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Le sujet où on parle sérieusement du Cameroun SOPASCAM
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meb
Bérinaute Vétéran


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MessagePosté le: Wed May 25, 2011 11:14 am    Sujet du message: Le sujet où on parle sérieusement du Cameroun SOPASCAM Répondre en citant

a différencier du SOPASTO qui est plus vaste et où ce n'est pas facile de suivre les actualités camerounaises qui ne rentrent pas dans la thématique des élections.

Si un modo n'est pas d'accord, qu'il agisse en conséquence.
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meb
Bérinaute Vétéran


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MessagePosté le: Wed May 25, 2011 11:15 am    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.cameroon-tribune.cm/index.php?option=com_content&view=article&id=64712%3Adecentralisation--qui-fait-quoi-&catid=3%3Adossier-de-la-redaction&Itemid=3

Citation:
Décentralisation : qui fait quoi ?
12 Mai 2011 Yves ATANGA Rédaction - Dossier

Y a-t-il embouteillage dans l’univers de la décentralisation au Cameroun ? L’impression est forte. Elle l’est d’autant plus, que le lien entre la diversité des acteurs au départ du processus et l’effectivité de l’amélioration du quotidien à la fin, ne saute pas aux yeux. Dans une phase où la décentralisation se met en place avec son lot de balbutiements et de réajustements, il est en effet important d’en connaître tous les intervenants et surtout leurs rôles respectifs pour l’atteinte de la finalité qu’est l’essor du développement local.

Mais entre le Conseil national de la Décentralisation, placé sous la très haute autorité du Premier ministre chef du gouvernement, et le citoyen X qui bénéficie par exemple d’une adduction d’eau potable dans son quartier ou son village, quel est le chemin parcouru ? la prise de décision, les mécanismes de la réalisation, la mise à disposition des moyens, l’utilisation de ces ressources et le contrôle de la gestion… Tout cela implique effectivement une multitude d’intervenants.

Question : la machine est-elle huilée de manière à ce que chaque acteur joue son rôle de manière optimale pour atteindre l’objectif fixé ? la dernière enquête de perception sur la décentralisation réalisée au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation avec le concours de la coopération française, est édifiante à ce sujet. L’étude par questionnaire, adressée aux principaux acteurs a malheureusement révélé des obstacles qui portent préjudice à la cohérence des différentes interventions. Notamment au niveau local. Dans les communes et Communautés urbaines, un travail énorme d’appropriation reste à faire. C’est ce qui justifie les conflits d’intérêt et de compétence, mais aussi les lacunes observées dans la gestion des compétences et ressources déjà transférées par l’Etat. Pour construire une salle de classe, qui doit faire quoi, entre le préfet, le maire, le délégué départemental de l’Education de base, les citoyens ? Ce n’est pas toujours clair.

de manière pratique, la loi d’orientation de la décentralisation promulguée le 22 juillet 2004 a créé en ses chapitres 78 et 19, deux organes de suivi du processus de la décentralisation. Il s’agit du Conseil national de la décentralisation, chargé du suivi et de l’évaluation de la mise en œuvre du processus et placé sous la présidence du chef du gouvernement. Et le Comité interministériel des services locaux, placé sous l’autorité du ministre d’Etat ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Mais ce ne sont pas ces instances qui agissent au contact des populations.

Plus bas sur l’échelle, on retrouve ensuite les acteurs opérationnels. Avec d’une part les structures étatiques. Ce sont les démembrements de l’administration territoriale (gouverneurs, préfets, sous-préfets) et ceux des différents départements ministériels. Ce sont les délégués régionaux, départementaux et d’arrondissement. Et enfin, les collectivités territoriales décentralisées. On peut les considérer en même temps comme acteurs et bénéficiaires du processus de décentralisation, même si cette perception n’est pas encore la plus partagée. Il est pourtant clair que la réalité de la commune dans le contexte de la décentralisation ne saurait se limiter au maire ou au conseil municipal qu’il préside. Au contraire, c’est une entité plus vaste qui comporte l’acteur central : la population. Celle pour laquelle toute cette mécanique se met en branle, celle qui a le droit et le devoir de participer à la gestion de choses publique. Et pas seulement lors des élections municipales !

Les premières expériences de transferts des compétences, lancées en 2010 et poursuivies en cette année 2011, ont permis d’évaluer les difficultés de mise en cohérence de tous les acteurs du processus. Et le ministre d’Etat, Marafa Hamidou Yaya a indiqué que des correctifs vont y être apportés. C’est une exigence. Car tant que certains persisteront à vouloir jouer le rôle des autres, les risques de blocages n’en seront que renforcés, au grand dam des populations, bien sûr.

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MessagePosté le: Wed May 25, 2011 11:16 am    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.quotidienmutations.info/institutionnel.php?subaction=showfull&id=1306134354&archive=&start_from=&ucat=4&

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MessagePosté le: Wed May 25, 2011 11:19 am    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.cameroon-tribune.cm/index.php?option=com_content&view=article&id=64439%3Aporciculture-comment-satisfaire-la-demande&catid=3%3Adossier-de-la-redaction&Itemid=3

Porciculture: comment satisfaire la demande

Citation:
Un cheptel d’environ 1,8 million de bêtes, 29 665 éleveurs recensés dans le pays, deux milliards de Fcfa investis dans la filière par l’Etat depuis 2.000 avec des résultats conséquents : de 30.000 tonnes de viande de porc produites en 2005, le Cameroun est passé à 42 000 tonnes en 2010. Cette performance fait du pays, l’un des plus grands producteurs de cette spéculation en Afrique subsaharienne. Malgré les efforts visibles, le potentiel reste inestimable. la demande en viande du porc reste croissante. Elle demeure largement supérieure à l’offre dans les marchés nationaux. Le succès du phénomène de viande de porc grillé qui offre en même temps une opportunité d’emploi aux jeunes ajoute une pression évidente sur la demande. Et même si ceci entraîne un engouement indéniable sur l’élevage, on est encore loin du point d’équilibre entre la production et la demande. Ce gap se justifie partiellement par le système d’élevage.

Les statistiques données par le ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (MINEPIA) indiquent que 70% des exploitations sont du type traditionnel. Ici les animaux sont de race locale, élevés en divagation. Cette forme très ancienne est pratiquée sur toute l'étendue du territoire et exclusivement en milieu rural.

L'élevage familial qui est aussi très pratiqué compte pour près de 22% du cheptel national. Il est prédominant dans les régions du Nord-Ouest et de l'Ouest ainsi que dans les zones péri urbaines et urbaines. Par contre, l'élevage moderne de porc ne compte que pour un peu moins de 7% de la production nationale. Ce système est pourtant très propice à une production soutenue.

Les vétérinaires expliquent que le système d’élevage extensif pratiqué à 60% ne favorise pas la maximisation du potentiel zootechnique du porc. Un changement vers le système intensif, plus rentable, nécessite des financements conséquents sur les infrastructures d’élevage. Ces moyens là, les producteurs ne les ont pas. Ils sont à 95% des paysans au pouvoir d’achat faible. L’appui des structures bancaires est presque désespéré. Et du coup, les regards se tournent vers l’Etat, sollicité pour faire toujours davantage afin d’encourager la production. la conjoncture économique nationale et internationale n’augure pas grand espoir compte tenu de nombreuses sollicitations ici et de la reprise économique encore lente là.

Certes, depuis cinq ans, le MINEPIA a fait passer la moyenne des têtes de porc par éleveur de trois en 2005 à 10 en 2010. Mais, les statistiques restent à plus de 200 fois en dessous de la moyenne de l’Union européenne qui se situe à 2.000 têtes.

Le Cameroun n’en est pas encore là, mais son système d’élevage du porc doit résolument s’arrimer à la modernité. la filière doit être compétitive. Et sur le chemin de la compétitivité, il y a un obstacle géant : la peste porcine.

Ici aussi, l’Etat a fait de son mieux. Cependant la peste porcine demeure un casse-tête. Elle n’a ni traitement, ni vaccin. Quand elle s’installe, elle décime les troupeaux et met en péril les investissements. Les campagnes nationales de lutte, selon le Programme de développement de la filière porcine, ont permis de réduire les effets néfastes de cette maladie, passant d’une incidence annuelle de 11% en 2005 à 2% aujourd’hui. Quinze milliards de Fcfa sont ainsi sauvés chaque année sur le bénéfice des producteurs. Il faut beaucoup plus que cela pour hisser la filière à un bon niveau de compétitivité.

la création du Programme de développement de la filière porcine est une volonté affirmée du gouvernement. Le travail abattu depuis son démarrage effectif en 2005 parle de lui-même. Mais le défi demeure : satisfaire la demande croissante.

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meb
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MessagePosté le: Wed May 25, 2011 11:39 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
20 mai 2011 : Altercation entre le Minjeun et le Sdf à Bertoua

Les encadreurs de ce département ministériel voulaient empêcher certains militants du Social démocratic Front de défiler.

la célébration de la 39e édition de la fête de l’Etat unitaire au Cameroun a été houleuse pour les militants du social democratic front (Sdf) de Bertoua, chef lieu de la région de l’Est. Et pour cause, ils n’ont pas pu prendre part à la parade à Bertoua et dans plusieurs localités de la région.
Au niveau de Bertoua, les encadreurs du ministère de la Jeunesse ont extrait des rangs certains militants du parti de Ni John Fru Ndi pour défaut de tenues conformes. «On ne pouvait pas laisser défiler les gens sans tenues alors qu’ils étaient bien informés de l’obligation pour chaque association d’habiller ces membres en tenues propres lors des différentes réunions préparatoires» explique un encadreur du Minjeun, pour justifier la restriction qui a frappé les adeptes du chairman.

Pour leur part, les responsables locaux du Sdf estiment que la faute revient aux autorités de cette formation politique qui n’ont pas fourni les gadgets aux couleurs du parti comme promis, aux militants. Rigobert Kenmegne, coordonnateur départemental du Lom et Djerem déclare par exemple qu’ «environ 60 militants seulement étaient en tenue du parti conforme, mais on aurait du être triplé si le Nec (National executive committee) nous avait envoyé le matériel promis. C'est-à-dire, les T-shirts et les casquettes. Il faut quand même noté que la délégation du Nec qui a séjourné ici une semaine avant, nous a offert 25 pagnes qui sont largement insuffisant pour un grand département comme le Lom et Djerem. On attendait dont le reste du matériel pour faire défiler les militants».

Cependant, estime Victor Kongmo Ngo, président provincial sortant de l’Est, les encadreurs «n’avaient pas le droit d’empêcher aux militants de défiler parce ce que le militantisme se trouve dans le cœur et non dans la tenue».
On se rappelle que le secrétaire national à l’organisation du Sdf (Sno) Ferdinand Asapngu qui conduisait une délégation du Nec chargée de superviser l’élection du nouveau président provincial de l’Est, qui a séjourné du 14 au 15 mai dernier à Bertoua, avait promis l’attribution de 500 tee-shirts pour le défilé du 20 mai au militants du parti à l’Est. Malheureusement ces tee-shirts ne sont pas arrivés. Certaines sources affirment que le matériel a été bloqué au port de Douala. L’absence de ce matériel a également empêché les militants du Sdf de défiler à Batouri et Yokadouma.

http://www.quotidienmutations.info/politique.php?subaction=showfull&id=1306312056&archive=&start_from=&ucat=1&
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elle
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MessagePosté le: Wed May 25, 2011 11:41 am    Sujet du message: Répondre en citant

bonne initiative

@Meb
quand tu seras president tu viendras encore sur beri?
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meb
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MessagePosté le: Wed May 25, 2011 11:49 am    Sujet du message: Répondre en citant

elle a écrit:
bonne initiative

@Meb
quand tu seras president tu viendras encore sur beri?


ça dépend si béri existe encore. Je suis en train de concocter les stratégies pour fermer les sites de mes opposants le moment venu
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yebokolo
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MessagePosté le: Wed May 25, 2011 11:57 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


ça dépend si béri existe encore. Je suis en train de concocter les stratégies pour fermer les sites de mes opposants le moment venu


Et tu crois que les gens de Béri seront tes opposants ??

Tire la langue
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Tchoko
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MessagePosté le: Wed May 25, 2011 3:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonne idée Meb, je compte sur toi pour alimenter ce sujet. Merci bien. Pas mal ton truc sur la fermeture des sites d'opposants... Very Happy Very Happy
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MessagePosté le: Thu May 26, 2011 10:17 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Affaire Ecobank : L'armée était prévenue

Les personnes inculpées dans le cadre de cette affaire continuent de clamer leur innocence et affirment que le commandement militaire avait été prévenu de l'attaque.

Un nouveau remous agite le suivi de l'enquête du braquage l'agence Ecobank de Bonaberi survenu à Douala le 18 mars 2011. Le mardi 10 mai dernier, onze suspects avaient été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Douala. Il s'agit notamment du chef des ateliers navals à la base navale de Douala, le Commandant Nestor Ndéké, de Waniebele Joseph, Ndoumbe Aristide, Diekumo Atteduko, Oundi Asamba Honoré, Etonde Guysso Gisèle, Fanka Emmanuel, Igiehon Churchill, Ticky Mbappe Simplice, Nkum Charles, et Wirkom Dominique. Accusés de «coaction de vol avec port d'arme illégal, meurtre, détention et port d'armes de défense» au cours du braquage, perpétré le 18 mars 2011 à l'agence Ecobank de Bonabéri, ils crient au complot depuis leurs cellules (Spécial 18 et cellules 2 et 3) de la prison centrale de New-Bell à Douala.

Le bilan du Braquage était lourd notamment, le coffre fort de la banque avait été éventré, la somme de 206 millions FCFA emportée par les malfaiteurs et cinq camerounais avaient perdu la vie. Pourtant, les mis en cause rencontrés en début de semaine persistent et signent : «Cette affaire est un règlement de compte. On m'accuse d'avoir appelé Aristide Ndoumbè le lendemain du braquage. Pourtant, le capitaine de corvette Onana, et le capitaine de corvette Azafoukaï ont passé des appels bien avant moi», dénonce le capitaine de corvette Nestor Ndéké. «Informé de ce qu'il sera entendu, le commandant Onana a demandé au commandant Noah de la compagnie de Brigade de gendarmerie en charge de l'enquête de faire taire son nom contre une forte somme d'argent parce qu'il attend une promotion», explique Nestor Ndéké.

a en croire le capitaine de corvette Nestor Ndéké pourtant, l'armée camerounaise avait été prévenue d'une attaque depuis le 07 mars 2011. «Après la cérémonie de levée des couleurs le 07 mars, le commandant de la Base navale a convoqué toute la troupe. Il nous a informés que le renseignement militaire laisse entendre qu'un groupe de 18 individus lourdement armés a débarqué à la pêcherie Kanguè proche de Cap cameroun. Ce groupe a requis l'aide d'un pêcheur qui devait leur montrer la route pour atteindre Bonabéri (…). Ce groupe a informé qu'il devait attaquer un camp militaire et l'attaque était imminente», relate le capitaine qui indique que des mesures avaient alors été prises pour renforcer la sécurité autour des camps militaires.

Torture
Aristide Ndoumbè déclare avoir été torturé pendant toute la durée de sa détention. «C'est sous la douleur que j'ai été forcé de dire que ce sont les militaires camerounais qui sont à l'origine de ce braquage», explique t-il. Ce dernier se plaint d'ailleurs des douleurs à la nuque, au poignet et aux genoux, du fait des tortures subies pendant sa détention. Diekumo Atteduko, le pêcheur nigérian, se plaint en outre des douleurs à la poitrine. «J'ai une côte cassée», lance t-il en touchant avec précaution sa poitrine. C'est lui qui a, dit-il, servi de guide aux assaillants. «Ils m'ont attachés et m'ont demandé de leur montrer la route qui mène à Alpicam.

Quand nous avons débarqué, trois d'entre eux m'ont surveillé avec des armes pointées sur moi et le reste est allé opérer. Ils étaient une douzaine», informe t-il. Et c'est, dit-il à travers son téléphone que les autres suspects ont été interpellés. Il soutient fermement que ceux qui l'ont fait prisonnier et qui ont braqué «ne sont pas ceux qui partagent ma cellule aujourd'hui».
Aucune des tentatives, effectuées pour rencontrer le commandant Noah, commandant de la compagnie de Brigarde de Gendarmerie de Bonabéri, n'a abouti. Joint au téléphone, il déclare ne pas être «celui qui peut donner des informations. Adressez-vous au commandant de la Légion de Bonanjo». a la Légion, le commandant ferra savoir que «nous avons mené une enquête. Nous avons déféré des suspects et les tribunaux vont faire le reste. Renseignez-vous auprès du parquet pour besoin d'information», tranche t-il.

Blaise Djouokep

http://www.quotidienmutations.info/vivre-aujoudhui.php?subaction=showfull&id=1306311365&archive=&start_from=&ucat=3&
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MessagePosté le: Thu May 26, 2011 10:20 am    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.cameroon-tribune.cm/index.php?option=com_content&view=article&id=64834:nouvelles-armes-du-gouvernement-contre-le-chomage&catid=1:politique&Itemid=3

Citation:
Nouvelles armes du gouvernement contre le chômage


L’organigramme du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle revu à la faveur d’un décret présidentiel signé lundi.

Le gouvernement rectifie le tir en matière de lutte contre le chômage. C’est ainsi que l’on peut interpréter de prime abord, la réorganisation du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Un décret portant organisation du Minefop a été signé lundi dernier par le chef de l’Etat. Un nouvel organigramme qui commence par redéfinir les missions de ce département ministériel créé au début du septennat des Grandes ambitions, le 8 décembre 2004.

Et la première mission est celle d’élaborer la politique nationale de l’emploi. Le Minefop est en outre responsable de la défense et de la promotion de l’emploi ; de l’orientation et du placement de la main d’œuvre ; des études sur l’évolution de l’emploi et du marché du travail ; des études sur l’évolution des qualifications des emplois ; de la conception et de l’organisation des activités de formation professionnelle rapide ; de la définition des normes d’organisation des systèmes d’apprentissage et de qualification professionnelle et du contrôle de leur respect ; de l’organisation et du suivi de l’insertion professionnelle des jeunes formés ; de l’organisation des activités de recyclage ou de requalification pour les travailleurs ayant perdu leur emploi.

Premier constat : les missions de ce département ministériel très stratégique n’ont pas changé. Entre sa création il y a sept ans et sa réorganisation aujourd’hui, le chef de l’Etat reste constant quant au rôle assigné au Minefop. On note quand même une évolution dans la responsabilité du ministère. En 2004, il était chargé de la préparation de la politique nationale de l’emploi. En 2011, il lui revient l’élaboration de cette politique, ce qui implique vraisemblablement un degré supérieur de responsabilisation.

En plus du Fonds national de l’emploi dont il assure la tutelle, le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle dispose avec cette nouvelle organisation, d’un certain nombre d’instruments institutionnels pour accomplir sa mission. Ce sont notamment ses départements techniques au niveau central : Division de la promotion de l’Emploi, division des études, de prospective et de la Coopération ; Direction de la régulation de la main d’œuvre ; Direction de la formation et de l’Orientation professionnelles. Mais aussi, dans les services déconcentrés, une organisation pointue dans les délégations régionales et départementales, qui permet un contact étroit avec le marché de l’emploi (offres et demandeurs).

Ce nouveau cadre institutionnel émane de la volonté réaffirmée du chef de l’Etat de réduite considérablement le chômage au Cameroun, notamment chez les jeunes. Le dernier message à la jeunesse, le 10 février dernier, Paul Biya reconnaissait que la jeunesse « est hélas la première victime » du fléau. Mais l’optimisme est là, dans les grands projets d’infrastructures et dans la relance de l’agriculture. Toutes choses qui appellent un cadre qui prépare les pouvoirs publics, les employeurs privés et les demandeurs à une insertion efficace. C’est tout l’espoir de ce nouvel organigramme.

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MessagePosté le: Fri May 27, 2011 11:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.quotidienmutations.info/politique.php?subaction=showfull&id=1306474578&archive=&start_from=&ucat=1&

Citation:
Déploiement : la diplomatie de la chaise vide de Paul Biya en Afrique

Le chef de l'Etat n'a assisté à aucun sommet de l'Union africaine alors que le gouvernement proclame sa foi panafricaniste.

de concert avec le reste du continent, la journée de l'Afrique s'est célébrée mercredi dernier à Yaoundé. Occasion pour le gouvernement et le Groupe africain de raviver la flamme de la solidarité africaine. Membre fondateur de l'Organisation de l'unité africaine, le 25 mai 1963, le Cameroun se fait pourtant curieusement «discret» depuis bientôt 20 ans sur la scène diplomatique continentale. En effet, le chef de l'Etat s'est fait représenter aux 16 dernières conférences de chefs d'Etats et de gouvernements de l'Union africaine. Lors du dernier sommet, en Ethiopie, tout semblait même indiquer qu'il fera personnellement le déplacement d'Addis-Abeba (mission avancée, réservations d'hôtel, reporters de la Crtv et de Cameroon Tribune sur le terrain), mais au dernier moment, c'est le ministre des Relations extérieures, Henri Eyébé Ayissi, qui a porté l'étendard du Cameroun.

Pourtant, en tant que l'un des doyens des chefs d'Etat africains, la position de Paul Biya était attendue sur les questions inscrites à l'ordre du jour. Notamment la crise post-électorale en Côte d'Ivoire (où il a fini par assister bien plus tard à l'investiture du président Alassane Ouattara), et les révolutions en Tunisie et en Egypte. la dernière apparition de Paul Biya à un sommet panafricain, c'était en juillet 2000 à Lomé au Togo. la rencontre avait permis de jeter les bases de l'Union africaine sous les cendres de l'Oua.
Selon le politologue, Mathias Eric Owona Nguini, «Du régime Ahidjo à Biya, l'engagement au sommet du Cameroun au sein de l'Union africaine s'est amoindri, même si le Cameroun a toujours affiché son loyalisme par rapport aux orientations politiques tracées par cette organisation. Le chef de l'Etat n'est pas présent à de nombreux sommets et la voix du Cameroun est de moins en moins entendue au cours des conférences des chefs d'Etats et de gouvernements africains».

Instances
Paradoxalement, Paul Biya n'a jamais manqué un sommet Afrique-France, tout comme il participe régulièrement aux rencontres impliquant les puissances occidentales. «Le chef de l'Etat intègre des considérations extrêmement utilitaires dans sa diplomatie. Il estime qu'il vaut mieux participer à des sommets qui impliquent des puissances occidentales, lesquelles sont en mesure d'orienter les dossiers et d'infléchir les positions», explique Owona Nguini.
Du reste, le Cameroun a abrité en juillet 1996 la 32è conférence des chefs d'Etat et de gouvernement membres de l'Oua.
Le pays abrite aujourd'hui le siège de quelques institutions spécialisées panafricaines à l'instar du Conseil phytosanitaire interafricain ou du Centre africain de recherche et de formation phytosanitaire (Carfop). a travers l'ancien ministre Elisabeth Tankeu, élue au poste de Commissaire en charge du commerce et de l'industrie en 2003 puis réélue en 2008, le Cameroun est représenté dans les instances de décision de l'Union au sein desquelles se trouve également deux autres Camerounais, Daniel Edou Nguema, conseiller économique au Cabinet du président de la commission de l'Ua et Me Akéré Muna, le président du conseil économique et social de l'Union africaine (Ecosoc).
Par ailleurs, le Cameroun a été retenu pour abriter le siège du Fonds monétaire africain (Fma) et la base de la Force africaine en attente (Faa). Tout comme, c'est l'Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé qui sera l'hôte de l'Université directrice régionale attribuée à l'Afrique centrale dans le cadre du Réseau virtuel africain.

Renouveau suspect
Le dire, c'est enfoncer une porte ouverte. En 29 ans de magistrature suprême, Paul Biya a plus voyagé en Occident qu'à l'intérieur du continent africain. L'intérêt que le gouvernement camerounais accorde à la célébration de la solidarité africaine le 25 mai de chaque année dénote donc d'une extraordinaire hypocrisie. Ce d'autant plus que dans un monde sans cesse mouvant, on ne peut plus se satisfaire d'un certain patois gouvernemental surfant sur la vague de la «diplomatie de présence et de discrétion». Du reste, chacun mesurera de son propre chef le décalage entre le déploiement du Cameroun entre les deux régimes qui se sont succédés à la tête de l'Etat du Cameroun, sur la scène africaine.
Le portail du gouvernement dédié aux cinquantenaires de l'indépendance et de la réunification est, dans ce sens, d'un précieux secours pour l'analyste. «L'engagement militant du Cameroun en faveur de la libération de l'Afrique vaut à M. Ahmadou Ahidjo, alors président en exercice de l'Organisation panafricaine, le privilège de présenter, à la 24ème session de l'Ag de l'Onu, le 8 octobre 1969, le «Manifeste sur l'Afrique australe», dit Manifeste de Lusaka.

Dès 1972, le Cameroun est membre actif du Comité de libération de l'Oua au sein duquel il apporte une contribution appréciée à la lutte contre la domination coloniale en Afrique. Signataire de la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples, le Cameroun accorde une vigilance toute particulière au respect des droits des peuples à disposer d'eux-mêmes».
On y lit également qu'en 1972, Le camerounais Nzo Ekangaki succède au Guinéen Diallo Telli à la tête du Secrétariat général administratif de l'Oua (1972-1974). Eclaboussé par le scandale de l'affaire Lonrho, il sera remplacé par son compatriote William Aurélien Eteki Mboumoua (1974-1978). la célébration de la «semaine du 10ème anniversaire de l'Oua» du 22 au 27 mai 1973 avec, en point d'orgue le discours à la nation du Président Ahmadou Ahidjo, confirme toute la «place éminente» de la question de l'unité africaine dans la politique étrangère du Cameroun.
Le comité d'organisation des cinquantenaires, présidé par le directeur du cabinet civil, Martin Belinga Eboutou, semble justifier «la diplomatie d'absence» du Cameroun en Afrique lorsqu'il indique que «le président Paul Biya qui lui [Ahmadou Ahidjo, ndlr] succède à la tête de l'Etat maintiendra le cap de cette politique en l'adaptant cependant à l'évolution du contexte international». de quel contexte international s'agit-il ? Question à un sou.

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MessagePosté le: Fri May 27, 2011 11:40 am    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.quotidienmutations.info/institutionnel.php?subaction=showfull&id=1306471993&archive=&start_from=&ucat=4&

Citation:
Accidents de la circulation : Deuxième cause de mortalité au Cameroun

L’information a été donnée mercredi lors de à l’atelier de formation des coordonateurs organisé par l’Oms à Douala.

20% des décès mondiaux sont liés aux accidents de la route. 20 à 50% des personnes blessées gardent des traumatismes à vie. Conséquence, les accidents de la route constituent la 9ème cause de mortalité dans le monde. Selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), le Cameroun enregistrait en 2007, 990 décès liés aux accidents de la route. Aujourd’hui, on estime à plus de 1500 le nombre de décès annuel dus à ces accidents. Pour preuve, entre juillet 2010 et février 2011, les chiffres révélés par l’association Securoute font état d’un peu plus de 100 morts. Des statistiques enregistrées sur le l’axe routier Douala-Yaoundé. Ces chiffres ont été révélés au cours d’un atelier visant à faire le point sur la situation en Afrique qui se tient depuis mercredi 25 mai 2011 à Douala.

Cette rencontre rassemble des coordonnateurs nationaux de collecte de données de sécurité routière venus de 27 pays africains.
a en croire Martial Missimikim, le directeur exécutif de Securoute et Coordonateur régional Afrique pour le projet de collecte des données sur la sécurité routière de l’Oms , ces chiffres sont loin de refléter la réalité sur le terrain, car «le manque d’un système de collecte de données approprié ne nous permet pas, au Cameroun, d’avoir des chiffres précis sur les cas d’accidents que nous observons tous les sur nos routes», précise t-il avant d’ajouter que «les accidents de la circulation au Cameroun sont la deuxième cause de mortalité après le paludisme». Les coordonateurs nationaux ont la charge de recueillir des données auprès des experts nationaux qui travaillent au quotidien dans les différents secteurs de la sécurité routière. Notamment les transports, le ministère de la Santé et la police, apprend-on.

Prévention
Durant trois jours les 27 coordonnateurs nationaux feront également le point sur la situation des pays africains en matière de sécurité routière. a en croire Tami Toroyan du Département de prévention des traumatismes et violences de l’Oms et par ailleurs chef du projet sur le plan mondial, la région Afrique est la plus touchée par les accidents de la route. «L’Afrique contribue à hauteur de 20% dans les décès mondiaux. Or, c’est la région où l’utilisation automobile est la plus réduite, avec une utilisation de 2% des véhicules du monde», explique Tami Toroyan.
Pour Zacharie Ngoumbe le sous directeur de la prévention et de la sécurité routière au ministère des Transports présent au forum de Douala, «tout doit être mis en œuvre pour réduire le taux croissant des victimes d’accidents sur nos routes. Pour y arriver, la solution ne peut pas être sectorielle, car c’est un problème qui touche plusieurs pans de la société»

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MessagePosté le: Fri May 27, 2011 11:41 am    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.quotidienmutations.info/institutionnel.php?subaction=showfull&id=1306471913&archive=&start_from=&ucat=4&

Citation:
Partenariat : Des hollandais veulent booster les affaires

Ces investisseurs ont signé mercredi une convention avec des opérateurs privés camerounais visant à ramener la croissance à 7%.

Deux rencontres se sont tenues mercredi 15 mai 2011, à Douala entre les hommes d’affaires Néerlandais et les opérateurs privés camerounais. D’abord à la Chambre de commerce de l’industrie des mines et de l’artisanat (Ccima), ensuite au Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam). a l’issue desdites rencontres, une convention a été signée entre le Gicam et la Nabc (Netherland African business conseil). «Le but de cette convention est de développer tout ce qui intéresse le monde des affaires entre les deux pays. C'est-à-dire d’aplanir toutes les difficultés qui peuvent se poser et étaler les doléances lorsque le besoin se fait sentir», a précisé Olivier Behle, président du Gicam.

Les partenaires hollandais, conscients des difficultés liées au climat des affaires au Cameroun veulent relever le défit. «Vos potentialités sont sous exploitées. Nous pouvons atteindre un niveau de croissance de 10%. Avec des critères d’éthique, de business, d’entrepreneur on peut réussir», relève Ben Zwinkels, le chef de la délégation Hollandaise. Ce dernier n’a pas manqué l’occasion de relever le mauvais état des routes du réseau interurbain camerounais et celles reliant le Cameroun à ces voisins. Il a d’ailleurs profité de cette occasion pour appeler le Cameroun à se battre pour relever son climat des affaires compte tenu de l’avancée des pays tels que le Nigéria ou encore le Kenya.

Secteurs
Pierre Nkam, Directeur général d’Africa Leasing company (Alc) reconnaît en effet que la croissance économique stagne à 3% et que le taux d’investissement reste très faible. Toutes choses qui doivent être améliorées si le Cameroun veut être un pays émergeant à l’horizon 2035. «Le crédit bail au Cameroun est de 4% contre 20% dans les pays émergents. Le produit intérieur brut (Pib) est très faible, l’investissement public au Cameroun est de 0.2%. Le financement bancaire est de 10% au Cameroun contre 36% pour les pays à faible revenu», va –t-il indiquer.
Aussi de l’avis du Directeur général d’Africa Leasing company, «pour être un pays émergeant en 2035, le Cameroun doit passer du 163ème rang dans le classement Doing Business à la 50ème place». la délégation Hollandaise forte de quinze sociétés différentes veut investir au Cameroun dans les secteurs d’activité tels que l’agriculture, le bois, l’agro-alimentaire, l’énergie, la métallurgie, les industries chimiques, les bâtiments et les travaux publics.

Blaise Djouokep

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MessagePosté le: Mon May 30, 2011 3:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mutations publie un truc avec les propos retranscrits de quelqu'un et ce quelqu'un envoie un droit de réponse pour dire qu'il n'a pas dit ce que l'article lui a fait dire. Mutations reprécise qu'il a bien tenu les dits propos. Qui dit vrai, qui ment ?

Pour le reste, quand j'ai lu l'article original sur l'absence de Sadi à Yamoussokro l'autre jour, j'étais surpris qu'on y accorde une importance aussi particulière et je me disais que les journaleux camerounais manquent tellement de matière qu'ils s'attardent sur des trucs secondaires.

Là, je vois que la rédaction de Mutation considère cela comme un fait politique suffisamment historique pour qu'il faille lui consacrer un article entier. Et des coups de fil nombreux sur le sujet. Surprenant. Et je ne comprends même pas pourquoi les politiciens s'attardent à répondre à ce genre de choses, notamment le SG de Sadi, sachant qu'il n'a rien dit de gravissime.

Citation:
Démenti : a propos de René Sadi et du voyage de Yamoussoukro

Le secrétaire particulier du ministre Sg Rdpc a écrit à Mutations.

Monsieur le Directeur,

Dans votre parution du mardi 24 mai 2011 (Journal Mutation N°2913), vous avez entrepris de rechercher les explications sur l’absence du Ministre René Sadi, de la suite qui accompagné le président Paul Biya à Yamoussoukro le 21 Mai 2011, à l’occasion de l’investiture du Président élu de Côte d’Ivoire, Alhassan Ouattara.

Dans l’article y relatif, (page 3 du journal), vous avez prétendu que le Chef du secrétariat particulier du Ministre Sadi que je suis s’est prononcé en ces termes : « «C’est au chef de l’Etat de décider sur qui doit faire partie de sa compagnie. Pour une visite-flash comme celle de Yamoussoukro, je ne pense pas qu’il devait se faire accompagner par 15 à 20 personnes, avec les dépenses que cela comporte. Et puis, dans la perspective des prochaines échéances électorales, le Ministre SADI a des responsabilités importantes, notamment en qualité de secrétaire général du comité central du RDPC. Le chef de l’Etat peut juger qu’il est plus judicieux qu’il se consacre entièrement à ces responsabilités, au lieu d’effectuer un voyage-flash avec lui à YAMOUSSOUKRO ».

Je tiens à dire et à vous faire dire que ces propos ne sont pas de moi. Au demeurant, je n’ai jamais eu un entretien sur le sujet avec votre organe de presse, ni d’ailleurs, avec qui que ce soit.

Aussi vous demande-je de publier immédiatement la présente note de démenti dans votre prochaine parution, faute de quoi, je me verrais obligé d’engager une procédure judiciaire contre votre organe de presse et le rédacteur de cet article.
Je vous invite, pour finir, à plus de professionnalisme dans l’exercice de votre métier et vous adresse, malgré tout, mes salutations.

MGBALE MGBATOU HAMADOU
Chef du secrétariat particulier du ministre secrétaire général du comité central du Rdpc
Tel : 77 15 19 95

Note de la rédaction

Le constat de l’absence de M. Sadi dans une délégation accompagnant le chef de l’Etat est-il un sujet tabou pour la presse camerounaise ? Cette question s’impose en tout cas à nous après le ballet de coups de fil et de correspondances que Mutations reçoit depuis la publication de cette information, que nous persistons à considérer comme un fait politique historique, et donc digne d’être traité dans un média. Nous précisons du reste que nous avons effectivement contacté le secrétaire particulier du ministre Sadi et que ce dernier a répondu comme tel au téléphone. Sur les trois numéros dont nous disposions (99.80.50.80, 77.15.19.95, 75.65.03.42), M. MGBALE MGBATOU HAMADOU, ne reconnaît curieusement que les deux premiers.

En déposant le « Démenti » au journal Mutations jeudi dernier (que nous avons choisi de publier sans changer le moindre mot et en prenant le soin de conserver l’original du document), M Deigui Mgbatane Olivier, qui s’est présenté comme le frère cadet du secrétaire particulier signataire du courrier, nous a cependant indiqué que au cours d’une confrontation interne au cabinet du secrétaire général du comité central du Rdpc, le chef du Protocole de René Sadi a reconnu avoir parlé au reporter de Mutations et s’est reconnu dans les propos publiés par le journal.

En prenant donc acte du démenti et en le remerciant pour ses leçons de professionnalisme et pour ses salutations, malgré tout, nous tenons à indiquer que le propos de l’article était d’informer nos lecteurs et de leur proposer une grille d’analyse qui tienne compte de l’avis de l’entourage du principal concerné. Et que nous ne saurions être tenus pour responsables de quelques dysfonctionnements internes au cabinet du ministre secrétaire général du Rdpc.

la Rédaction

http://www.quotidienmutations.info/politique.php?subaction=showfull&id=1306752771&archive=&start_from=&ucat=1&

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MessagePosté le: Mon May 30, 2011 4:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Tchoko a écrit:
Mutations publie un truc avec les propos retranscrits de quelqu'un et ce quelqu'un envoie un droit de réponse pour dire qu'il n'a pas dit ce que l'article lui a fait dire. Mutations reprécise qu'il a bien tenu les dits propos. Qui dit vrai, qui ment ?

Pour le reste, quand j'ai lu l'article original sur l'absence de Sadi à Yamoussokro l'autre jour, j'étais surpris qu'on y accorde une importance aussi particulière et je me disais que les journaleux camerounais manquent tellement de matière qu'ils s'attardent sur des trucs secondaires.

Là, je vois que la rédaction de Mutation considère cela comme un fait politique suffisamment historique pour qu'il faille lui consacrer un article entier. Et des coups de fil nombreux sur le sujet. Surprenant. Et je ne comprends même pas pourquoi les politiciens s'attardent à répondre à ce genre de choses, notamment le SG de Sadi, sachant qu'il n'a rien dit de gravissime.

Citation:
Démenti : a propos de René Sadi et du voyage de Yamoussoukro

Le secrétaire particulier du ministre Sg Rdpc a écrit à Mutations.

Monsieur le Directeur,

Dans votre parution du mardi 24 mai 2011 (Journal Mutation N°2913), vous avez entrepris de rechercher les explications sur l’absence du Ministre René Sadi, de la suite qui accompagné le président Paul Biya à Yamoussoukro le 21 Mai 2011, à l’occasion de l’investiture du Président élu de Côte d’Ivoire, Alhassan Ouattara.

Dans l’article y relatif, (page 3 du journal), vous avez prétendu que le Chef du secrétariat particulier du Ministre Sadi que je suis s’est prononcé en ces termes : « «C’est au chef de l’Etat de décider sur qui doit faire partie de sa compagnie. Pour une visite-flash comme celle de Yamoussoukro, je ne pense pas qu’il devait se faire accompagner par 15 à 20 personnes, avec les dépenses que cela comporte. Et puis, dans la perspective des prochaines échéances électorales, le Ministre SADI a des responsabilités importantes, notamment en qualité de secrétaire général du comité central du RDPC. Le chef de l’Etat peut juger qu’il est plus judicieux qu’il se consacre entièrement à ces responsabilités, au lieu d’effectuer un voyage-flash avec lui à YAMOUSSOUKRO ».

Je tiens à dire et à vous faire dire que ces propos ne sont pas de moi. Au demeurant, je n’ai jamais eu un entretien sur le sujet avec votre organe de presse, ni d’ailleurs, avec qui que ce soit.

Aussi vous demande-je de publier immédiatement la présente note de démenti dans votre prochaine parution, faute de quoi, je me verrais obligé d’engager une procédure judiciaire contre votre organe de presse et le rédacteur de cet article.
Je vous invite, pour finir, à plus de professionnalisme dans l’exercice de votre métier et vous adresse, malgré tout, mes salutations.

MGBALE MGBATOU HAMADOU
Chef du secrétariat particulier du ministre secrétaire général du comité central du Rdpc
Tel : 77 15 19 95

Note de la rédaction

Le constat de l’absence de M. Sadi dans une délégation accompagnant le chef de l’Etat est-il un sujet tabou pour la presse camerounaise ? Cette question s’impose en tout cas à nous après le ballet de coups de fil et de correspondances que Mutations reçoit depuis la publication de cette information, que nous persistons à considérer comme un fait politique historique, et donc digne d’être traité dans un média. Nous précisons du reste que nous avons effectivement contacté le secrétaire particulier du ministre Sadi et que ce dernier a répondu comme tel au téléphone. Sur les trois numéros dont nous disposions (99.80.50.80, 77.15.19.95, 75.65.03.42), M. MGBALE MGBATOU HAMADOU, ne reconnaît curieusement que les deux premiers.

En déposant le « Démenti » au journal Mutations jeudi dernier (que nous avons choisi de publier sans changer le moindre mot et en prenant le soin de conserver l’original du document), M Deigui Mgbatane Olivier, qui s’est présenté comme le frère cadet du secrétaire particulier signataire du courrier, nous a cependant indiqué que au cours d’une confrontation interne au cabinet du secrétaire général du comité central du Rdpc, le chef du Protocole de René Sadi a reconnu avoir parlé au reporter de Mutations et s’est reconnu dans les propos publiés par le journal.

En prenant donc acte du démenti et en le remerciant pour ses leçons de professionnalisme et pour ses salutations, malgré tout, nous tenons à indiquer que le propos de l’article était d’informer nos lecteurs et de leur proposer une grille d’analyse qui tienne compte de l’avis de l’entourage du principal concerné. Et que nous ne saurions être tenus pour responsables de quelques dysfonctionnements internes au cabinet du ministre secrétaire général du Rdpc.

la Rédaction

http://www.quotidienmutations.info/politique.php?subaction=showfull&id=1306752771&archive=&start_from=&ucat=1&


Je m'apprêtais à poster le même article.
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Mbindaman



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MessagePosté le: Mon May 30, 2011 5:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Lepez nous au moins le temps de lire et SOPASCAMER dessus non?
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Nji



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MessagePosté le: Mon May 30, 2011 5:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

a défaut de leur intenter une action en justice pour diffammation, il peut au moins les attaquer pour divulgation illégale Laughing d'informations personnelles (numéro de téléphone).
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MessagePosté le: Mon May 30, 2011 6:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mbindaman a écrit:
Lepez nous au moins le temps de lire et SOPASCAMER dessus non?

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MessagePosté le: Mon May 30, 2011 6:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Nji a écrit:
a défaut de leur intenter une action en justice pour diffammation, il peut au moins les attaquer pour divulgation illégale Laughing d'informations personnelles (numéro de téléphone).


Je n'avais même pas fait gaffe. Les gars publient normalement les numéros de notre gars. C'est pas sérieux ça, c'est vraiment le pays.

Emanuel Gustave Samnick disait l'autre jour dans un débat sur les médias au Cameroun qu'il y a trop de "racailles" (c'était son terme) dans le journalisme camerounais et qu'il faut s'en débarrasser.
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