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Evènements en Libye - la coalition attaque
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Le_Mythe
Petit shabbaeur


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MessagePosté le: Mon Oct 31, 2011 4:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Elan, tu as même déja trop parlé et ce que tu dis, tout le monde ici en est conscient. Mais il semblerait que les gens préfèrent les crimes propres, occidentaux, plus destructeurs que les crimes sales des crapules africaines. En Irak, depuis l'invasion américaine, l'agression sans raison de l'Irak, nous déplorons 1 million de morts. Ce sont les chiffres d'un génocide

Moi je souhaite porter plainte contre Georges W. Bush, ainsi que contre le pays USA. Ensuite contre Nicolas Sarkozy, Cameron et le pantouflard Berlusconi. Sans oublier les brigands du Quatar, pour crimes contre l'humanité.

Donc si quelqu'un connaît l'adresse ou le numéro d'associations connues gérant ce genre de cas, prière de m'envoyer les coordonnées en mp.

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Waddle



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MessagePosté le: Mon Oct 31, 2011 4:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

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Eloïcha
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MessagePosté le: Mon Oct 31, 2011 8:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le_Mythe a écrit:
Elan, tu as même déja trop parlé et ce que tu dis, tout le monde ici en est conscient. Mais il semblerait que les gens préfèrent les crimes propres, occidentaux, plus destructeurs que les crimes sales des crapules africaines. En Irak, depuis l'invasion américaine, l'agression sans raison de l'Irak, nous déplorons 1 million de morts. Ce sont les chiffres d'un génocide

Moi je souhaite porter plainte contre Georges W. Bush, ainsi que contre le pays USA. Ensuite contre Nicolas Sarkozy, Cameron et le pantouflard Berlusconi. Sans oublier les brigands du Quatar, pour crimes contre l'humanité.

Donc si quelqu'un connaît l'adresse ou le numéro d'associations connues gérant ce genre de cas, prière de m'envoyer les coordonnées en mp.
En tout cas j' apprécie ta façon d'écrire le mythe, tu parles bien, en plus tu as un langage très simple accessible pour des personnes comme moi. Merci en tout cas.
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Vaness
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MessagePosté le: Mon Oct 31, 2011 8:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le_Mythe a écrit:
Elan, tu as même déja trop parlé et ce que tu dis, tout le monde ici en est conscient. Mais il semblerait que les gens préfèrent les crimes propres, occidentaux, plus destructeurs que les crimes sales des crapules africaines. En Irak, depuis l'invasion américaine, l'agression sans raison de l'Irak, nous déplorons 1 million de morts. Ce sont les chiffres d'un génocide

Moi je souhaite porter plainte contre Georges W. Bush, ainsi que contre le pays USA. Ensuite contre Nicolas Sarkozy, Cameron et le pantouflard Berlusconi. Sans oublier les brigands du Quatar, pour crimes contre l'humanité.

Donc si quelqu'un connaît l[b]'adresse
ou le numéro d'associations connues gérant ce genre de cas, prière de m'envoyer les coordonnées en mp.[/b]



la CPI mais elle ne s'occupe pas de ce genre de dossiers !
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light
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MessagePosté le: Mon Oct 31, 2011 10:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Vaness a écrit:
Le_Mythe a écrit:
Elan, tu as même déja trop parlé et ce que tu dis, tout le monde ici en est conscient. Mais il semblerait que les gens préfèrent les crimes propres, occidentaux, plus destructeurs que les crimes sales des crapules africaines. En Irak, depuis l'invasion américaine, l'agression sans raison de l'Irak, nous déplorons 1 million de morts. Ce sont les chiffres d'un génocide

Moi je souhaite porter plainte contre Georges W. Bush, ainsi que contre le pays USA. Ensuite contre Nicolas Sarkozy, Cameron et le pantouflard Berlusconi. Sans oublier les brigands du Quatar, pour crimes contre l'humanité.

Donc si quelqu'un connaît l[b]'adresse
ou le numéro d'associations connues gérant ce genre de cas, prière de m'envoyer les coordonnées en mp.[/b]



la CPI mais elle ne s'occupe pas de ce genre de dossiers !


si si mais slmt des Etats qui ont ratifié le statut de la cpi (court penal des idiots ) .. les US , russie , Chine ,Israel... ne peuvent pas commettre une tel bêtise Smile...

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Vaness
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MessagePosté le: Mon Oct 31, 2011 10:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

light a écrit:
Vaness a écrit:
Le_Mythe a écrit:
Elan, tu as même déja trop parlé et ce que tu dis, tout le monde ici en est conscient. Mais il semblerait que les gens préfèrent les crimes propres, occidentaux, plus destructeurs que les crimes sales des crapules africaines. En Irak, depuis l'invasion américaine, l'agression sans raison de l'Irak, nous déplorons 1 million de morts. Ce sont les chiffres d'un génocide

Moi je souhaite porter plainte contre Georges W. Bush, ainsi que contre le pays USA. Ensuite contre Nicolas Sarkozy, Cameron et le pantouflard Berlusconi. Sans oublier les brigands du Quatar, pour crimes contre l'humanité.

Donc si quelqu'un connaît l[b]'adresse
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Si je sais. Je faisais de l'ironie.
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Waddle



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MessagePosté le: Fri Nov 04, 2011 12:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sur le fameux attentat de Lockerbie (un avion abattu avec 270 passagers), qui a toujours été attribué à Kadhafi par les médias, et qui est l'élément de base utilisé pour dire que Kadhafi était un terroriste:

http://www.lefigaro.fr/international/2007/10/04/01003-20071004ARTFIG90204-lockerbie_la_cia_aurait_paye_un_temoin.php
Citation:

Lockerbie : la CIA aurait payé un témoin

la CIA a offert deux millions de dollars à un témoin clé du procès de l'attentat de Lockerbie. Cette nouvelle révélation du quotidien écossais The Herald ajoute aux doutes sur la condamnation de l'agent libyen Abdelbasset al-Megrahi, une semaine avant l'audience qui doit fixer la date de son procès en appel. Ce haut responsable des services secrets de Tripoli purge une peine de prison à vie en Écosse, après sa condamnation en 2001 pour le meurtre de 270 personnes dans l'explosion d'un Boeing de la Pan Am en décembre 1988.

Fin juin, la commission de révision de la justice écossaise l'a autorisé à faire appel. Entre autres éléments, les juges ont décelé des incohérences dans le témoignage du propriétaire d'une boutique de vêtements de Malte, Tony Gauci. Ce dernier avait reconnu en Megrahi l'acheteur de plusieurs vêtements dont des fragments avaient été trouvés autour du minuteur de la bombe que le Libyen, selon la thèse de l'accusation, avait placée dans une valise au départ de Malte.

Citant une source « proche du dossier », le quotidien affirme que la police écossaise était au courant de l'offre financière du service américain à Tony Gauci - sans que l'on sache si Gauci l'a acceptée - et l'a certainement transmise au procureur. Celui-ci n'a en revanche pas relayé l'information à la défense. Outre la crédibilité du témoin, celle de l'accusation est une fois de plus mise à mal.

la révélation du Herald a été précédée d'une autre découverte, qui touche elle aussi au coeur de l'accusation et implique également la CIA. Citant toujours des « sources judiciaires », la presse écossaise a divulgué le contenu d'une clause secrète de la commission de révision. Cette dernière s'était dit obligée de ne pas publier deux des six éléments fondant sa décision. Selon les journaux écossais, la commission a découvert que l'accusation avait, à l'époque de l'enquête, obtenu un document confidentiel en provenance de l'étranger, relatif au fameux minuteur. Les juges de la commission de révision ont obtenu l'accès à ce document, mais ont décidé de ne pas le diffuser. Une atteinte aux droits de la défense qui devrait fournir des munitions supplémentaires aux avocats de Megrahi lors du procès en appel.

Couac judiciaire

Que contenait ce fameux document ? L'un des principaux sceptiques de la thèse libyenne, le professeur de droit Robert Black, qui fut pourtant l'architecte du procès de 2001, a son idée. « Il pourrait s'agir de la preuve que la CIA avait en sa possession, à l'époque de l'enquête, des minuteurs similaires à celui qui a été présenté au procès comme ayant été trouvé dans l'épave de l'avion », explique-t-il au Figaro.
Le document ne confirmerait donc pas explicitement la déclaration spectaculaire d'un ingénieur en électronique suisse, Ulrich Lumpert. Ce dernier a juré en juillet, devant notaire, avoir lui-même remis le minuteur, il y a dix-huit ans, « à une personne liée à l'enquête ». Contactée, la CIA n'avait pas répondu à l'heure où nous mettions sous presse. Ce nouveau couac judiciaire apporte toutefois de l'eau au moulin de ceux qui accusent un groupuscule palestinien installé en Syrie, le FPLP-commandement général.

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Vaness
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MessagePosté le: Fri Nov 04, 2011 10:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Seif s'est rendu?/ a été assassiné?

Et que devient la Libye? Que disent les grands médias? ça fait un bout je ne suis pas les actu
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Le_Mythe
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MessagePosté le: Sat Nov 05, 2011 1:16 am    Sujet du message: Répondre en citant

Les nouveaux démocrates de Lybie s'illustrent tous les jours, en représailles aux tribus restées fidèles au Guide de la révolution lybienne.

J'ai lu qu'ils avaient profané la tombe de la mère du Guide et brûler ce qu'ils ont trouvé. Ils pillent, tuent et violent, selon les normes des droits de l'homme.

Les zorros occidentaux sont pour l'instant bien calmes, je n'ai vu pour l'instant aucune réaction des robins des bois des temps modernes.

Seif pour l'instant serait protégé au Niger par les touaregs, qui chercheraient à le faire aller vers le nord du Mali.

Sinon pour ceux qui sont intéressés, Israël est en train de préparer une douce attaque sur l'Iran. Je cherche encore les raisons de cette future attaque mais je ne les trouve pas. Israël non plus. Mais bon, je suppose que ce n'est pas grave ça. Bush a bien pris un rapport d'un étudiant pour aller ruiner un pays, qui plus de 7 ans après, ne s'en est toujours pas remis.

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Waddle



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MessagePosté le: Sun Nov 06, 2011 5:02 am    Sujet du message: Répondre en citant

Vaness a écrit:
Seif s'est rendu?/ a été assassiné?

Et que devient la Libye? Que disent les grands médias? ça fait un bout je ne suis pas les actu


Les grands médias ne disent plus grand chose, ils n'ont plus d'intéressant à se mettre sous la dent.

Seif ne s'est pas rendu, et il semble que des combats reprennent, maintenant que l'OTAN est parti.

Wait and see.
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Professeur Moriarty
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MessagePosté le: Sun Nov 06, 2011 11:33 am    Sujet du message: Répondre en citant

Waddle a écrit:

Les grands médias ne disent plus grand chose, ils n'ont plus d'intéressant à se mettre sous la dent.

Seif ne s'est pas rendu, et il semble que des combats reprennent, maintenant que l'OTAN est parti.

Wait and see.

Waddle, Je crois ke les grands média n'en parle plus simplement parcek'il faut rapidement oublier tous les crimes commis. Il détournent simplement l'attention ailleurs, le temps pour leur complices ki sont sur le terrain d’enterrer rapidement les preuves et de présenter le visage d'un pays "libre", "fière", et "prospère".
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yebokolo
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MessagePosté le: Sun Nov 06, 2011 12:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Waddle a écrit:
Vaness a écrit:
Seif s'est rendu?/ a été assassiné?

Et que devient la Libye? Que disent les grands médias? ça fait un bout je ne suis pas les actu


Les grands médias ne disent plus grand chose, ils n'ont plus d'intéressant à se mettre sous la dent.

Seif ne s'est pas rendu, et il semble que des combats reprennent, maintenant que l'OTAN est parti.

Wait and see.


J'ai lu quelque part hier (sans relever les références) que Saif était aux confins de la Libye du Tchad et du Niger, accompagné de tribus Touareg qui tenteraient de la faire passer dans un des pays riverains de la Libye.

Le désert est vaste et si Saif n'est pas dépourvu de moyens, il peut tenter de faire un truc du genre AQMI............

C'est juste une idée qui vient de me traverser l'esprit.

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Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre. Marc Aurèle
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Elan D'Anjou De PimPim



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MessagePosté le: Mon Nov 07, 2011 1:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Le livre de Bernard-Henri Lévy consacré à la guerre en Libye («la guerre sans l’aimer », Grasset) sortira mercredi en librairie. Voici, en avant-première, les cinq informations inédites contenues dans l’ouvrage.


1 - En juin dernier, la France a reconnu avoir livré des armes aux rebelles libyens mais, selon les annonces officielles, il ne s'agissait que d’une aide ponctuelle distribuée fin mai aux combattants du Djebel Nafoussa. D'après BHL, bien d’autres livraisons ont eu lieu à d’autres endroits et beaucoup plus tôt.

Le 16 avril, Nicolas Sarkozy reçoit en secret le chef militaire de la rébellion libyenne, le général Younes, celui-là même qui sera assassiné quelques semaines plus tard. Younes lui demande des armes. Mais « nous vous aidons déjà, lui répond le président français. Nous avons livré, nous vous livrons, beaucoup de choses… (…) Nous livrons à travers le Qatar, bien sûr. Mais cela ne trompe personne. Tout le monde sait que les armes livrées par le Qatar sont des armes livrées par la France. Est-ce que quelqu’un, parmi vous, imagine une seule seconde que, quand on dit « des armes livrées par le Qatar », c’est le Qatar qui envoie les armes ? »


2 - la France a toujours nié avoir envoyé des soldats au sol, y compris des instructeurs. Or, ce même 16 avril, Nicolas Sarkozy demande à son conseiller diplomatique : « Nous en avons combien, au juste, des instructeurs français au sol ? » Après la réponse « inaudible » du diplomate, le président enchaîne à l’adresse du général Younes : « Peu importe le nombre exact. Des Français parlant arabe, on vous en a mis un certain nombre. On va, dans les jours ou les semaines qui viennent, en mettre encore. »


3 - la France n’a jamais reconnu avoir envoyé des forces spéciales sur le terrain. Or, recevant le président du CNT, Mustafa Abdeljalil, Nicolas Sarkozy aurait accepté, selon BHL, l’envoi « de commandos d’élite ». Combien ? Le philosophe écrit qu’il a suggéré au Libyen de « demander trois cents forces spéciales, à partager avec la Grande-Bretagne, pour guider les frappes, entraîner les commandos d’élites libyens et, le moment venu, prendre Koufra. » BHL écrit que le président de la République a donné « satisfaction partielle » de cette requête.


4 - Presque jusqu’à la fin de la guerre, les alliés ont épargné une cible stratégique : « la piste d’aviation privée du Colonel » située dans sa ville-bunker de Bab al-Azizia. L’ambassadeur de Grande-Bretagne en France explique à BHL pourquoi cette piste et l’avion personnel de Kadhafi ont été volontairement épargnés. « Le message [à Kadhafi] est double. D’abord : vous avez une porte de sortie (….). Ensuite : si vous vous réveillez un beau matin en apprenant qu’une bombe anglaise ou française a endommagé votre piste privée, alors oui cela voudra dire que vous êtes fait. »


5 – a en croire BHL, les soldats français ont joué un rôle considérable dans la chute de Tripoli. Non seulement, l’aviation française, sous contrôle de l’Otan, a bombardé une vingtaine de cibles identifiées en commun avec le CNT, mais les forces spéciales françaises ont participé à l’opération sur le terrain. Le 17 août, Nicolas Sarkozy téléphone à BHL. « Il m’annonce que des armes sont arrivées, la nuit dernière, par la mer, de Misrata à Tripoli et que le Jour Zéro approche. » Quatre jours plus tard, c’est le soulèvement de la capitale libyenne. BHL écrit : « Eléments des Forces spéciales françaises, émiraties et, dans une moindre mesure, anglaises à la manœuvre. » C'est à dire à la direction des opérations. Comment ? Il n’en dit pas plus.



http://globe.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/11/07/libye-les-cinq-revelations-du-livre-de-bhl.html


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Waddle



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MessagePosté le: Thu Nov 10, 2011 11:27 am    Sujet du message: Répondre en citant

C'est un peu long mais ça vaut le détour:

http://news.abidjan.net/h/395655.html

Citation:
LES MENSONGES de la GUERRE de L’OCCIDENT CONTRE la LIBYE

Par Jean-Paul Pougala (*)

a - Les vraies raisons de la guerre en Lybie

1-Premier satellite Africain RASCOM 1

C’est la Libye de Kadhafi qui offre à toute l’Afrique sa première vraie révolution des temps modernes :
assurer la couverture universelle du continent pour la téléphonie, la télévision, la radiodiffusion et de
multiples autres applications telles que la télémédecine et l’enseignement à distance ; pour la première
fois, une connexion à bas coût devient disponible sur tout le continent, jusque dans les zones rurales grâce
au système par pont radio WMAX.
L’histoire démarre en 1992 lorsque 45 pays africains créent la société RASCOM pour disposer d’un
satellite africain et faire chuter les coûts de communication sur le continent. Téléphoner de et vers
l’Afrique est alors le tarif le plus cher au monde, parce qu’il y avait un impôt de 500 millions de dollars
que l’Europe encaissait par an sur les conversations téléphoniques même à l’intérieur du même pays
africain, pour le transit des voix sur les satellites européens comme Intelsat. Un satellite africain coûtait
juste 400 millions de dollars payable une seule fois et ne plus payer les 500 millions de location par an.
Quel banquier ne financerait pas un tel projet ? Mais l’équation la plus difficile à résoudre était : comment
l’esclave peut-il s’affranchir de l’exploitation servile de son maître en sollicitant l’aide de ce dernier pour
y parvenir ? Ainsi, la Banque Mondiale, le FMI, les USA, l’Union Européenne ont fait miroiter
inutilement ces pays pendant 14 ans.

C’est en 2006 que Kadhafi met fin au supplice de l’inutile mendicité aux prétendus bienfaiteurs
occidentaux pratiquant des prêts à un taux usuraire; le guide Libyen a ainsi mis sur la table 300 millions
de dollars, la Banque Africaine de Développement a mis 50 millions, la Banque Ouest Africaine de
Développement, 27 millions et c’est ainsi que l’Afrique a depuis le 26 décembre 2007 le tout premier
satellite de communication de son histoire.
Dans la foulée, la Chine et la Russie s’y sont mises, cette fois
en cédant leur technologie et ont permis le lancement de nouveaux satellites, Sud-Africain, Nigérian,
Angolais, Algérien et même un deuxième satellite africain est lancé en juillet 2010. Et on attend pour
2020, le tout premier satellite technologiquement 100% africain et construit sur le sol africain, notamment
en Algérie. Ce satellite est prévu pour concurrencer les meilleurs du monde, mais à un coût 10 fois
inférieur, un vrai défi.

Voilà comment un simple geste symbolique de 300 petits millions peut changer la vie de tout un
continent. la Libye de Kadhafi a fait perdre à l’Occident, pas seulement 500 millions de dollars par an
mais les milliards de dollars de dettes et d’intérêts que cette même dette permettait de générer à l’infini et
de façon exponentielle, contribuant ainsi à entretenir le système occulte pour dépouiller l’Afrique.


2. Fond Monétaire Africain, Banque Centrale Africaine, Banque Africaine des Investissements

Les 30 milliards de dollars saisis par M. Obama appartiennent à la Banque Centrale Libyenne et prévu
pour la contribution libyenne à la finalisation de la fédération africaine à travers 3 projets phare :

- la Banque Africaine d’Investissement à Syrte en Libye,
- la création dès ce 2011 du Fond Monétaire Africain avec un capital de 42 milliards de dollars avec
Yaoundé pour siège,
- la Banque Centrale Africaine avec le siège à Abuja au Nigeria dont la première émission de la monnaie
africaine signera la fin du Franc CFA grâce auquel Paris a la main mise sur certains pays africains depuis
50 ans.

On comprend dès lors et encore une fois la rage de Paris contre Kadhafi. Le Fond Monétaire Africain doit
remplacer en tout et pour tout les activités sur le sol africain du Fond Monétaire International qui avec
seulement 25 milliards de dollars de capital a pu mettre à genoux tout un continent avec des privatisations
discutables, comme le fait d’obliger les pays africains à passer d’un monopole publique vers un monopole
privé.
Ce sont les mêmes pays occidentaux qui ont frappés à la porte pour être eux aussi membres du Fond
Monétaire africain et c’est à l’unanimité que le 16-17 décembre 2010 à Yaoundé les Africains ont
repoussé cette convoitise, instituant que seuls les pays africains seront membres de ce FMA.
Il est donc évident qu’après la Libye la coalition occidentale déclarera sa prochaine guerre à l’Algérie,
parce qu’en plus des ses ressources énergétiques énormes, ce pays a une réserve monétaire de 150
milliards d’Euros. Ce qui devient la convoitise de tous les pays qui bombardent la Libye et qui ont tous
quelque chose en commun, ils sont tous financièrement en quasi faillite, les USA à eux seuls ont 14.000
Milliards de dollars de dettes, la France, la Grande Bretagne et l’Italie ont chacun environ 2.000
milliards de dettes publiques alors que les 46 pays d’Afrique Noire ont au total moins de 400 milliards de
dollars de dettes publiques.
Créer des fausses guerres en Afrique dans l’espoir de trouver de l’oxygène
pour continuer leur apnée économique qui ne fait que s’empirer ne fera qu’enfoncer les Occidentaux dans
leur déclin qui a pris son envol en 1884, lors de la fameuse Conférence de Berlin. Car comme l’avait
prédit l’économiste Américain Adams Smith en 1865, dans son soutient à Abraham Lincoln pour
l’abolition de l’esclavage, «l’économie de tout pays qui pratique l’esclavage des noirs est en train
d’amorcer une descente vers l’enfer qui sera rude le jour où les autres nations vont se réveiller »

3- Unions régionales comme frein à la création des Etats Unis d'Afrique

Pour déstabiliser et détruire l’union Africaine qui va dangereusement (pour l’Occident) vers les Etats-
Unis d’Afrique avec la main de maître de Kadhafi, l’Union Européenne a d’abord tenté sans y parvenir la
carte de la création de l’UPM (Union Pour la Méditerranée) Il fallait à tout prix couper l’Afrique du Nord
du reste de l’Afrique en mettant en avant les mêmes thèses racistes du 18-19ème siècle selon lesquelles les
populations africaines d’origine Arabes seraient plus évoluées, plus civilisées que le reste du continent.
Cela a échoué parce que Kadhafi a refusé d’y aller. Il a compris très vite le jeu à partir du moment où on
parlait de la Méditerranée en associant quelques pays africains sans en informer l’Union Africaine, mais
en y invitant tous les 27 pays de l’Union Européenne.

L’UPM sans le principal moteur de la fédération africaine était foirée avant même de commencer, un
mort-né avec Sarkozy comme Président et Mubarack, le vice-président. Ce que Alain Juppé tente de
relancer, tout en misant sur la chute de Kadhafi, bien sur. Ce que les dirigeants Africains ne comprennent
pas est que tant que ce sera l’Union Européennes à financer l’Union Africaine, on sera toujours au point
de départ, car dans ces conditions, il n’y aura pas d’effective indépendance. C’est dans le même sens que
l’Union Européenne a encouragé et financé les regroupements régionaux en Afrique. Il était évident que la
CEDEAO qui a une Ambassade à Bruxelles et qui tire l’essentiel de son financement de l’UE, est un
obstacle majeur contre la fédération africaine. C’est ce que Lincoln avait combattu dans la guerre de
sécession aux Etats-Unis, parce qu’à partir du moment où un groupe de pays se retrouvent autour d’une
organisation politique régionale, cela ne peut que fragiliser l’organe central. C’est ce que l’Europe voulait
et c’est ce que les Africains n’ont pas compris en créant coup sur coup, la COMESA, l’UDEAC, la SADC
et le Grand Maghreb qui n’a jamais fonctionné encore une fois grâce à Kadhafi qui lui l’avait très bien
compris.

4-Kadhafi, l'Africain qui a permis de laver l'humiliation de l'Apartheid

Kadhafi est dans le coeur de presque tous les Africains comme un homme très généreux et humaniste pour
son soutien désintéressé a la bataille contre le régime raciste d’Afrique du Sud. Si Kadhafi avait été un
homme égoïste, rien ne l’obligeait à attirer sur lui les foudres des occidentaux pour soutenir
financièrement et militairement l’ANC dans sa bataille contre l’apartheid.

C’est pour cela que à peine libéré de ses 27 ans de prisons, Mandela décide d’aller rompre l’embargo des
Nations Unis contre la Libye le 23 Octobre 1997
. a cause de cet embargo même aérien, depuis 5 longues
années aucun avion ne pouvait atterrir en Libye. Pour y arriver, Il fallait prendre un avion pour la Tunisie ;
arriver à Djerba et continuer en voiture pendant 5 heures pour Ben Gardane, passer la frontière et
remonter en 3 heures de route par le désert jusqu’à Tripoli. Ou alors, passer par Malte et faire la traversée
de nuit, sur des bateaux mal entretenus jusqu’à la côte libyenne.

Un calvaire pour tout un peuple, juste pour punir un seul homme. Mandela décida de rompre cette
injustice et répondant a l’ex Président Américain Bill Clinton, qui avait jugé cette visite «malvenue», il
s’insurgea : «Aucun Etat ne peut s'arroger le rôle de gendarme du monde, et aucun Etat ne peut
dicter aux autres ce qu'ils doivent faire »
. il ajouta : « ceux-là qui hier étaient les amis de nos
ennemis, ont aujourd’hui le toupet de me proposer de ne pas visiter mon frère Kadhafi, ils nous
conseillent d’être ingrats et d’oublier nos amis d’hier »
. En effet, pour l’Occident, les racistes
d’Afrique du Sud étaient leurs frères qu’il fallait protéger. C’est pour cela que tous les membres de l’Anc
étaient considérés des dangereux terroristes, y compris Nelson Mandela.
Il faudra attendre le 2 Juillet
2008, pour que le Congrès Américain vote une loi pour rayer le nom de Nelson Mandela et de ses
camarades de l’ANC de cette liste noire, pas parce qu’ils ont compris la bêtise d’une telle liste, mais parce
qu’on voulait faire un geste pour les 90 ans de Nelson Mandela.
Si les Occidentaux sont aujourd’hui
repentis de leur soutient d’hier aux ennemis de Mandela et sont vraiment sincères lorsqu’on lui donnent
des noms de rue et de places, comment continuer à faire la guerre à celui qui a permis la victoire de
Mandela et son peuple, Kadhafi ?

B- Ceux qui veulent exporter la démocratie sont ils des démocrates?

Et si la Libye de Kadhafi était plus démocratique que les USA, la France, la Grande Bretagne et tous ceux
qui font la guerre pour exporter la démocratie en Libye ? Le 19 Mars 2003, le Président Georges Bush
lance les bombes sur la tête des Iraquiens avec le prétexte d’y exporter la démocratie. Le 19 Mars 2011,
c’est-à-dire 8 ans plus tard et jour pour jour, c’est le Président Français qui lance ses bombes sur la tête
des Libyens avec le même prétexte de leur offrir la démocratie. Monsieur Obama, Prix Nobel de la Paix
2009 et président des Etat Unis d’Amérique, pour justifier qu’il procède à un déferlement de missiles
Cruise de ses sous-marins sur la tête des Libyens a dit que c’était pour chasser le dictateur Kadhafi du
pouvoir et y instaurer la démocratie.

la question que tout être humain doté de la moindre capacité intellectuelle de jugement et d’appréciation ne
peut s’empêcher de se poser est : ces pays comme la France, l’Angleterre, les USA, l’Italie, la Norvège, le
Danemark, la Pologne dont la légitimité pour aller bombarder les Libyens se base sur le seul fait de s’être
autoproclamés « pays démocratiques » sont-ils réellement démocratiques ? Si oui, sont-ils plus
démocratiques que la Libye de Kadhafi ? la réponse, sans équivoque est NON, pour la simple et bonne
raison que la démocratie n’existe pas. Ce n’est pas moi qui l’affirme, mais celui-là même dont la ville
natale, Genève abrite l’essentiel du commandement des Nations Unies. Il s’agit bien entendu de Jean-
Jacques Rousseau né à Genève en 1712 qui affirme dans le chapitre IV du Livre III de son très célèbre «
Contrat Social » que : « il n'a jamais existé de véritable démocratie, et il n'en existera jamais». Pour
qu’un état soit véritablement démocratique Rousseau pose 4 conditions selon lesquelles la Libye de
Kadhafi est même de loin plus démocratique que les Etats-Unis d’Amérique, la France et tous les autres
qui prétendent lui exporter la démocratie à savoir :

1- Dimension de l’Etat : plus un état est grand, moins il peut être démocratique, pour Rousseau l’Etat doit
être très petit pour que le peuple soit facile à rassembler et que chaque citoyen puisse aisément connaître
tous les autres. Avant donc de faire voter les gens, il faut s’assurer que chacun connaisse tous les autres
sans quoi voter pour voter est un acte dénué de tout fondement démocratique, c’est un simulacre de
démocratie pour élire un dictateur. la structure de l’organisation de l’Etat Libyen se fonde sur une base
tribale qui regroupe par définition le peuple en de petites entités. Le sentiment démocratique est plus
présent dans une tribu, dans un village que dans une grande Nation, parce que le fait que tout le monde se
connaisse et que la vie tourne autour des mêmes points communs apporte une sorte d’autorégulation,
d’autocensure même pour peser à chaque instant, la réaction ou la contre-réaction des autres membres
pour ou contre les opinions qu’on peut avoir. Sous cet angle, c’est la Lybie qui répond le mieux aux
exigences de Rousseau, ce qu’on ne peut pas dire de même pour les Etats-Unis d’Amérique, la France ou
la Grande Bretagne, des sociétés fortement urbanisées où la majorité des voisins ne se disent même pas
bonjour et donc ne se connaissent pas, même vivant cote-à-cote pendant 20 ans.
Dans ces pays, on est passé directement à l’étape suivante : « le vote » qu’on a malignement sanctifié afin
de faire oublier que ce vote est inutile à partir du moment où je m’exprime sur l’avenir d’une nation sans
en connaitre ses membres. On est ainsi arrivé jusqu’à la bêtise du vote des citoyens vivant à l’étranger.
Se connaitre et se parler est la condition essentielle de la communication pour le débat démocratique qui
précède toute élection.

2- Il faut la simplicité des moeurs et des comportements pour éviter que l’on passe l’essentiel du temps à
parler de justice, de tribunal pour trouver des solutions aux multitudes querelles d’intérêts divers qu’une
société trop complexe fait naitre naturellement. Les Occidentaux se dé finissement comme des pays
civilisés, donc aux moeurs complexes et la Libye comme pays dit primitif, c’est-à-dire aux meurs simples.
Sous cet angle, encore une fois, c’est la Libye qui répondrait mieux aux critères démocratiques de
Rousseau que tous ceux qui prétendent lui donner des leçons de démocratie. Dans une société complexe,
les trop nombreux conflits sont résolus par la loi du plus fort, puisque celui qui est riche évite la prison
parce qu’il peut se permettre un meilleur avocat et surtout, orienter l’appareil répressif de l’état contre
celui qui vole une banane dans un supermarché, plutôt que le délinquant financier qui fait crouler une
banque. Dans une ville comme New York où 75% de la population est blanche, 80% des postes de cadres
sont occupés par des Blancs et ils ne sont que 20% des personnes en prison.

3- L’égalité dans les rangs et dans les fortunes. Il suffit de voir le classement FORBES 2010 pour voir
quels sont les noms des personnes les plus riches de chacun des pays qui jette la bombe sur la tête des
Libyens et voir la différence avec le salaire le plus bas dans chacun des pays et faire de même pour la
Libye pour comprendre qu’en matière de redistribution de la richesse du pays, c’est à la Libye d’exporter
son savoir faire à ceux qui la combattent et non le contraire. Même sous cet angle, selon Rousseau, la
Libye serait plus démocratique que ceux qui veulent pompeusement lui exporter la prétendue démocratie.
Aux Etats-Unis 5% de la population possèdent 60% de la richesse nationale. C’est le pays le plus
déséquilibré, le plus inégal du monde.

4- PAS de LUXE.
Pour Rousseau pour qu’il y ait la démocratie dans un pays, il ne faut pas qu’il y ait de
luxe parce que selon lui, le luxe rend nécessaire la richesse et cette dernière devient la vertu, l’objectif à
atteindre à tout prix et non le bonheur du peuple, « le luxe corrompt à la fois le riche et le pauvre, l'un
par la possession, l'autre par la convoitise ; il vend la patrie à la mollesse, à la vanité ; il ôte à l'Etat
tous ses citoyens pour les asservir les uns aux autres, et tous à l'opinion ». Ya-t-il plus de luxe en
France ou en Libye ? Ce rapport d’asservissement des employés qui sont poussés jusqu’au suicide les
employés mêmes des entreprises publiques ou semi-publique, pour des raisons de rentabilité et donc de
possession de luxe d’une des parties est-il plus criant en Libye ou en Occident
?
Le sociologue Américain C. Wright Mills a décrit en 1956 la démocratie américaine comme « la
dictature des élites ». Selon Mills, les Etats-Unis d’Amérique ne sont pas une démocratie parce qu’en
définitive, c’est l’argent qui y parle dans les élections et non le peuple. Le résultat de chaque élection y est
l’expression de la voix de l’argent et non la voix du peuple. Après Bush-père et Bush-fils, pour les
primaires républicaines de 2012, on parle déjà de Bush-benjamin. En plus, si le pouvoir politique se base
sur la bureaucratie, Max Weber fait remarquer qu’il y a 43 millions de fonctionnaires et militaires aux
Etats-Unis qui commandent effectivement le pays, mais qui n’ont été votés par personne et qui ne
répondent pas directement au peuple de leurs activités. Une seule personne (un riche) est donc votée mais
le vrai pouvoir sur le terrain est tenue par une seule caste de riches qui ne résulte purement et simplement
que de nominations comme les ambassadeurs, les généraux de l’armée etc...

Combien de personnes dans les pays autoproclamés « démocratiques » savent qu’au Pérou la constitution
interdit un deuxième mandat consécutif au président de la république sortant ? Combien de personnes
savent qu’au Guatemala, non seulement le président sortant ne doit plus jamais se présenter comme
candidat à cette fonction, mais qu’en plus à aucun degré de parenté, aucun membre de sa famille ne pourra
plus prétendre à cette fonction ? Combien savent que le Rwanda est le pays qui intègre politiquement le
mieux les femmes au monde avec 49% de parlementaires femmes ? Combien savent que dans le
classement de la CIA 2007, sur 10 pays les mieux gérés au monde, 4 sont Africains ? Avec la palme d’or à
la Guinée équatoriale dont la dette publique ne représente que 1,14% de son PIB.

la guerre civile, les révoltes, les rebellions sont les ingrédients d’un début de démocratie soutient
Rousseau. Parce que la démocratie n’est pas une fin, mais un processus permanent pour réaffirmer les
droits naturels des humains que dans tous les pays du monde (sans exception) une poignée d’hommes et
de femmes, confisquant le pouvoir du peuple, l’oriente pour se maintenir aux affaires. On trouve ici et là
des formes de castes qui usurpent le mot « démocratie » qui doit être cet idéal vers lequel tendre et non un
label à s’approprier ou un refrain à vanter parce qu’on est juste capable de crier plus fort que les autres. Si
un pays est calme comme la France ou les Etats-Unis, c’est-à-dire sans aucune révolte, pour Rousseau cela
veut tout simplement dire que le système dictatorial est suffisamment répressif pour empêcher toute
tentative de rébellion. Si les Libyens se révoltent, ce n’est pas une mauvaise chose. C’est prétendre que les
peuples acceptent stoïquement le système qui les opprime partout dans le monde sans réagir qui est très
mauvais. Et Rousseau de conclure : « Malo periculosam libertatem quam quietum servitium -
traduction : S'il y avait un peuple de dieux, il se gouvernerait démocratiquement. Un gouvernement
si parfait ne convient pas à des hommes ». Dire qu’on tue les Libyens pour leur bien est un leurre.

C- Quelles leçons pour l'Afrique?

Après 500 ans de relations de dominateur et de dominé avec l’Occident, il est dès lors prouvé que nous
n’avons pas les mêmes critères pour définir le bon et le méchant. Nous avons des intérêts profondément
divergents. Comment ne pas déplorer le Oui de 3 pays africains au sud du Sahara, Nigeria, Afrique du Sud
et Gabon pour la résolution 1973 inaugurant la nouvelle forme de colonisation baptisée « protection des
peuples », validant la théorie raciste que les Européens véhiculent depuis le 18ème siècle selon laquelle
l’Afrique du Nord n’a rien à partager avec l’Afrique Subsaharienne, l’Afrique du nord serait ainsi plus
évoluée, plus cultivée et plus civilisée que le reste de l’Afrique. Tout se passe comme si la Tunisie,
l’Egypte, la Libye, l’Algérie ne faisaient pas partie de l’Afrique. Même les Nations Unies semblent
ignorer la légitimité de l’Union Africaine sur ses états membres. L’objectif est d’isoler les pays d’Afrique
subsaharienne afin de mieux les fragiliser et les tenir sous contrôle. En effet, dans le capital du nouveau
Fond Monétaire Africain (FMA), l’Algérie avec 16 milliards de dollars et la Libye avec 10 milliards de
dollars contribuent à eux tous seuls pour près de 62% du capital qui est de 42 milliards de Dollars. Le
premier pays d’Afrique subsaharienne et les plus peuplés, le Nigeria suivi de l’Afrique du Sud arrivent
très loin derrière avec 3 milliards de dollars chacun.

C’est très inquiétant de constater que pour la première fois de l’histoire des Nations Unies, on a déclaré la
guerre à un peuple sans avoir exploré au préalable la moindre piste pacifique pour solutionner le
problème.


L’Afrique a-t-elle encore sa place dans une telle organisation ? Le Nigeria et l’Afrique du Sud sont
disposés à voter OUI à tout ce que l’Occident demande, parce qu’ils croient naïvement aux promesses des
uns et des autres de leur donner une place de membre permanent au Conseil de Sécurité avec le même
droit de veto. Ils oublient tous les deux que la France n’a aucun pouvoir de leur attribuer le moindre poste.
Si elle l’avait, il y a belle lurette que Mitterrand l’aurait faite pour l’Allemagne de Helmut Kohl. la
reforme des Nations Unies n’est pas à l’ordre du jour. la seule manière de compter, est la méthode
chinoise : tous les 50 pays africains doivent quitter les Nations Unies.
Et s’ils doivent y retourner un jour,
ne le faire que s’ils ont obtenu ce qu’ils demandent depuis longtemps, un poste pour toute la fédération
africaine, sinon rien.

Cette méthode de la non-violence est la seule arme de justice dont disposent les pauvres et les faibles que
nous sommes. Nous devons tout simplement quitter les Nations Unies, car cette organisation de par sa
configuration, de par sa hiérarchie est aux services des plus forts.

Nous devons quitter les Nations Unies afin de marquer notre réprobation de cette conception du monde
basée uniquement sur l’écrasement du plus faible. Tout au moins ils seront libres de continuer de le faire,
mais pas avec notre signature, pas en rappelant que nous sommes d’accord alors qu’ils savent très bien
qu’ils ne nous ont jamais interrogés. Et même quand nous avons donné notre propre point de vue, comme
la rencontre de samedi 19/3 à Nouakchott avec la déclaration sur la contrariété à l’action militaire, ceci a
été passé tout simplement sous silence pour aller accomplir le forfait de bombarder le peuple africain.
Ce qui arrive aujourd’hui est le scénario déjà vu auparavant avec la Chine. Aujourd’hui, on reconnaît le
gouvernement Ouattara, on reconnaît le gouvernement des insurgés en Libye. C’est ce qui s’est passé à la
fin de la deuxième guerre mondiale avec la Chine. la soit disante communauté internationale avait choisi
Taiwan comme unique représentant du peuple Chinois en lieu de place de la Chine de Mao. Il faudra
attendre 26 ans, c’est-à-dire le 25 octobre 1971 avec la résolution 2758 que tous les Africains devraient
lire, pour mettre fin à la bêtise humaine
. la Chine est admise, sauf qu’elle a prétendu et obtenue d’être
membre permanent avec doit de veto, si non elle n’entre pas. Cette exigence satisfaite et la résolution
d’admission entrée en vigueur, il faudra attendre un an pour que le 29 septembre 1972, le Ministre Chinois
des Affaires Etrangères donne sa réponse avec une lettre au Secrétaire Général des Nations Unies pas pour
dire Oui ou Merci, mais pour faire des mises au point, en garantie de sa dignité et de sa respectabilité.
Qu’est-ce que l’Afrique espère obtenir des Nations Unies sans poser un acte fort pour se faire respecter
? On a vu en Cote d’Ivoire un fonctionnaire des Nations Unies se considérer au dessus d’une institution
constitutionnelle de ce pays. Nous sommes entrés dans cette organisation en acceptant d’être des serfs
et croire que nous serons invités à table pour manger avec les autres dans les plats que nous avons
lavés est tout simplement crédule, pire, stupide. Quand l’UA reconnaît la victoire de Ouattara sans même
tenir compte des conclusions contraires de ses propres observateurs envoyés sur le terrain, juste pour
faire plaisir à nos anciens maîtres, comment peut-on nous respecter ? Lorsque le président Sud-Africain
Zuma déclare que Ouattara n’a pas gagné les élections et change à 180° après un tour à Paris, on peut
se demander ce que valent ces dirigeants qui représentent et parlent au nom de 1 milliard d’Africains.
la force et la vraie liberté de l’Afrique viendront de sa capacité à poser des actes réfléchis et en assumer
les conséquences. la dignité et la respectabilité ont un prix. Sommes-nous disposés à le payer ? Si non,
notre place reste à la cuisine, aux toilettes pour garantir le confort des autres.

Genève le 28/03/2011

Jean-Paul Pougala
(*) Jean-Paul Pougala est un écrivain d’origine camerounaise, directeur de l’Institut d’Etudes
Géostratégiques et professeur de sociologie à l’Université de la Diplomatie de Genève en Suisse

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MessagePosté le: Tue Nov 15, 2011 4:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Jean Ping
Chairperson
African Union Commission

The African Union and
the Libyan Crisis:
Putting the Records Straight




African issues have long suffered from either a lack of exposure in the mainstream media, marginalization and misrepresentation or from outright silencing. The case of the African Union’s intervention in Libya is a classic example of how African efforts go unreported or are twisted to suit a hostile agenda.
The Commission has been baffled by erroneous reports that the AU’s actions in Libya were motivated by a desire to protect Colonel Muammar Qaddafi’s regime and that, following his downfall, the Union was delaying recognition of the new Libyan authorities in order to force the inclusion of the Libyan former leader’s supporters into the new Government.
There is nothing further from the truth than these assertions. They run contrary to the decisions taken by the relevant AU organs on the Libyan matter, as they do to the follow-up actions that have been taken by the Commission. It is against this background that I have, on behalf of the Commission, decided to address publicly the key issue of the AU’s intervention in Libya.
It is important to start by situating the AU’s efforts in the context of its reaction to what has now come to be known as the “Arab Spring”. The popular uprisings that occurred in Tunisia and in Egypt posed serious doctrinal problems because they do not correspond to any of the cases envisaged by the 2000 Lomé Declaration on Unconstitutional Changes of Government. While the AU, like other international players, did not anticipate these developments, it nonetheless reacted creatively. Indeed, the AU exhibited the necessary flexibility, basing its response not on a dogmatic interpretation of the existing texts, but rather on the need to contribute to the attainment of the overall AU objective of consolidating democracy in the continent. Notably, the African leaders welcomed the developments in Tunisia and Egypt, stressing that they provided an opportunity for Member States to renew their commitment to the AU agenda for democracy and governance, to inject additional momentum to efforts being exerted in this regard and to implement socio-economic reforms adapted to each national situation.

For a number of reasons, the democratic revolution in Libya followed a different path from those of Tunisia and Egypt.

From the very start, the AU made it clear that any solution to the crisis had to be based on the fulfilment of the legitimate aspirations of the Libyan people for democracy, respect for human rights and good
governance. The AU strived to secure a Libyan consensus on the establishment of inclusive transitional institutions that would manage the country until such a time that elections are held. This clearly implied Colonel Qaddafi’s relinquishing power to those new institutions. Our ultimate objective was to avoid war. As a regional organisation, diplomacy is our main weapon and the use of force is always a last resort when all other options have been exhausted.
Building a consensus on the Elements for a Comprehensive Solution to the Libyan Crisis
In Libya, as in other countries affected by the “Arab Spring”, the AU based its action on the need to contribute to the achievement of the overall objectives sought by the Union, namely peace, stability, democratic governance, respect for human rights, justice, prosperity and unity.

As early as 23 February 2011, the Peace and Security Council (PSC) expressed its deep concern over developments in Libya, strongly condemning the indiscriminate and excessive use of force against peaceful demonstrators. It also underscored the legitimacy of the aspirations of the Libyan people. The first UN Security Council resolution on the matter, which referred the situation in Libya to the ICC and imposed sanctions on Libyan individuals and entities, was adopted three days later.

At its 265th meeting held on 10 March 2011 at the level of Heads of State and Government, the PSC agreed on a roadmap for resolving the Libyan crisis. It revolved around the following elements: (i) immediate cessation of all hostilities; (ii) cooperation of the concerned Libyan authorities to facilitate the timely delivery of humanitarian assistance to needy populations; (iii) protection of foreign nationals, including the African migrant workers living in Libya; and (iv) dialogue between the Libyan parties and establishment of a consensual and inclusive transitional government. The PSC established a High-Level ad hoc Committee to follow-up on the implementation of the Roadmap. The main objective was to ensure that the legitimate aspiration of the Libyan people to democracy was achieved.
One week after the adoption of the AU Roadmap, the UN Security Council passed resolution 1973(2011), in which it imposed a no-fly-zone over Libya to protect the civilian population, stressed the need to intensify efforts to find a solution to the crisis and, in this regard, formally acknowledged the role of the ad hoc Committee. The resolution enjoyed the support of all the African members of the Security Council, who were genuinely driven by a commitment to protect civilians in Libya. Had just one of them abstained, there would have been no such resolution.
Working towards the Implementation of the AU Roadmap

The members of the ad hoc Committee met in Nouakchott, on 19 March 2011. They were planning to travel to Libya the following day, to interact with the parties. As required by resolution 1973(2011), the Committee sought authorization for the flights carrying its members to Libya. This request was denied. In actual fact, the military campaign to enforce resolution 1973 started the very day the ad hoc Committee was meeting in Nouakchott.

On 25 March 2011, in Addis Ababa, the AU convened a consultative meeting that brought together all international stakeholders. The meeting welcomed the efforts of the High-Level ad hoc Committee and reached a consensus on the elements of the AU Roadmap.

On 10 and 11 April 2011, the ad hoc Committee undertook a visit to Libya. In Tripoli, the then Libyan authorities confirmed their acceptance of the AU Roadmap. In Benghazi, the discussions with the NTC leadership focused on the need for an urgent ceasefire. The objective was to ensure the effective protection of the civilian population and to create conducive conditions for the fulfillment of the legitimate demands of the Libyan people.

On 26 April 2011, the PSC, meeting at ministerial level, reviewed the situation in Libya. On the eve, the ad hoc Committee interacted with the Libyan parties. a month later, and in view of the continued deterioration of the situation in Libya, the Assembly of the Union convened an extraordinary session. It reiterated the need for a political solution, and called for an immediate end to all attacks against civilians and a ceasefire that would lead to the establishment of a consensual transitional period, culminating in
elections that would enable the Libyans to freely choose their leaders. The Assembly stressed the imperative for all concerned to comply with both the letter and spirit of resolution 1973.
On my part, I participated, as an invitee, in a number of meetings devoted to the Libyan crisis. I also traveled to foreign capitals, including Paris, London, Brussels, Washington and Rome to explain the AU Roadmap and seek the support of international partners for it.
Injecting a New Momentum to the Peace Efforts

At its Malabo Summit, in July 2011, and following the commitment of Colonel Qaddafi not to be part of the negotiation process, the Assembly reviewed and endorsed the Proposals for a Framework Agreement submitted by the ad hoc Committee. These proposals clearly stipulated that there should be a transfer of power to an interim Government, to be put in place immediately upon the conclusion of the envisaged national dialogue. In mid-July 2011 and early August, the AU met with the Libyan parties to exchange views on their reactions to the Proposals.

On 21st August 2011, while AU’s efforts were underway, the NTC fighters entered Tripoli. They have since extended their control to the entire country.
At its summit level meeting held in Addis Ababa, on 26 August, the PSC took note of these new developments. It encouraged the Libyan stakeholders to accelerate the process leading to the formation of an all-inclusive transitional government that would occupy the seat of Libya at the AU.
On 5 September 2011, I received a letter from the NTC leadership, in which the latter stressed the strategic orientation of its African policy, as well as its commitment to give priority to national unity and to protect all foreign workers within Libya, including the African migrant workers. This was in response to the demand I made for such a commitment from the NTC.
On its part, the High-Level ad hoc Committee, at a meeting held in Pretoria, on 14 September 2011, reiterated the continued relevance of many provisions of the AU Roadmap. It committed itself to working with the NTC and all other Libyan stakeholders.
On 20 September 2011, in New York, the Chairperson of the Union indicated that the “AU recognizes the NTC as the representatives of the Libyan people as they form an inclusive transitional government”. Subsequently, the PSC, recalling the assurances formally provided by the NTC and taking into account the uniqueness of the situation in Libya, authorized the current authorities to occupy the seat of Libya at the AU. It also decided to establish an AU Liaison Office in Tripoli, to assist in the efforts aimed at stabilizing the situation in the country, promoting national reconciliation and facilitating the transition process.
Rebuilding the Nation and Addressing the Regional Implications of the Crisis

All the initiatives enumerated above are a clear expression of Africa’s solidarity with the Libyan people. They were driven by a genuine commitment to do whatever was possible to facilitate dialogue among Libyans, ensure that they owned any solution to the crisis, avoid further suffering and create conditions conducive to a smooth and peaceful transition. The AU was also aware of the risks that continued fighting in Libya posed to regional stability and security.
In spite of the challenges faced and the lack of support from important members of the international community, the AU never relented in its efforts. It acted within the framework of its own decisions and the relevant UN Security Council resolutions. It deliberately chose to address the Libyan crisis in a manner that took into account both the immediate and the long-term challenges. It had no, and still has no, other agenda than the interests of the Libyan people.
The issues raised by the AU from the onset of the crisis remain as valid today as they were yesterday. How best to promote an inclusive transition to avert the instability and chaos that would come with exclusion of key stakeholders? How to address the issue of reconciliation, heal the wounds of the past and deliver justice? How to ensure that the legitimate demands of the Libyan people to democracy, human rights, good governance are indeed fulfilled?
The AU was steadfast in seeking a political solution. So it will be in supporting the transition process, accompanying the efforts of Libyan stakeholders and, to this end, working closely with the NTC.
The AU cannot do otherwise, as Libya is a full-fledged member of the African family. The fate of the Libyan people is inseparable from that of the rest of their African brothers and sisters, with whom they have historical ties. a stable and democratic Libya will be a tremendous asset for the continent. Conversely, an unstable Libya will first and foremost affect its African neighborhood and beyond.
We also need to contend with the regional dimensions of the crisis in Libya. The AU has continuously drawn attention to the proliferation, in the region, of weapons emanating from the Libyan military depots. To some, these concerns seemed exaggerated when they were first expressed. Today, there is a growing realization within the international community of the gravity of the threat posed by this situation and the need for a concerted international action to address it. This is all the more urgent as some of the countries in the Sahelo-Saharan belt are in a fragile situation, having to deal with both latent rebellions and terrorist groups.
The AU was also at the forefront in highlighting the plight of African migrant workers, calling for concrete steps to guarantee their safety and security, facilitate the evacuation of those wanting to leave Libya and support their socio-economic reintegration into their countries of origin. This issue should remain high on the African and international agenda. Needless to stress that the return of large numbers of migrant workers is putting an additional strain on the countries concerned, with the risk of social tensions that could degenerate into situations of crisis.
Moving Forward: Asserting Africa’s Leadership, Deepening Democracy

As Libya moves ahead to open a new chapter in its troubled history, we need to reflect on the events that took place, to grasp the full implication of the situation and draw lessons for the future.
One of the aspects highlighted by the crisis in Libya relates to the reluctance of some members of the international community to fully acknowledge the AU’s role. Yet, lasting peace on the continent can only be achieved if efforts to that end are based on the full involvement of Africa and a recognition of its leadership role because, as stressed by the Summit in August 2009, without such a role, there will be no ownership and sustainability; because we understand the problems far better; because we know which solutions will work, and because, fundamentally, these problems are ours, and our peoples will live with their consequences.
Asserting Africa’s leadership will also require that, as highlighted by the PSC on the occasion of its solemn launching, on 25 May 2004, we do not shrink from decisive actions to overcome the challenges confronting the continent; that there is no conflict on the continent that will be considered to be out of bounds for the African Union; and that where grave abuses of human rights occur, the AU is the first to condemn, and to take swift action, consistent with the letter and spirit of the Constitutive Act of the Union and other relevant instruments that we subscribe to.
We also need, as one African scholar put it, to see how best we can expedite political transformation to keep external intervention at bay and avoid situations in which outsiders are arbitrating our internal differences. In this respect, I am pleased to note that, following the request made by the PSC, the AU Panel of the Wise is currently undertaking a comprehensive review of the existing mechanisms relating to democratization and governance in Africa, and will make recommendations on how best to strengthen them. I wholeheartedly look forward to these recommendations.
The military conflict in Libya has now ended with the demise of Col. Gaddafi and Libya is turning a new page. Our task is to help Libya address the many challenges confronting it. The new authorities have to engage all relevant Libyan stakeholders in rebuilding the nation and embark upon the necessary process of reconciliation. The African Union is ready to work with the people of Libya, the United Nations and the international community at large, as the Libyans strive to build a new nation.

The Letter from the Chairperson
Monthly Publication African Union Commission
Published by: The Directorate of Information P.O Box 3243
and Communication Addis Ababa, Ethiopia
Bureau of the Chairperson E-mail: dinfo@africa-union.org
Web Site: www.au.int
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MessagePosté le: Mon Jan 23, 2012 7:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Vive la paix et la liberté grâce à l'OTAN:

http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20120123.AFP5301/libye-bani-walid-aux-mains-de-pro-kadhafi-5-morts-dans-l-assaut.html

Citation:
Libye: Bani Walid aux mains de pro-Kadhafi, 5 morts dans l'assaut

es partisans lourdement armés du régime libyen déchu de Mouammar Kadhafi ont pris lundi le contrôle de la ville symbolique de Bani Walid, tuant cinq ex-rebelles, au moment où les nouvelles autorités font face à la crise politique la plus grave depuis leur prise du pouvoir.

Des fidèles au défunt colonel Kadhafi, armés de mitraillettes et de RPG, ont attaqué en plein jour la base de "la brigade du 28-Mai, la plus importante à Bani Walid et la seule qui dépende du ministère de la Défense", a affirmé à l'AFP un responsable local sur place, M'Barek al-Fotmani.

Ils ont ensuite "pris le contrôle de toute la ville", à 170 km au sud-ouest de Tripoli, après l'attaque contre la base, encerclée par des pro-Kadhafi brandissant les drapeaux verts de l'ex-régime, selon lui. Cinq ex-rebelles, dont le commandant de la brigade, y ont péri et une trentaine ont été blessés.

Il s'agit des violences les plus graves à Bani Walid depuis la "libération" en octobre 2011 de la Libye après huit mois d'un conflit meurtrier. la ville n'était tombée que quelques jours avant la mort dans la ville de Syrte de l'ancien dirigeant, capturé par les révolutionnaires ou thowars.

"Les assaillants crient 'Allah, Mouammar, la Libye et c'est tout'! la veille, ils avaient distribué des tracts disant: 'Nous reviendrons bientôt, nous allons mettre les rats dehors'", a affirmé M. al-Fotmani.

"J'appelle les thowars de Libye à sauver d'urgence les thowars de Bani Walid. Leurs munitions sont bientôt terminées", a-t-il dit.

D'après lui, les blessés n'ont pas pu être évacués car les ambulances n'ont pas été en mesure de les approcher, "des snipers étant positionnés sur l'école et la mosquée" situées à proximité.

Selon un membre du Conseil national de transition (CNT), au pouvoir en Libye, les autorités "discutent de la question de Bani Walid".

Des forces de l'armée sont en route pour la ville, a indiqué une source militaire.

Le porte-parole du conseil local de Bani Walid, Mahmoud el-Werfelli, a dit à l'AFP craindre "un massacre". "Nous avons demandé l'intervention de l'armée mais le ministère de la Défense et le Conseil national de transition nous ont trahis, ils nous ont laissés entre le marteau et l'enclume. Cela fait deux mois que nous leur demandons de trouver une solution".

Ces violences interviennent au moment où le CNT fait face à la crise politique la plus grave depuis son arrivée au pouvoir. Dimanche, son vice-président, Abdelhafidh Ghoga, a dû démissionner sous la pression de la rue.

Le chef du CNT, Moustapha Abdeljalil, a exclu une démission du Conseil en mettant en garde contre "une guerre civile".

Le CNT a dû se résoudre à se réunir en secret et à reporter l'adoption de la loi électorale qui régira l'élection d'une assemblée constituante en juin après le saccage samedi de son siège à Benghazi, le berceau de la révolution dans l'est du pays.

M. Ghoga, accusé d'être un "opportuniste" et d'avoir fait partie de l'ancien régime, avait été agressé jeudi dernier par des étudiants en colère à l'université de Ghar Younès, à Benghazi.

"Nous ne voulons pas que notre pays glisse vers le chaos (...) car cette étape est critique, pas moins critique que celle qui l'a précédée", a-t-il dit à l'AFP après avoir présenté sa démission.

Les armes prolifèrent en Libye depuis la fin du conflit, et des incidents banals se transforment régulièrement en affrontements armés. Au moins une personne a ainsi été tuée dans la nuit de dimanche à lundi dans des heurts à Tripoli entre un ex-prisonnier et d'anciens rebelles.

Par ailleurs, la Cour pénale internationale a démenti avoir pris une décision sur la tenue d'un procès de Seif al-Islam Kadhafi en Libye devant un tribunal libyen, contrairement à ce qu'avait annoncé le ministre libyen de la Justice. Fils de Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam a été arrêté le 19 novembre 2011 et fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI.

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MessagePosté le: Sun Feb 19, 2012 6:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il fallait être naïf pour penser que dès le lendemain de la mort de Kadhafi tout serait réglé, la Libye devenant comme par enchantement « une et démocratique »

Des pays « libérés » bien avant la Libye, comme la Roumanie par exemple, sont encore loin d'avoir atteint un tel état et loin de procurer à leurs citoyens la paix sociale et la prospérité économique auxquelles ils aspiraient.

Alors pourquoi vouloir qu'il en soit autrement de la Libye.

Il faut d’abord observer que :

- les gouvernements installés par des forces étrangères ont peu ou pas du tout de légitimité.

- C'est aujourd'hui le cas du CNT, installé à la suite de l'intervention de l'OTAN ou/et des USA, UK, FR.
Le CNT qu'il est d'ailleurs difficile d'appeler « un gouvernement » est en proie à bien des difficultés.

- Il n'a qu'une faible autorité, il doit composer avec des forces politiques armées, elles mêmes opposées entre elles, par région, selon des alliances et des sensibilités quelquefois obscure.

- Il est en butte aux luttes tribales qui n'étaient hier, qu'assoupies face à un pouvoir fort.


On peut donc observer qu'au risque d'Islamisation extrême (application draconienne de la charia) pas encore totalement avéré, s'ajoute un autre risque, autrement plus ancien et plus enraciné, la volonté d'indépendance des tribus.
L'un comme l'autre de ces risques constitue au demeurant une régression.


- la Libye est aujourd'hui un immense souk où chacun vient faire son marché d'armement, qui des armes lourdes pour aller déstabiliser à leur tour le Niger ou le Mali, qui des armes de poing pour protéger sa famille et ses biens ou qui encore, de quoi s'adonner au racket et aux attaques à main armée.

Ceci est un point de blocage important dans la remise en route de l'économie libyenne qui a sombré ainsi d'une économie de rente à une économie de rapines et de prédations.

- Justement, la nature de l'économie de rente – le pétrole – de l'ère Kadhafi et son mode de redistribution, effondrée avec l'insurrection, constitue un handicap que le CNT n'a pas encore surmonté.

- la rente pétrolière, bien qu'en partie détournée au profit d'un clan ou d'une famille, faisait l'objet d'une redistribution encadrée par un appareil d'état (logement, biens d'équipement, école, santé).
Aujourd'hui les structures étatiques assurant cette redistribution ayant disparues, personne ne sait ni comment ni à qui profite cette rente.

- Certes le CNT a remis en route une partie des puits de pétrole, mais d'argent que le peuple voit de ses yeux pour assurer ses besoins immédiats: RIEN.

Alors c'est simple, chacun se sert. Et c'est le règne des milices qui ont pris la place, chacune dans son petit fief, d'un état inexistant à l'échelle du territoire libyen.

- Les très anciens clivages, comme la Tripolitaine, la Cyrénaïque et l'arrière pays désertique, dont a été constituée artificiellement la Libye, resurgissent.

Nul ne sait vraiment aujourd'hui où se trouve le siège du gouvernement, Benghazi ou Tripoli.
Nul ne peut dire aujourd'hui si ce régionalisme peut déboucher sur des revendications autonomistes fortes ou des indépendantismes.
Les risques de guerre civile, de guerre tribales ne sont pas à exclure.


- la Libye vivait autrefois sous la coupe d'un leader fort, nous en sommes aujourd'hui à regretter qu'aucun leader charismatique n'ai émergé de la révolution, capable de dépasser les dissensions et d'unifier la Libye autour d'un projet unique qui permettrait à chaque citoyen de se sentir Libyen avant d'exister comme Berbère ou Zwais.

- L'actuel président du CNT ne fait pas l'unanimité, il est battu en brèche par des courants modernistes qui contestent sa volonté de mettre en vigueur la charia, SA charia.
Il est perçu comme « l'homme des occidentaux » dont la présence est loin d'être unanimement bien vue en Libye (contrairement à ce que voudrait nous faire accroire la presse française en particulier).

- la Libye n'est islamiste que tout simplement parce que les Libyens pratique l'Islam. C'était tout aussi le cas sous Kadhafi. Mais des islamistes prônent un Islam radical, les Islamistes au sens d' intégristes qui pointent le bout de leur nez sont ce qui se fait de mieux en la matière: d'anciens djihadistes formés en Afghanistan.

- Il ne faut pas non plus mésestimer les anciens Kadhafistes, ceux qui disent tout bas (pour éviter la répression et la torture) «du temps de Kadhafi, ont avait ci... on avait ça... c'était quand même mieux »
Ils n'ont plus de poids politique, mais ils conservent une capacité de nuisance importante, d'autant qu'ils sont eux aussi armés. Et plus le mécontentement augmente, plus ils seront nombreux.

Il faut bien reconnaître que sur le plan strictement matériel [car il faut bien admettre que l'arbitraire, la violence et la répression des opposants étaient les autres facettes du régime] l'ère Kadhafi offrait un équilibre social, des progrès économiques et une forme (incomplète) de sécurité intérieure.

Alors qu'aujourd'hui le pays est en ruines, rien ne fonctionne, il n'assure plus la sécurité de ses citoyens, n'offre aucun partage des richesses pétrolières [et l'arbitraire, la violence et la repression des opposants sont les SEULES facettes du nouveau régime]

Les espoirs, mis naïvement, dans l'instauration d'une démocratie à l'occidentale étaient vains.
L'occident, s'il veut « aider » et « quant on lui demande légitimement » devra à l'avenir, s'abstenir d'apporter dans les soutes de ses avions de combat, son modèle tout fait et au contraire se faire l'humble contributeur, le modeste artisan, de ce que les peuples voudront bien construire pour eux même, par eux même quelque soit l'éloignement de cette construction par rapports aux schémas occidentaux.

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MessagePosté le: Mon Feb 20, 2012 12:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Waddle a écrit:
Vive la paix et la liberté grâce à l'OTAN:

http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20120123.AFP5301/libye-bani-walid-aux-mains-de-pro-kadhafi-5-morts-dans-l-assaut.html

Citation:
Libye: Bani Walid aux mains de pro-Kadhafi, 5 morts dans l'assaut

es partisans lourdement armés du régime libyen déchu de Mouammar Kadhafi ont pris lundi le contrôle de la ville symbolique de Bani Walid, tuant cinq ex-rebelles, au moment où les nouvelles autorités font face à la crise politique la plus grave depuis leur prise du pouvoir.

Des fidèles au défunt colonel Kadhafi, armés de mitraillettes et de RPG, ont attaqué en plein jour la base de "la brigade du 28-Mai, la plus importante à Bani Walid et la seule qui dépende du ministère de la Défense", a affirmé à l'AFP un responsable local sur place, M'Barek al-Fotmani.

Ils ont ensuite "pris le contrôle de toute la ville", à 170 km au sud-ouest de Tripoli, après l'attaque contre la base, encerclée par des pro-Kadhafi brandissant les drapeaux verts de l'ex-régime, selon lui. Cinq ex-rebelles, dont le commandant de la brigade, y ont péri et une trentaine ont été blessés.

Il s'agit des violences les plus graves à Bani Walid depuis la "libération" en octobre 2011 de la Libye après huit mois d'un conflit meurtrier. la ville n'était tombée que quelques jours avant la mort dans la ville de Syrte de l'ancien dirigeant, capturé par les révolutionnaires ou thowars.

"Les assaillants crient 'Allah, Mouammar, la Libye et c'est tout'! la veille, ils avaient distribué des tracts disant: 'Nous reviendrons bientôt, nous allons mettre les rats dehors'", a affirmé M. al-Fotmani.

"J'appelle les thowars de Libye à sauver d'urgence les thowars de Bani Walid. Leurs munitions sont bientôt terminées", a-t-il dit.

D'après lui, les blessés n'ont pas pu être évacués car les ambulances n'ont pas été en mesure de les approcher, "des snipers étant positionnés sur l'école et la mosquée" situées à proximité.

Selon un membre du Conseil national de transition (CNT), au pouvoir en Libye, les autorités "discutent de la question de Bani Walid".

Des forces de l'armée sont en route pour la ville, a indiqué une source militaire.

Le porte-parole du conseil local de Bani Walid, Mahmoud el-Werfelli, a dit à l'AFP craindre "un massacre". "Nous avons demandé l'intervention de l'armée mais le ministère de la Défense et le Conseil national de transition nous ont trahis, ils nous ont laissés entre le marteau et l'enclume. Cela fait deux mois que nous leur demandons de trouver une solution".

Ces violences interviennent au moment où le CNT fait face à la crise politique la plus grave depuis son arrivée au pouvoir. Dimanche, son vice-président, Abdelhafidh Ghoga, a dû démissionner sous la pression de la rue.

Le chef du CNT, Moustapha Abdeljalil, a exclu une démission du Conseil en mettant en garde contre "une guerre civile".

Le CNT a dû se résoudre à se réunir en secret et à reporter l'adoption de la loi électorale qui régira l'élection d'une assemblée constituante en juin après le saccage samedi de son siège à Benghazi, le berceau de la révolution dans l'est du pays.

M. Ghoga, accusé d'être un "opportuniste" et d'avoir fait partie de l'ancien régime, avait été agressé jeudi dernier par des étudiants en colère à l'université de Ghar Younès, à Benghazi.

"Nous ne voulons pas que notre pays glisse vers le chaos (...) car cette étape est critique, pas moins critique que celle qui l'a précédée", a-t-il dit à l'AFP après avoir présenté sa démission.

Les armes prolifèrent en Libye depuis la fin du conflit, et des incidents banals se transforment régulièrement en affrontements armés. Au moins une personne a ainsi été tuée dans la nuit de dimanche à lundi dans des heurts à Tripoli entre un ex-prisonnier et d'anciens rebelles.

Par ailleurs, la Cour pénale internationale a démenti avoir pris une décision sur la tenue d'un procès de Seif al-Islam Kadhafi en Libye devant un tribunal libyen, contrairement à ce qu'avait annoncé le ministre libyen de la Justice. Fils de Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam a été arrêté le 19 novembre 2011 et fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI.


mais pourquoi cites tu un journal occidental. ils ne disent pas que des conneries?

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MessagePosté le: Mon Feb 20, 2012 1:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

meb a écrit:
Waddle a écrit:
Vive la paix et la liberté grâce à l'OTAN:

http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20120123.AFP5301/libye-bani-walid-aux-mains-de-pro-kadhafi-5-morts-dans-l-assaut.html

Citation:
Libye: Bani Walid aux mains de pro-Kadhafi, 5 morts dans l'assaut

es partisans lourdement armés du régime libyen déchu de Mouammar Kadhafi ont pris lundi le contrôle de la ville symbolique de Bani Walid, tuant cinq ex-rebelles, au moment où les nouvelles autorités font face à la crise politique la plus grave depuis leur prise du pouvoir.

Des fidèles au défunt colonel Kadhafi, armés de mitraillettes et de RPG, ont attaqué en plein jour la base de "la brigade du 28-Mai, la plus importante à Bani Walid et la seule qui dépende du ministère de la Défense", a affirmé à l'AFP un responsable local sur place, M'Barek al-Fotmani.

Ils ont ensuite "pris le contrôle de toute la ville", à 170 km au sud-ouest de Tripoli, après l'attaque contre la base, encerclée par des pro-Kadhafi brandissant les drapeaux verts de l'ex-régime, selon lui. Cinq ex-rebelles, dont le commandant de la brigade, y ont péri et une trentaine ont été blessés.

Il s'agit des violences les plus graves à Bani Walid depuis la "libération" en octobre 2011 de la Libye après huit mois d'un conflit meurtrier. la ville n'était tombée que quelques jours avant la mort dans la ville de Syrte de l'ancien dirigeant, capturé par les révolutionnaires ou thowars.

"Les assaillants crient 'Allah, Mouammar, la Libye et c'est tout'! la veille, ils avaient distribué des tracts disant: 'Nous reviendrons bientôt, nous allons mettre les rats dehors'", a affirmé M. al-Fotmani.

"J'appelle les thowars de Libye à sauver d'urgence les thowars de Bani Walid. Leurs munitions sont bientôt terminées", a-t-il dit.

D'après lui, les blessés n'ont pas pu être évacués car les ambulances n'ont pas été en mesure de les approcher, "des snipers étant positionnés sur l'école et la mosquée" situées à proximité.

Selon un membre du Conseil national de transition (CNT), au pouvoir en Libye, les autorités "discutent de la question de Bani Walid".

Des forces de l'armée sont en route pour la ville, a indiqué une source militaire.

Le porte-parole du conseil local de Bani Walid, Mahmoud el-Werfelli, a dit à l'AFP craindre "un massacre". "Nous avons demandé l'intervention de l'armée mais le ministère de la Défense et le Conseil national de transition nous ont trahis, ils nous ont laissés entre le marteau et l'enclume. Cela fait deux mois que nous leur demandons de trouver une solution".

Ces violences interviennent au moment où le CNT fait face à la crise politique la plus grave depuis son arrivée au pouvoir. Dimanche, son vice-président, Abdelhafidh Ghoga, a dû démissionner sous la pression de la rue.

Le chef du CNT, Moustapha Abdeljalil, a exclu une démission du Conseil en mettant en garde contre "une guerre civile".

Le CNT a dû se résoudre à se réunir en secret et à reporter l'adoption de la loi électorale qui régira l'élection d'une assemblée constituante en juin après le saccage samedi de son siège à Benghazi, le berceau de la révolution dans l'est du pays.

M. Ghoga, accusé d'être un "opportuniste" et d'avoir fait partie de l'ancien régime, avait été agressé jeudi dernier par des étudiants en colère à l'université de Ghar Younès, à Benghazi.

"Nous ne voulons pas que notre pays glisse vers le chaos (...) car cette étape est critique, pas moins critique que celle qui l'a précédée", a-t-il dit à l'AFP après avoir présenté sa démission.

Les armes prolifèrent en Libye depuis la fin du conflit, et des incidents banals se transforment régulièrement en affrontements armés. Au moins une personne a ainsi été tuée dans la nuit de dimanche à lundi dans des heurts à Tripoli entre un ex-prisonnier et d'anciens rebelles.

Par ailleurs, la Cour pénale internationale a démenti avoir pris une décision sur la tenue d'un procès de Seif al-Islam Kadhafi en Libye devant un tribunal libyen, contrairement à ce qu'avait annoncé le ministre libyen de la Justice. Fils de Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam a été arrêté le 19 novembre 2011 et fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI.


mais pourquoi cites tu un journal occidental. ils ne disent pas que des conneries?

hypocrisie quand tu nous tiens


Non et je n'ai jamais dit qu'il ne disait que des conneries.

Ce que je dis, et tu peux le vérifier, c'est que la façon dont les médias main-stream diffusent l'information, ne rend audible de façon globale qu'un seul point de vue.

Exemple simple, tout le monde a retenu que le président iranien avait déjà menacé explicitement de rayer Israel de la carte. En cherchant un peu et avec la phrase dans son contexte, on se rend compte que cela n'avait rien à voir. Mais l'effet était là.
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MessagePosté le: Mon Feb 20, 2012 1:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

tu as dit que tu partageais entièrement l'avis d'un post qui disait entre autres que "on sait bien que les médias français sont partisans et ne disent pas la vérité".

Tu as encore changé d'avis donc...
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