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Un Rwanda puissance 10 se prépare-t-il au Cameroun?
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Nji



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MessagePosté le: Wed Aug 14, 2013 8:12 am    Sujet du message: Répondre en citant

Haroun a écrit:
Je sui sd'accord. Surtout que dans les histoires de communautarisme dans les mariages, j'ai l'impression que chaque tribu a sa bête noire :

Si tu amènes une bassa'a chez les Bamileke, tes parents vont se suicider. Si tu amènes une bamileke chez les Douala, on va te répondre mieux un blanc.
etc.

H.a.R. Cool
Gars je wanda sur toi. Chez les Duala, le Blanc est mieux que n'importe quel Noir. Attention!!
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Nji



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MessagePosté le: Mon Oct 21, 2013 4:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Est ce qu'un camerounais a pu gagner les élections municipales ou législatives ailleurs que dans une circonscription d'où il est originaire (Douala et Yaoundé exclus)?
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Professeur Moriarty
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MessagePosté le: Tue Oct 22, 2013 11:18 am    Sujet du message: Répondre en citant

Nji a écrit:
Est ce qu'un camerounais a pu gagner les élections municipales ou législatives ailleurs que dans une circonscription d'où il est originaire (Douala et Yaoundé exclus)?

Je ne crois pas... du moins je n'en ai pas souvenir et pour moi c'est tout à fait normal. Je pense qu'un maire doit être un enfant du terroir. Il doit connaitre PARFAITEMENT sa contrée, ses administrés, les mentalités, les us et coutumes, le dialecte local... etc.

Imaginons un peu un mec de Fongo-Tongo (Menoua) qui va devenir maire dans le Diamaré (extreme nord) Laughing Laughing Le gars sera totalement perdu man. déjà le soleil va taper sa tête, il va perdre le nord.
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meb
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MessagePosté le: Tue Oct 22, 2013 3:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Professeur Moriarty a écrit:
Nji a écrit:
Est ce qu'un camerounais a pu gagner les élections municipales ou législatives ailleurs que dans une circonscription d'où il est originaire (Douala et Yaoundé exclus)?

Je ne crois pas... du moins je n'en ai pas souvenir et pour moi c'est tout à fait normal. Je pense qu'un maire doit être un enfant du terroir. Il doit connaitre PARFAITEMENT sa contrée, ses administrés, les mentalités, les us et coutumes, le dialecte local... etc.

Imaginons un peu un mec de Fongo-Tongo (Menoua) qui va devenir maire dans le Diamaré (extreme nord) Laughing Laughing Le gars sera totalement perdu man. déjà le soleil va taper sa tête, il va perdre le nord.


Pour répondre à la question de Nji, il faut savoir pourquoi il exclut Douala et Yaoundé de sa question. la réponse y est.

PI, il y a un certain nombre de femmes qui sont élues dans les endroits où elles sont en mariage, même si elles n'en sont pas originaires

@Prof: Le mec de Fongo-Tongo qui a vécu suffisamment dans le Diamaré au bout d'un moment ne craindra pas plus le soleil que le natif du coin qui vit à Yaoundé
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MEKTOUB

Ce n'est pas encore écrit, ça l'était juste...
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delouis
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MessagePosté le: Wed Oct 23, 2013 12:24 am    Sujet du message: Répondre en citant

Nji est ce que ce phénomène existe seulement en afrique ??
a part dans les capitales ou des grandes agglomérations , dans le monde, les personnes élus sont originaires de la région , en France il y'a eu ces problèmes et le meilleur exemple est Ségolène royal qui a perdu dans une région ou elle a été parachuté et elle a perdu contre un mec de son parti si je ne me trompe pas ....
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Si tout le monde dansait qui serait spectateur ???
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Nji



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MessagePosté le: Wed Oct 23, 2013 9:30 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,
Meb a compris où je voulais en venir. On peut bien ne pas être originaire d'une région, mais la connaître plus que certains originaires mêmes. Nous connaissons tous des gens nés ou établis dans une région autre que celle de leurs origines et qui y vivent depuis des années.
Ce que je voulais savoir, c'est si au Cameroun aujourd'hui, en dehors de grandes villes comme Yaoundé et Douala où des "non-originaires" (Foning, Fadil, Nitcheu, etc.) ont souvent été élus, le phénomène se ruralisait. Ce serait intéressant de voir comment les clivages ethniques jouent encore un rôle dans la distribution des rôle sur l'échiquier politique.
@Delouis, je ne parle pas ici de parachutage. Dans les pays occidentaux, on est citoyen d'une ville lorsqu'on s'y établit de manière régulière pour longtemps. Je ne onsidère pas par exemple que Royal est du Poitou simplement parce qu'elle y a été parachutée pour se présenter aux élections.

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Nji



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MessagePosté le: Thu Oct 24, 2013 3:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, voici un cas un peu bizarre. je ne sais pas si c'est la rédaction de l'article qui est tendancieuse, mais j'ai l'impression que le Maire sortant a eu du mal à se faire réélire parce qu'il est étranger.
Bon bref...
Citation:
Sur ce cas bien précis, nous avons promis d'y revenir et nous y sommes. Car, les élections des maires ont bel et bien eu lieu à Limbe tout comme sur l'ensemble du trigone national. a Limbe II précisément, les populations conscientes du travail de longue haleine abattu par Seppoh Félix Dieudonné Lebeau, sont quelque peu déçues de n'avoir pas vu la candidature de ce dernier.

Le président de la section Rdpc de Limbe II en réponse à la déception des populations, a demandé pardon d'avoir retiré sa candidature au poste de maire entrant, à son Président national et à tous ses camarades du parti. de fait, il promet de rester toujours engagé au sein de sa formation politique ce, malgré la marginalisation dont il fait objet depuis 35 ans qu'il réside à Limbe et son travail d'hercule qui n'est pas pris en compte.

Pourtant réclamé par les populations qui ne souhaitaient que le voir assis sur le fauteuil de maire, Seppoh Félix Dieudonné Lebeau s'est confronté à l'évidence de la réalité d'appartenir à la frange des allogènes. Après avoir travaillé d'arrache-pied pour faire remporter la mairie au «parti du flambeau» au sein duquel il milite, quand vient l'heure du partage du gâteau, il est présenté comme un allogène. Or, au moment où il cravache dur comme fer sur le terrain pour la victoire (une victoire digne de celle des municipales 2013 à Limbe dont il se trouve être l'artisan majeur), on ne le présente plus comme tel, on le confond presqu'à un autochtone. de peur d'être alors humilié par ces autochtones qui le combattent depuis peu, il a préféré retirer sa candidature de maire entrant pour faire régner la paix et non déclarer une guerre comme cela aurait été le cas, s'il s'était porté candidat.


MARGINALISATION

Comment comprendre que les efforts de certains militants ne soient pas reconnus à cause des conflits tribaux qui devraient attirer l'attention des responsables du parti, mais qui, fort malheureusement, laissent les uns et les autres indifférents? Plus d'un observateur s'interroge à parti du moment, où des frustrations sont nourries par ceux-là qui mettent tout en œuvre pour que la flamme du parti soit toujours maintenue très haute. En effet, cette autre réalité remet au goût du jour, la marginalisation des allogènes tant au sein des formations politiques que dans les localités de notre pays.

C'est une situation qui mérite un tant soit peu, qu'on s'y attarde car, elle prend de plus en plus de l'ampleur et ne produit guère une atmosphère reluisante. Au sein du Rdpc, à titre d'exemple, de tels types de clivages causent de lourds préjudices au parti. Résultat des courses, des énergies sont dispersées çà et là. Du coup, les guerres intestines et larvées refont rage. Ces divisions n'aident pas le parti au-delà du respect de l'équilibre sociopolitique qui s'y trouve être bafoué. D'où l'urgence, de tirer cette situation au clair. D'aucuns pensent, tout de go, qu'il faut tout simplement bannir le tribalisme au sein du Rdpc.
Source: http://www.cameroon-info.net/stories/0,53501,@,cameroun-commune-de-limbe-ii-guerre-ouverte-contre-les-allogenes.html
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MessagePosté le: Sun Nov 10, 2013 8:21 pm    Sujet du message: Oui il y en a qui sont maire en dehors de leur ''region'' Répondre en citant

C’est vrai qu’en dehors de Douala et Yaoundé c’est un peu rare. Mais dans le Moungo ou les populations originaires de l’ouest et du Centre (eh oui du centre) sont installées depuis des générations, c’est courant. Il y a même des chefs de village originaire du Centre dans le Moungo. D’ailleurs les histoires de region d’origine m’ont toujours fait rire. Le moungo à lui seul montre combien cette notion devrait évoluer.
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MessagePosté le: Sun Nov 10, 2013 8:23 pm    Sujet du message: Oui il y en a qui sont maire en dehors de leur ''region'' Répondre en citant

C’est vrai qu’en dehors de Douala et Yaoundé c’est un peu rare. Mais dans le Moungo ou les populations originaires de l’ouest et du Centre (eh oui du centre) sont installées depuis des générations, c’est courant. Il y a même des chefs de village originaire du Centre dans le Moungo. D’ailleurs les histoires de region d’origine m’ont toujours fait rire. Le moungo à lui seul montre combien cette notion devrait évoluer.
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MessagePosté le: Sun Nov 10, 2013 8:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Waddle a écrit:
Nji a écrit:
Je ne sais pas hein, mais comment est ce que vous êtes arrivés à ces conclusions?
Je me dis que chacun embauche son "frère" lorsqu'il est quelque part, et il trouve ça normal. C'est pas lié à un groupe ethnique par exemple, c'est une donnée camerounaise.
Quand on va dans Fokou; SOCSUBA ou autres entreprises owned par les Bami, c'est quasi rare de voir des gens d'autres ehtnies à certains postes.
Quand on va dans un ministère, c'est la langue du ministre qui fait office de langue officielle. Même dans les ONG internationales, lorsqu'on donne le pouvoir de recruter à un local, il fait venir ses frères qui correspondent aux profils.
Ce n'est pas un pb lié aux Bamiléké, c'est une tendance générale.
[/b]


C'est possible. Mais moi j'ai l'anecdote d'un ami qui vivait à Londres, qui a passé à Londres des entretiens avec AES Sonel, et qui a été recruté pour commencer au pays le décembre de cette année là.

Il boucle donc ses affaires de Londres, rend son appartement et tout, et rentre au Cameroun. Quand il appelle la RH, on lui parle bizarre, en lui disant de rappeler plus tard, que celui qui s'occupe de ça n'est pas là, etc...

Pendant plusieurs mois comme ça, on le tourne, il est donc là au Cameroun et ne fait absolument rien, après plus de 10 ans en Europe.

Au final, il appelle une amie qui bosse à AES, en lui demandant de se renseigner pour essayer de comprendre. L'amie le rappelle peu de temps après, et lui dit "Mon ami, je me suis renseignée sur ton cas, laisse tomber, ils ne veulent plus de bamilékés ici". Sachant que la fille en question n'était pas bams hein...

Là on tu ne peux pas dire qu'il s'agit simplement de "chacun recrute son frère"...


Quiconque parle des bamilékés sans tenir compte du nombre se trompe. Si on exclut les wadjos, vous convenez avec moi qu’ils sont plus nombreux que les autres groups ethniques. Dès lors qu’ils sont plus nombreux, il faut donc s’attendre à ce qu’ils soient plus nombreux a etre discriminés et parallèlement qu’ils soient plus nombreux a discriminer. Car comme l’a dit Nji, chacun recrute son frère.
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Professeur Moriarty
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MessagePosté le: Sun Feb 16, 2014 1:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Avec ce qui se passe en République Centrafricaine, remontons un peu le sujet.

Il y a près de 2ans, je repondais à la question ainsi:
Professeur Moriarty a écrit:

Nji, je partage à 100% l'avis de Nel. Je crois ke le Cameroun est très très loin d'une querre ethnik. Pour k'il y ait guerre ethnik, il devrait déjà avoir 2 ethnies/tribus Protagonistes. au Cameroun, nous en avons plus de 2 centaines.
c'est vrais ke ces 270 Tribus peuvent etre reparties en groupes. et c'est là notre première équation à paramètres multivariables. Kel tribu ira dans kel groupe?
Les bamouns se joindront-ils aux Bami ou au nortiste?
Les Anglos se joindront-ils aux Bami ou formeront-il leur groupe?
Les Bassa se joindront-ils aux Douala ou aux Bulu/Etone/Ewondo?
Les yabassiens se joindront-ils aux douala ou aux ydé(Bulu/Etone/Ewondo)
etc...
ce sera déjà le premier obstacle.
Maintenant, supposons ke les groupes réussissent néanmoins à se former. Alors on se retrouve avec au moins 5 grands groupes. Des groupes totalement hétérogènes. et comme je l'ai dit au début, pour k'il y ait Génocide, on doit avoir à faire à 2 grands groupes. et tu vois, kelke soit les cas, au Cameroun, nous ne nous retrouveront jamais avec 2 grands groupes. Si oui, les nordistes et les sudistes. et dans ce cas, l’hétérogénéité du sud rendra la coalition très fragile.

Je crois ke le multitribalisme même de la société Camerounaise est ce ki nous sauve d’éventuelles Guerres tribales


Mais aujourd'hui quand je vois ce qui se passe chez notre voisin, je me dis, rien n'est plus impossible chez nous et ça me fait vraiment peur.
Mais je me pose aussi des questions: Pourquoi et comment avons-nous été épargnés jusqu'à présent?
Le Nigéria a connu une guerre civile, le Tchad pareil, le RCA pareille, le république du congo pareil... pourquoi et comment sommes-nous épargnés?
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Nji



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MessagePosté le: Tue May 27, 2014 7:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Cameroun - Opinion: Le Cameroun est-il bamiphobe ?

En dépit du silence assourdissant que beaucoup voudraient créer autour d’elle, la question du tribalisme est l’un des principaux problèmes de notre pays.

Persuadées d’être plus patriotes que tout le monde, des ineptes tirent à boulets rouges sur quiconque évoque ce sujet. Le foisonnement d’ethnies qui constituent notre pays est devenu une menace réelle pour ce dernier. Les symptômes du tribalisme sont visibles partout mais pas par tous malheureusement. S’il est vrai qu’au Cameroun, il existe des clichés collés à chaque groupe ethnique, force est de constater que les Bamiléké détiennent le record absolu du nombre de stéréotypes, négatifs pour la plupart. Inutile de chercher à savoir si ces clichés sont fondés ou pas, je vous laisse le soin de juger vous-mêmes de leur ridiculité. Les Bamilékés seraient sales, méchants, égoïstes, solidaires uniquement entre eux, hypocrites, tribalistes, malhonnêtes, voleurs, népotistes, fraudeurs, âpres au gain, sorciers… Certains vont jusqu’à nier le dynamisme des « Bamis ». Leur « pseudo-puissance » économique n’est, selon eux, que le fruit de leurs pratiques mystiques tel le « mukuagne » dont ils sont les maitres incontestés. Ils seraient nuls en musique, nuls en politique, mais excellents en corruption ; ils se marieraient exclusivement entre eux. Aussi, les « Bamis » ne sauraient-ils « pak-ler » français.

Ne vous étonnez donc pas de ce que les journalistes ressortissants de l’Ouest soient moins présents sur les plateaux de la CRTV que sur celles des « chaines d’opposition ». la « treizième tribu d’Israël » (Exode 1 : 9-10) est indéniablement victime de haine et de jalousie. Tous les prétextes sont bons pour justifier le fiel contre les « Bams », « car dans le cœur des envieux et dans les yeux des incapables, la réussite te rend coupable » ! Je ne vais pas m’enfermer dans l’opposition Bami/Béti qui est, parait-il, très à la mode, vu que la bamiphobie dépasse bel et bien les frontières du « pays organisateur ». Ainsi, toute la littérature de haine contre les Bamiléké se résume en ceci : le bien, les Bamiléké le font mal, mais le mal ils le font bien.

Pour ce qui est de la gestion du pays en général, je pense que les Bamiléké ne sont pas les seuls frustrés. Les ressortissants du Grand Sud ont confisqué la gestion du pays et bénéficient d’une interminable série de privilèges ; lesquels sont paradoxalement révélés dans Les paradoxes du pays organisateur. Les Bamiléké constituent de par leur nombre, le plus grand groupe ethnique du Cameroun, et leur hégémonie économique et intellectuelle est incontestable et reconnue au-delà de notre pays. Cette triple puissance aurait-elle entrainé une phobie chez les autres Camerounais ? Cette question mérite bien d’être posée, car aucun autre groupe ethnique ne subit autant de haine. Ce serait archi faux de dire que les Bamiléké sont les seules victimes du tribalisme ou de laisser croire qu’aucun Bamiléké n’est tribaliste. de même, je ne saurais nier l’amour que nous porte bon nombre de compatriotes, bien qu’originaires d’autres ethnies, ceux-là qui te saluent en abhorrant un sourire sincère, car contents de rencontrer un autre compatriote, un frère, et non un « envahisseur » menaçant leur « espace vital ». Ils constituent la preuve que nous pouvons vivre dans une paix et une harmonie véritables. Tous les groupes ethniques du Cameroun sont victimes, dans une certaine mesure, du tribalisme. Cependant, en regardant avec un iota d’objectivité, il est évident que le cas des « ngrafi » est spécial ; d’où la pertinence, à mon sens, du concept « problème bamiléké ».

Le régime « Mbiya » est foncièrement bamiphobe et cette bamiphobie se manifeste tant dans l’infinitésimale représentativité des « westerns » au gouvernement, que par des politiques de plus en plus discriminatoires que le régime met sur pied. En réalité, on ne saurait parler de bamiphobie sans mentionner la fameuse politique de l’équilibre régional que « Mbiya » a bien fait d’appliquer partout, excepté dans son propre gouvernement. Cette politique est tellement juste et efficace qu’on devrait peut-être l’appliquer dans le sport, notamment lors des sélections de nos Lions indomptables. Imaginez que, pour chaque match à livrer, on ait dix représentants des dix régions parmi les onze entrants, le onzième joueur et le coach pourraient être des expatriés pour qu’il n’y ait pas la moindre injustice. Ce serait formidable, n’est-ce pas ? Personne n’oserait se plaindre, et le Cameroun remporterait certainement la coupe du monde ! Pour ce qui est des concours d’entrée dans les grandes écoles, la politique de l’équilibre régional viserait, dit-on, une discrimination positive en faveur des ressortissants du Grand Nord, sans doute plus « idiots » que ceux des autres régions. Cependant, on a de bonnes raisons de penser que cette politique vise surtout à « remédier » au succès spectaculaire des « westerns » dont la flagrante domination, aussi bien lors des examens nationaux que lors des concours, inquiète plus d’un. L’équilibre régional est certainement l’un des plus grands dangers pour notre pays, car une telle politique renforce l’identité ethnique ou régionale, aux dépens de l’identité nationale. Cette politique nous rappelle sans cesse que nous sommes d’abord Bassa ou Bulu avant d’être Camerounais et, par conséquent, elle promeut le tribalisme qu’elle est censée contrer. Aujourd’hui, on est reçu à un concours d’entrée dans une grande école, pas parce que on le mérite, mais parce qu’on est Bassa ou Eton.

la bamiphobie transparait dans les thèses du Professeur Hubert MONO NDJANA sur l’ethnofacisme. Celles-ci brillent tant par leur manque de cohérence et de pertinence que par la haine à peine voilée qu’elles véhiculent contre une communauté dont le seul crime est de disposer d’une supériorité; notamment numérique, intellectuelle et économique. En outre, les propos de M. Amadou Ali, alors Vice-Premier ministre, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, révélés par Wikileaks auraient dû lui coûter au moins son poste dans le gouvernement, mais au Cameroun, punition rime avec promotion. Aujourd’hui, cet individu est, en toute quiétude, Vice Premier ministre, ministre chargé des Relations avec les Assemblées. Par ailleurs, lorsqu’on a appris que Mgr TONYE BAKOT, Grand Chancelier de l’UCAC (l’Université Catholique d’Afrique Centrale), avait, dans une lettre adressée au Doyen de la faculté des sciences sociales et de gestion de cette institution, exprimé son inquiétude quant au nombre « trop élevé » d’étudiants et d’enseignants Bamiléké, on s’attendait à ce que la condamnation de cet acte soit unanime. Hélas! la vive polémique suscitée s’est très vite recentrée autour de la question de savoir si le Doyen aurait dû rendre publique une correspondance interne. Personne n’a oublié les circonstances troubles du décès de Mgr André WOUKING dont la nomination à la tête de l’Archidiocèse de Yaoundé avait suscité des actions et des réactions extrêmement et manifestement bamiphobes. Comment oublier un message comme « Pas d'archevêque Bamiléké à Yaoundé », lu sur les plaques des haineux qui avaient très mal accueilli le fait que la gestion de « leur archidiocèse » soit confiée à un « ngrafi ». On n’oublie non plus le fameux « les Bamiléké ont tout et volent tout » du Général Asso’o. Qui nierait le caractère interethnique des émeutes qui ont suivi le meurtre d’Éric MONEY à deïdo en décembre 2012. Certains Sawa de ce quartier avaient cru trouver une brèche pour assouvir leur haine en perpétrant un lynchage de Bamiléké. Partager des origines avec un meurtrier fait-il de toi son complice ? Des boutiques appartenant aux « ngrafi » ont été pillées. de tels évènements auraient dû tirer la sonnette d’alarme.

Personne n’est dupe. Le sentiment de rejet est réel. Je n’ai pas besoin de lire Sindjoun POKAM pour savoir que le nom que je porte me portera peut-être préjudice demain. Je n’ai non plus besoin de lire M. NGANANG pour me rendre compte de ce que très peu de « westerns » occupent les postes stratégiques tant dans le gouvernement que dans entreprises publiques et les unités administratives. Ce n’est pas en lisant Les bamiléké au Cameroun: Ostracisme et sous-développement de Thomas TCHATCHOUA que l’on découvre que la région de l’Ouest est ignorée dans les principaux projets infrastructurels, ou que Bafoussam a beaucoup à envier aux autres capitales régionales. En général, au Cameroun, tes origines déterminent ton destin. Elles expliquent certaines promotions sociales. Sinon, comment expliquer qu’un « Tchoffo » décide de devenir « Owona » ou « Awono » ? Combien sont partis du pays parce que le nom qu’ils portaient avait bloqué l’ascenseur social ? Combien changent de nom pour débloquer cet ascenseur ?

Le choix des Bamiléké à propulser au-devant de la scène politique camerounaise est curieux. Le Rdpc refuse de servir de tremplin aux « ngrafi » : rdpcistes le jour, opposants la nuit. de toute évidence, ceux des « bams » qui sont mis en avant servent à entretenir l’idée reçue selon laquelle les Bamiléké sont nuls en politique et par conséquent, ils ne sauraient accéder à la magistrature suprême. Les politiciens « westerns » du Rdpc, les plus en vue sont des gens sur qui ont aurait du mal à parier pour une brillante carrière politique. Je ne mentionnerai pas maman Fogning, papa Kuete ou paa Niat, que beaucoup attendaient plus à Nkondengui qu’à la tête du Sénat. de même, beaucoup n’ont pas digéré que l’UdM (Université des Montagnes) de Bangangté ravisse la vedette aux autres institutions de formation médicale au Cameroun, et acquière, en si peu de temps, une si grande renommée nationale et internationale. En effet, depuis quelques années, l’État camerounais dresse des montagnes pour freiner l’épanouissement de l’Université des Montagnes qui a commis le même crime que l’UCAC : disposer de plus de Bamiléké au sein de ses effectifs. L’institut a beau dire que ses critères de recrutement sont objectifs et fondés sur le mérite, rien n’y est fait, les autorités sont décidées à pousser l’UdM à mettre la clé sous le paillasson. S’il est vrai que les coûts de formation sont au-dessus des moyens d’une famille camerounaise moyenne, force est de reconnaitre que le rapport qualité /prix est très bien équilibré en ce qui concerne la formation. Le Cameroun est sans doute le seul pays « démocratique » au monde où l’État fixe les frais de scolarité des institutions privées et leur impose des quotas ethniques. Allez savoir combien coûte une année à Harvard ou Oxford, même pour la moins prisée des filières. L’État américain impose-t-il des quotas raciaux pour créer un équilibre racial dans les universités comme Harvard où les Blancs dominent largement ? Logiquement une institution de formation privée dont les frais de scolarité sont exorbitants devrait tout simplement avoir de salles de classe vides. Pourquoi l’État s’acharne contre l’UdM ?

Mes origines vont peut-être trahir ma bonne foi, mais la bamiphobie est en plein essor au Cameroun. Il est fort regrettable de constater que certains « westerns » capitulent et cachent ou renient leur « bamilékétude ». L’objectif de ce billet n’est pas d’encourager les ressortissants de l’Ouest à combattre la haine par la haine, mais de faire comprendre qu’une guerre tribale menace notre pays et assombrit un peu plus notre avenir chaque jour qui passe. Il est inconcevable de penser que le Cameroun va émerger en excluant certaines de ses ethnies, à fortiori les Bamiléké. Il est irréaliste de croire que les Bamiléké seront éternellement mis de côté, car ceux qui ont une petite idée de la véritable puissance de ce groupe ethnique vous diront que le pouvoir politique finira par lui revenir. Qui peut combattre le naturel ? Rebuter les Bamiléké, ou tout autre groupe ethnique n’aidera personne. Au Cameroun, on confond très facilement pyromane et pompier. Aussi surprenant que cela soit, dénoncer le tribalisme dans notre pays fait de toi le pire des tribalistes. Quand on reviendra sur terre, peut-être il sera tard. Il est essentiel de repenser notre vivre ensemble, car si rien n’est fait, nous filons tout droit vers un conflit interethnique. la dénonciation de la bamiphobie ne saurait plus être casus belli que sa promotion. Notre pays n’est pas vacciné contre la guerre civile, et du jour au lendemain une MisCam (Mission des Nations unies au Cameroun) pourrait être déployée sur notre territoire pour mettre fin à un génocide longtemps programmé, tant les « Radio des Mille Collines » sont nombreuses dans notre pays. N’oublions pas, virtus Unita Fortior !

© Innocent MEKUKO : Correspondance
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MessagePosté le: Mon Jun 02, 2014 5:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis en train de lire "Notre-Dame du Nil" de Scholastique Mukasonga qui parle du rwanda avant le géncide.

Il me semble que le Cameroun est très loin d'être dans cette situation.
Donc ma réponse est non.

Par contre entre le génocide et le 0 tribalisme, il y a plusieurs étapes. Et le Cameroun n'est pas encore au 0 tribalisme.
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MessagePosté le: Thu Jun 05, 2014 11:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Nji a écrit:
Citation:
Cameroun - Opinion: Le Cameroun est-il bamiphobe ?

En dépit du silence assourdissant que beaucoup voudraient créer autour d’elle, la question du tribalisme est l’un des principaux problèmes de notre pays.

Persuadées d’être plus patriotes que tout le monde, des ineptes tirent à boulets rouges sur quiconque évoque ce sujet....

© Innocent MEKUKO : Correspondance
aS EARLY wARNING


Le monsieur donne une opinion avec laquelle je suis plus ou moins d'accord. Lorsqu'un individu prend sur lui l'initiative de denoncer un probleme dans une societe, on essaie tant bien que mal de le museler, de prentendre que tout ce qu'il denonce ce n'est que le fruit de son imagination et que absolument rien de tout ce qu'il dit n'est correct, tout pour eviter d'adresser le probleme tel qu'il se presente et ca la ca denote tres svt une attitude d'oppresseur.
la question du racisme en europe. Lorsque tu reproches a un blanc raciste d'etre raciste il fait vite de se trouver deux ou trois "amis" noirs avec qui il boit souvent un coup apres le taf pour te prouver a toi que c'est pas lui qui est raciste, mais plutot toi qui te fait des idees avec ton attitude "sensible".

la question du tribalisme dans le forum ci a deja fait le tour et le tour, mais comme toujours personne ne supporte lorsqu'on denonce quelque chose qui est reel et existe bel et bien. Le moins on en parle, le mieux ca vaut, le plus ca arrange les coupables/oppresseurs, et pendant ce temps, les haines s'attisent dans les coeurs.
Il y'a a peu pres un an apres avoir lu un sujet sur ce forum, et apres avoir vu meme aussi certaines videos sur youtube et autre, je suis arrivee a la conclusion que le Cameroun est TRES LOIN d'etre uni comme on aime si bien faire croire aux gens de l'exterieur, (au point de s'en vanter souvent aupres d'eux) et que cette idee de Cameroun qui vit dans la paix n'est qu'une simple carapace qui ma foi n'attend qu'une seule et bonne etincelle.

Au Cameroun, ily'a des gens qui se sentent plus Camerounais que d'autres pourtant tout le monde vit ou vient des memes terres.
Personellement j'ai peur (non pas seulement pour les descendants d'une seule region au Cameroun, mais pour tout le peuple Camerounais en entier) lorsque je lis des propos comme ceci"

lumiere a écrit:

1) par leurs noms on les reconnaitra
2) par leurs origines(ngrafi & montagnards) on les reconnaitra
3) par leur haine on les reconnaitra
4) par leur inculture on les reconnaitra


ce peuple incapable de produire quelque chose , ce peuple envieurs n'a pour seul objet de discussion la RACE BETI ET SES NATIONS.
KOLO BETI NOUS AVAIT PREVENU

peuple de malhonnete , il a vite fait de changer le titre , je suppose que tu t'es rendu compte que l'ancien sonnait *dumb* quoique le nouveau n'est pas different.

nouveau titre: pourquoi les ngeulefi ne peuvent pas produire leur music et sont rendus a brosse leurs dents au rythme des oeuvres des fils de KOLO BETI quand bien meme ils n'y comprennet rien.
est ce a dire que le ngrafi aime la pornographie ou alors cette soi disante pornographie n'est qu'une projection de leur esprit tordu et sournoi?


ps: KOLO BETI bande de....est notre ANCETRE


Citation:
Aux Beti ici present si vous trouvez de quoi se rejouire dans ces insultes lancees a couvert et bien moi non. il est temps de se distancer de ces individus qui ne savent que spolier notre RACE. comme quelqu'un a dit ils sont l'hypocrisie meme.

pour les presentations : je suis lumiere, trop longtemps j'ai observe mon peuple ,ma race et ses nations se faire degrade par des moins que rien "its payback time now"
Au monsieur qui m'offre du meyok desole je ne bois pas d'alcool.ca aurait ete avec plaisir.
j'oubliai silazor il n'ya pas de 25% qui vaille ou dirais je ces 25% n'ont pas ete apparement suffisant pour detruire "votre gene hereditaire"


Au Rwanda, un peuple se faisait appeler cockroaches ("cafards" un equivalent de "moins que rien") par les radios de la place avec de la propagande. Aujourd'hui, la technologie evolue, les medias ne se limitent plus qu'aux radios et teles.

Ce qui me reconforte neanmois c'est que sur un forum de pres de 30 membres actifs, un seul individu se demarque avec de telles pensees, et la encore... Ce n'est qu'un forum, qu'en est-il de la vraie vie?
Je n'ose imaginer combien d'enfants cet individu aux idees aussi diaboliques reproduira et surtout quel genrede choses il leur apprendra sur toute "RACE" qui n'est pas BETI.
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Nji



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MessagePosté le: Sun Jun 08, 2014 10:41 am    Sujet du message: Répondre en citant

Gars Ifunaya,
J'ai cessé de lire les commentaires sur les sites d'info du Cameroun parce que j'étais à chaque fois écoeuré par ce qui s'y disait.
Au Cameroun maintenant, c'est devenu institutionnalisé. Si tu vas dans les ministères à Yaoundé et les entreprises à Douala, tu vas te rendre compte des choses que le Cameroun est sur une mauvaise pente. la langue qui se parle entre employés est généralement celle de la région d'origine du patron, les dossiers des "frères du village" sont traités en priorité etc.

Pour illustrer dans un domaine que je connais à peu près bien, les professeurs de l'enseignement secondaire et primaire sont affectés de préférence dans leurs régions ou départements d'origine. Au sortir de l'ENS, mon petit cousin a été affecté au Sud. Après avoir dormi six mois sur le canapé du proviseur du Lycée parce qu'aucun villageois ne voulait louer sa maison à un "étranger", de se tourner les pouces parce que les parents et enfants ne voulaient pas d'un Ngraphi comme enseignant pour leurs enfants, il a dû demander sa mutation à Yaoundé.
Quand je vais à l'école primaire de mon village, 100% de profs sont Bamoun. Parce qu'on a eu l'idée de créer des ENIEG partout et localiser les recrutements dans les écoles secondaires. Le résultat immédiat c'est le manque de brassage.

@ Meb,
Si tu te base sur l'exemple du Rwanda pour être sûr de ton fait, saches que les contextes ne sont pas juxtaposables é 100%.

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Nji



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MessagePosté le: Sun Jun 08, 2014 10:51 am    Sujet du message: Répondre en citant


En haut, à gauche...
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Nji



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MessagePosté le: Sun Jun 08, 2014 10:53 am    Sujet du message: Répondre en citant


En bas, à droite
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MessagePosté le: Sun Jun 08, 2014 10:54 am    Sujet du message: Répondre en citant

Et le ponpon

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meb
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MessagePosté le: Wed Jun 11, 2014 2:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Nji a écrit:
Gars Ifunaya,
J'ai cessé de lire les commentaires sur les sites d'info du Cameroun parce que j'étais à chaque fois écoeuré par ce qui s'y disait.
Au Cameroun maintenant, c'est devenu institutionnalisé. Si tu vas dans les ministères à Yaoundé et les entreprises à Douala, tu vas te rendre compte des choses que le Cameroun est sur une mauvaise pente. la langue qui se parle entre employés est généralement celle de la région d'origine du patron, les dossiers des "frères du village" sont traités en priorité etc.

Pour illustrer dans un domaine que je connais à peu près bien, les professeurs de l'enseignement secondaire et primaire sont affectés de préférence dans leurs régions ou départements d'origine. Au sortir de l'ENS, mon petit cousin a été affecté au Sud. Après avoir dormi six mois sur le canapé du proviseur du Lycée parce qu'aucun villageois ne voulait louer sa maison à un "étranger", de se tourner les pouces parce que les parents et enfants ne voulaient pas d'un Ngraphi comme enseignant pour leurs enfants, il a dû demander sa mutation à Yaoundé.
Quand je vais à l'école primaire de mon village, 100% de profs sont Bamoun. Parce qu'on a eu l'idée de créer des ENIEG partout et localiser les recrutements dans les écoles secondaires. Le résultat immédiat c'est le manque de brassage.

@ Meb,
Si tu te base sur l'exemple du Rwanda pour être sûr de ton fait, saches que les contextes ne sont pas juxtaposables é 100%.


je me base surtout sur le titre du topic, et je réponds non à la question. Comme tu dis, ce ne sont pas les mêmes contextes.
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Ce n'est pas encore écrit, ça l'était juste...
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Nji



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MessagePosté le: Mon Sep 08, 2014 12:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Meb,
Je n'aimerais pas être Cassandre, mais je crois que tu as lu la réaction des "élites de la Lekie et les contre-réactions des "élites" du 'grand Nord"?
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