis pour s’en convaincre. On a beau demandé aux chanteurs de bikutsi notamment d’arrêter de nous servir de la pornographie imprimée sur bande magnétique, ils font la sourde oreille. Ne parlons pas des multiples sectes pernicieuses qui tissent leur toiles à travers toute la société, toute l’administration et recrute à tour de bras avec pour objectif l’appauvrissement général du reste de la population à leur seul profit.

30 ans au pouvoir et même pas honte, c’est ainsi que peut se résumer la position de Barthelemy Paul, président à vie, coopté à cette fonction suprême par son prédécesseur démissionnaire, le tout dans des conditions encore obscures aujourd’hui. À écouter ses partisans, son bilan est largement positif. Entre autre, il aurait amené la démocratie au Cameroun. Je suis probablement bête, mais que l’on m’explique alors pourquoi la quasi-totalité des pays africains ont procédé à cette pseudo-démocratisation de façon presque simultanée ? Il me semble bien que c’est là, le signe que cette démocratisation n’a pas été faite de bon gré par les dirigeants africains, mais qu’elle leur a été imposée par une autorité obscure ( néocoloniale ) à laquelle, ils n’ont eu d’autres choix que de se soumettre. C’est certainement pour cela que cette démocratisation n’a été faite qu’à moitié, voir au quart ou au tiers. Peut-on dès lors affirmer sérieusement que c’est à Barthelemy que l’on doit la démocratie ?

Autre point positif de son bilan, il aurait préservé la paix. Un bien grand mot que celui-là, la paix. Mais quelle paix ? Il ne fait aucun doute que la société camerounaise est traversée de toute part des chiismes et des lignes de tensions extrêmes, notamment entre groupes ethniques. Il n’y a qu’à observer la quasi-unanimité à casser du bamiléké pour s’en convaincre. Même l’institution religieuse s’est fait prendre au piège du tribalisme soigneusement tendu par Barthelemy. la paix dont ils parlent ici, serait donc l’absence de guerre. Mais est-ce à Barthelemy que nous devons cette absence de guerre, d’insurrection populaire ? Non. On le doit au fait que les rues du Cameroun sont essentiellement peuplées d’imbéciles. Allons, n’ayons donc pas peur des mots et acceptons la vérité fut-elle rude. Apres tout, il n’y a guère qu’un imbécile pour avoir le cul posé sur des richesses incommensurables et accepter sans broncher de mourir de faim. Bien sûr, il y a la répression sauvage, mais ce n’est pas une raison pour ne pas envisager une alternative plus subtile et intelligente de protestation autre que de rester chez soi le jour des élections. Comme je l’entendais récemment dire par un paneliste sur l’une des nombreuses chaines de télévision privée du pays, nous vivons un processus ‘‘d’imbecilisation’’. L’éducation nationale était censée fournir au pays des citoyens, des intellectuels, en lieu de quoi, elle a peuplé nos rues d’imbéciles. Est-ce leur faute ? Après tout, c’est bien Barthelemy qui, avec l’arrivée de la récession économique à du faire des choix stratégiques de réduction des dépenses. Il a ainsi benoitement sacrifié la santé et l’éducation au profit de l’armée et de la gendarmerie. Un choix qu’il n’a jamais renié jusqu'à ce jour, bien qu’il entende faire du Cameroun un pays émergent à l’orée 2035 : allez comprendre ! Et c’est le même gars, avec le même pantalon, comme on dit au quartier, qui à autorisé la suppression de l’instruction civique dans les écoles et lycées. Les faits sont têtus, et lorsqu’une boucle veut se boucler, elle se boucle. Mvondo ne veut pas de citoyens pour son pays, il préfère les moutons de panurge, ils sont plus simples à berner et à manipuler. Heureusement, l’imbécilité chez nous est un facteur acquis et non inné, on peut donc s’en débarrasser.

À vrai dire, la plus grande réussite de Biya est d’avoir totalement dégouté les camerounais de la politique. C’est en réalité cela qui lui assure une telle longévité au pouvoir, puisque tous, y compris moi, attendons sa mort pour voir si éventuellement, les choses pourraient changer. Une syntaxe aussi circonvolutive en dit long sur la situation. Si les partis politiques d’opposition ont tant de mal à mobiliser, c’est parce que Biya à totalement biaisé le jeu et que de toute évidence, il gagnerait avec un score insolent même si personne ne se présentait aux urnes. Cela n’absout pas pour autant les opposants. Voyez par vous-même, un des cas les plus navrants à mes yeux est celui de Ndam Njoya. Voilà quelqu’un à qui personnellement j’aurais confié les rênes du pays sans la moindre inquiétude, certain de ses compétences d’hommes d’état et de son expérience. Si ces certitudes ne peuvent toujours pas être remise en cause, je suis néanmoins navré de constater que le sieur est allé s’installer dans sa région natale avec son parti politique, et que visiblement, il s’y sent si bien, qu’il n’entend guère en sortir pour aller à la conquête du reste du pays. Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées, c’est là semble-t-il, la ligne directrice de l’opposition camerounaise.

Un pays sans institutions représentatives aucunes. Un pays ou l’ethnocentrisme, le tribalisme sont instrumentalisés par les politiciens et mis en constitution par les soins du sieur Mvondo. Il a patiemment et résolument durant trente ans mis en œuvre les conditions nécessaires de pressions et températures pour une implosion sociale dès qu’il aura rejoint ses ancêtres. a tel point qu’il me semble aujourd’hui que le Cameroun ne pourra faire l’économie d’une guerre civile. Et ce n’est pas l’opposition totalement assoupie qui allumera la mèche, mais bel et bien les nombreux loups, tapis dans l’ombre du président et qui n’attendent que de pouvoir s’entredéchirer pour lui succéder. Quand donc viendra le temps où nous aurons des institutions et des hommes d’état, que nous pourrons être fiers et heureux de respecter parce que démocratiquement élu ? Concernant tout autre individu, j’aurais eu des scrupules à l’avouer, mais pour ce qui est de Mvondo, c’est plus fort que moi, autant le dire, j’ai le plus profond mépris pour cet individu. Barthelemy ne gouverne pas, il règne, et c’est le règne d’un roi fainéant.
_________________
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Platon
Petit shabbaeur


Inscrit le: 04 Nov 2010
Messages: 1148

MessagePosté le: Mon Nov 19, 2012 12:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci et bonne semaine à toi aussi.
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pulcherie
Petit bérinaute


Inscrit le: 29 Oct 2012
Messages: 91

MessagePosté le: Mon Nov 19, 2012 12:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Platon a écrit:
Merci et bonne semaine à toi aussi.

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SEKO



Inscrit le: 15 Oct 2008
Messages: 206
Localisation: Ici

MessagePosté le: Mon Nov 19, 2012 12:32 pm    Sujet du message: Re: Trente ans et même pas honte! Répondre en citant

H.T a écrit:
la situation socio-politique du Cameroun, à nos jours, laisse sans voix. En un demi-siècle d’indépendance, si les 20 premières années nous ont progressivement amenés vers la stabilité et un essor économique le tout, et malgré tout, teinté d’ostracisme; la suite a été d’un pathétique sans nom. Une descente progressive et assidue aux enfers. Même le peu que nous avions nous a été ôté, et ce n’est certainement pas un accomplissement de l’évangile, mais une manœuvre démoniaque de la part d’un ancien séminariste se prenant pour notre Dieu. la démocratie retoquée par Ahidjo et que nous propose aujourd’hui Biya n’est qu’un leurre, et de plus nous avons perdu, sous Biya, la prospérité économique acquise sous Ahidjo. Telle est la situation. Car que vaut une démocratie dans laquelle près de 70% de l’électorat refuse obstinément de s’exprimer ? Que vaut une démocratie sans contre-pouvoir ? Que vaut une démocratie sans indépendance de la justice ? Nous voici contraint d’expliquer à certains camerounais que si la liberté d’expression et le multipartisme sont des attributs indispensable de toute démocratie, ils sont cependant insuffisants. Ce sont bien des éléments nécessaires, mais pas suffisants.

Entre une opposition laminée, en pleine débandade, et un parti-état totalement imbu de lui-même et sourd à toute revendication, à toute réforme de fond, on trouve une population (et non un peuple) totalement perdue et résignée. Au début des années 90, l’avènement du multipartisme, la libéralisation des medias à curieusement et mystérieusement abouti, à une libéralisation des mœurs et surtout des vices. Il n’y a qu’à écouter la musique camerounaise et à regarder les vidéogrammes qui nous sont servis pour s’en convaincre. On a beau demandé aux chanteurs de bikutsi notamment d’arrêter de nous servir de la pornographie imprimée sur bande magnétique, ils font la sourde oreille. Ne parlons pas des multiples sectes pernicieuses qui tissent leur toiles à travers toute la société, toute l’administration et recrute à tour de bras avec pour objectif l’appauvrissement général du reste de la population à leur seul profit.

30 ans au pouvoir et même pas honte, c’est ainsi que peut se résumer la position de Barthelemy Paul, président à vie, coopté à cette fonction suprême par son prédécesseur démissionnaire, le tout dans des conditions encore obscures aujourd’hui. À écouter ses partisans, son bilan est largement positif. Entre autre, il aurait amené la démocratie au Cameroun. Je suis probablement bête, mais que l’on m’explique alors pourquoi la quasi-totalité des pays africains ont procédé à cette pseudo-démocratisation de façon presque simultanée ? Il me semble bien que c’est là, le signe que cette démocratisation n’a pas été faite de bon gré par les dirigeants africains, mais qu’elle leur a été imposée par une autorité obscure ( néocoloniale ) à laquelle, ils n’ont eu d’autres choix que de se soumettre. C’est certainement pour cela que cette démocratisation n’a été faite qu’à moitié, voir au quart ou au tiers. Peut-on dès lors affirmer sérieusement que c’est à Barthelemy que l’on doit la démocratie ?

Autre point positif de son bilan, il aurait préservé la paix. Un bien grand mot que celui-là, la paix. Mais quelle paix ? Il ne fait aucun doute que la société camerounaise est traversée de toute part des chiismes et des lignes de tensions extrêmes, notamment entre groupes ethniques. Il n’y a qu’à observer la quasi-unanimité à casser du bamiléké pour s’en convaincre. Même l’institution religieuse s’est fait prendre au piège du tribalisme soigneusement tendu par Barthelemy. la paix dont ils parlent ici, serait donc l’absence de guerre. Mais est-ce à Barthelemy que nous devons cette absence de guerre, d’insurrection populaire ? Non. On le doit au fait que les rues du Cameroun sont essentiellement peuplées d’imbéciles. Allons, n’ayons donc pas peur des mots et acceptons la vérité fut-elle rude. Apres tout, il n’y a guère qu’un imbécile pour avoir le cul posé sur des richesses incommensurables et accepter sans broncher de mourir de faim. Bien sûr, il y a la répression sauvage, mais ce n’est pas une raison pour ne pas envisager une alternative plus subtile et intelligente de protestation autre que de rester chez soi le jour des élections. Comme je l’entendais récemment dire par un paneliste sur l’une des nombreuses chaines de télévision privée du pays, nous vivons un processus ‘‘d’imbecilisation’’. L’éducation nationale était censée fournir au pays des citoyens, des intellectuels, en lieu de quoi, elle a peuplé nos rues d’imbéciles. Est-ce leur faute ? Après tout, c’est bien Barthelemy qui, avec l’arrivée de la récession économique à du faire des choix stratégiques de réduction des dépenses. Il a ainsi benoitement sacrifié la santé et l’éducation au profit de l’armée et de la gendarmerie. Un choix qu’il n’a jamais renié jusqu'à ce jour, bien qu’il entende faire du Cameroun un pays émergent à l’orée 2035 : allez comprendre ! Et c’est le même gars, avec le même pantalon, comme on dit au quartier, qui à autorisé la suppression de l’instruction civique dans les écoles et lycées. Les faits sont têtus, et lorsqu’une boucle veut se boucler, elle se boucle. Mvondo ne veut pas de citoyens pour son pays, il préfère les moutons de panurge, ils sont plus simples à berner et à manipuler. Heureusement, l’imbécilité chez nous est un facteur acquis et non inné, on peut donc s’en débarrasser.

À vrai dire, la plus grande réussite de Biya est d’avoir totalement dégouté les camerounais de la politique. C’est en réalité cela qui lui assure une telle longévité au pouvoir, puisque tous, y compris moi, attendons sa mort pour voir si éventuellement, les choses pourraient changer. Une syntaxe aussi circonvolutive en dit long sur la situation. Si les partis politiques d’opposition ont tant de mal à mobiliser, c’est parce que Biya à totalement biaisé le jeu et que de toute évidence, il gagnerait avec un score insolent même si personne ne se présentait aux urnes. Cela n’absout pas pour autant les opposants. Voyez par vous-même, un des cas les plus navrants à mes yeux est celui de Ndam Njoya. Voilà quelqu’un à qui personnellement j’aurais confié les rênes du pays sans la moindre inquiétude, certain de ses compétences d’hommes d’état et de son expérience. Si ces certitudes ne peuvent toujours pas être remise en cause, je suis néanmoins navré de constater que le sieur est allé s’installer dans sa région natale avec son parti politique, et que visiblement, il s’y sent si bien, qu’il n’entend guère en sortir pour aller à la conquête du reste du pays. Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées, c’est là semble-t-il, la ligne directrice de l’opposition camerounaise.

Un pays sans institutions représentatives aucunes. Un pays ou l’ethnocentrisme, le tribalisme sont instrumentalisés par les politiciens et mis en constitution par les soins du sieur Mvondo. Il a patiemment et résolument durant trente ans mis en œuvre les conditions nécessaires de pressions et températures pour une implosion sociale dès qu’il aura rejoint ses ancêtres. a tel point qu’il me semble aujourd’hui que le Cameroun ne pourra faire l’économie d’une guerre civile. Et ce n’est pas l’opposition totalement assoupie qui allumera la mèche, mais bel et bien les nombreux loups, tapis dans l’ombre du président et qui n’attendent que de pouvoir s’entredéchirer pour lui succéder. Quand donc viendra le temps où nous aurons des institutions et des hommes d’état, que nous pourrons être fiers et heureux de respecter parce que démocratiquement élu ? Concernant tout autre individu, j’aurais eu des scrupules à l’avouer, mais pour ce qui est de Mvondo, c’est plus fort que moi, autant le dire, j’ai le plus profond mépris pour cet individu. Barthelemy ne gouverne pas, il règne, et c’est le règne d’un roi fainéant.


Mon frère, nous partageons tous la même indignation. Merci pour ton coup de gueule qui aurait pu bien être le mien.
_________________
Crier, pleurer, prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche, dans la voie où le sort a voulu t'appeler,
puis, après, comme moi souffre et meurs sans parler.
a. de Vigny
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delouis
Grand shabbeur


Inscrit le: 23 May 2008
Messages: 2131
Localisation: baham quartier Cheffou

MessagePosté le: Mon Nov 19, 2012 3:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et puis!!!!!!????
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Si tout le monde dansait qui serait spectateur ???
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