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amatoyoshi
Shabbaeur du lac


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MessagePosté le: Mon Mar 04, 2013 4:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

PrettyWoman a écrit:
@Amato: En réponse à ton post plus haut, je préciserai ma pensée dès qu'elle se fera plus claire Very Happy Et j'espère que ma réponse à waddle repond suffisament à ton post.

EDIT: En fait c'est que j'ai observé qu'on tombe plus facilement dans la tentation ou le péché et même les problèmes quand on ne se donne pas assez de responsabilité dans ce qui nous arrive, voyant la main Dieu partout. Si c'est bon c'est sa grace qui agit, si c'est mauvais, c 'est son châtiment. Mais cette liberté qu'il nous donne, qu'en faisons nous donc si rien ne peut venir de nous mais uniquement de lui.

Moi je sais que je suis pécheresse, mais je sais que Dieu m'aime indefiniment et m'accompagne. Donc je n'ai pas besoin de lui reclamer cet amour tout le temps comme preuve de mon humilité (je ne demande pas non plus à ma mère de me prouver qu'elle m'aime), mais je veux plutôt m'appliquer à laisser cet amour se manifester en moi par mes pensées, mes actes, mes décisions que je prends.

Croire en Dieu pour moi, chercher à faire sa volonté ce n'est plus un devoir mais un choix que j'assume comme ma philosophie de vie. Et comme je sais qu'il est toujours avec moi, il me guide dans mes voix afin que je ne me laisse pas gagner par quelque sentiment vaniteux. Et quand bien même je succomberais à cause de ma faiblesse, son amour envers moi ne changera pas pour autant.

Comme pour dire que je ne cherche plus à me laisser confirmer par mes prières que je suis chrétienne, je le suis, je le sais.

J'espère que tu me comprends mieux. Sinon on aura une autre occasion pour en discuter. En attendant, on reste connecté par ce canal, je continue de suivre ce sujet avec gratitude.

PrettyWoman,
Je suis bien entendu assez d’accord avec toi, même si je ne comprends pas vraiment le véritable fond de ta pensée, car l’idée générale de ce message-ci n’est pas la même que le précédent.
Qu’à cela ne tienne, je pense que sur le fond, nous nous rejoignons. Sur la forme, nous pouvons nous comprendre. JC en quelque sorte fait la synthèse de tout ce que nous disons. Une façon de te dire qu’on ne peut pas trancher de façon indiscutable les comportements individuels car ils relèvent de la relation individuelle et intime de chacun avec NSJC, et sur ce point, c’est exclusif.

AS,
a.m.D.g.

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Aperi, Dómine, os meum ad benedicéndum nomen sanctum Tuum.
Munda quoque cor meum ab ómnibus vanis, pervérsis et aliénis cogitatiónibus.
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amatoyoshi
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MessagePosté le: Tue Mar 05, 2013 9:53 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Mardi 05 Mars 2013

Pardonner à nos frères et obtenir le pardon.

Citation:
Saint Matthieu 18, 21-35
Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? »
Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.
En effet, le Royaume des cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent).
Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.
Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, le serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : Rembourse ta dette !
Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : Prends patience envers moi, et je te rembourserai.
Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé.
Ses compagnons, en voyant cela, furent profondément attristés et allèrent tout raconter à leur maître.
Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié.
Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?
Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il ait tout remboursé.
C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. »


Prière d'introduction
Nous pouvons commencer cette prière en récitant le Notre Père en nous arrêtant sur la 5e demande que Jésus nous invite à adresser à Abba : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. »

Demande
Demandons de savoir pardonner toujours et en toutes circonstances, à tous ceux qui peuvent nous offenser ou offenser ceux et celles qui nous sont chers, notre Eglise.

Points de réflexion

1. « Prends patience envers moi et je te rembourserai tout » telle est la prière que le serviteur présente au roi qui veut le vendre, lui, sa femme et ses enfants, en constatant l’état catastrophique de sa dette. Ce même serviteur, après avoir été blanchi, rencontre un de ses compagnons qui lui devait aussi de l’argent ; il se jette sur lui pour l’étrangler, en disant : « rembourse ta dette ! » et il le fait jeter en prison. Il y a dans cet homme, en tout homme, en nous aussi, cette lutte entre le bien que l’on voudrait faire, que l’on exige quelquefois des autres et le mal, que l’on souhaiterait éviter, mais, qui quelquefois a le dessus et nous entraîne sur ces chemins. Il sait demander pardon, quand cela l’arrange, lui convient pour sauver une situation compromise, mais son cœur n’est pas ouvert au pardon. Sa demande de pardon n’est pas le fruit de l’humilité, mais du calcul, de l’intérêt personnel. Il a vite fait d’otublier le bien que son maître vient de lui faire. Pourquoi veut-il que son compagnon le rembourse, si la dette colossale qu’il avait envers son roi lui a été remise ?

2. « Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. » Le roi se laisse toucher. Que sont ces dix mille talents pour lui ? Ce qui est important, face à la dette, même si elle est considérable, c’est la demande de pardon ; c’est la simplicité et apparente sincérité de celui qui se prosterne à ses pieds ; demander pardon c’est reconnaître sa faute. Le serviteur reconnaît qu’il est coupable et il reçoit, en échange de sa confession, le pardon complet de ce qu’il devait à son maître : « le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette ». Il ne demande rien en échange ; il n’y a pas de conditions, de pied de page avec des réserves et de limites au pardon donné. Toute la dette est remise et pour toujours.

3. Entre le serviteur et le maître, le contraste est fort ; il y a un abîme, l’abîme qui existe entre le bien et le mal, entre le pardon sincère et le calcul. Pardonner n’est pas chose aisée. « Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? ». Pierre a la simplicité de poser la question à Jésus : combien de fois doit-on pardonner ? Toujours ! Il faut toujours pardonner, telle est la réponse de Jésus. Il ne met pas de limite au pardon.

Dialogue avec le Christ
Seigneur, je ressens souvent en moi la même tentation que Pierre, la tentation de mettre des limites à mon pardon, ou cette autre tentation de ne pas vraiment pardonner, de garder de la rancœur, de l’amertume, d’attendre plus ou moins consciemment le temps de la revanche, pour ne pas dire de la vengeance. Donne-moi, Seigneur, un cœur nouveau, mets en moi, Seigneur, un esprit nouveau !

Résolution
Cultiver en moi, tout au long de la journée, le désir du pardon, de la bienveillance envers ceux qui habituellement me gênent et provoquent en moi des jugements. Dans la mesure du possible, exprimer aussi extérieurement, ce pardon.
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amatoyoshi
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MessagePosté le: Wed Mar 06, 2013 9:28 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Mercredi 6 Mars 2013

Les commandements de Dieu

Citation:
Saint Matthieu 5, 17-19
Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas une lettre, pas un seul petit trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise.
Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le Royaume des cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera sera déclaré grand dans le Royaume des cieux. »


Prière d'introduction
Père plein d’amour, source de toutes bénédictions, Tu m’as conduit tout au long de ma vie, et Tu me conduis toujours. Je Te remercie pour Ta paternelle sollicitude. Jésus, Fils de Dieu, Tu es mort pour moi sur la croix, pour payer le prix de mes péchés et manifester ainsi Ton amour inconditionnel pour moi. Je Te remercie de me montrer le chemin du retour vers le Père. Saint-Esprit, doux hôte de mon âme, Tu me guéris et me fortifies. Tu embrases d’amour les profondeurs les plus intimes de mon âme. Je Te remercie pour Ta présence aimante en moi.

Demande
Jésus, aide-moi à vivre une liberté authentique en m’unissant à Ta volonté.

Points de réflexion

1. Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Dieu a préparé son peuple pour le salut à travers les prophètes et la Loi. En Jésus-Christ le salut est d’actualité : Jésus, le Verbe fait chair, accomplit la Loi et les prophètes et leur donne une juste interprétation. la Loi, inscrite sur les tables de pierre, va s’inscrire dans le coeur des hommes. Jésus est venu tout spécialement pour accomplir le désir profond de tout cœur humain : le bonheur, qui se trouve en définitive dans la vie éternelle avec Dieu. " Mais lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils ; il est né d’une femme, il a été sous la domination de la loi de Moïse pour racheter ceux qui étaient sous la domination de la Loi et pour faire de nous des fils. " (Galates 4,4-5).

2. Celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements ... "Les lois sont faites pour être transgressées" - telle est la première règle du " credo des adolescents." En approchant de l’âge adulte nous découvrons que des circonstances externes vont à l’encontre de notre bonheur subjectif. Nous les appelons des règles. Alors que le désir d’exercer notre propre volonté se développe, nous commençons à sentir le poids apparemment accablant de ces règles - "faites ceci, ne faites pas cela." Les personnes d’autorité sont alors perçues comme une opposition directe à notre réalisation personnelle. Nous concluons incorrectement : les règles et le bonheur se mélangent aussi bien que l’huile et l’eau ! C’est alors que des habitudes de péché se développent en dépit de ce que nous dicte notre conscience et nous apercevons alors la manière dont le diable nous suggère ses critères. Si nous ne faisons pas attention, nous pourrions former des attitudes qui nous opposent à Dieu et à ses critères - les Dix commandements, les Béatitudes, la croix et les enseignements de l’Eglise.

3. Celui qui les observera et les enseignera ... "la loi morale a son origine en Dieu et trouve toujours sa source en lui" (pape Jean Paul II, la Splendeur de la Vérité, numéro 40). Notre vraie liberté se situe non pas dans le rejet de la loi morale de Dieu mais dans son acceptation. Dieu n’est pas un dictateur sans cœur mais un Père qui nous aime et qui veut le meilleur pour nous. S’il fixe des normes pour nous, c’est parce qu’il pense à notre bonheur éternel, comme un entraîneur habile qui défie l’athlète d’atteindre sa pleine capacité. " Lequel d’entre vous donnerait une pierre à son fils qui lui demande du pain ? ou un serpent, quand il lui demande un poisson ? " (Matthieu 7,9-10). Jésus pose la question parce qu’il connaît le Père. Même si nous connaissions un parent qui n’aime pas son enfant, Dieu le Père est incapable de désirer autre chose que ce qui est vraiment le meilleur pour nous. Dieu est et sera toujours l’Amour. Et nous sommes censés être avec Dieu pour toujours !

Dialogue avec le Christ
Seigneur, le péché frappe toujours à ma porte mais Tu m’as promis que Ta grâce sera toujours disponible. Aide-moi à me servir des moyens de la grâce que Tu me donnes pour vivre en accord avec Ta loi éternelle. Mère très pure, fais que mon cœur soit pour Jésus seul.

Résolution
Aujourd’hui je prendrai quelques moments pour réfléchir à comment je vis les Dix commandements
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amatoyoshi
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MessagePosté le: Thu Mar 07, 2013 11:12 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Jeudi 7 Mars 2013

Le refus radical d'acceuillir Jésus

Citation:
Saint Luc 11, 14-23
Jésus expulsait un démon qui rendait un homme muet. Lorsque le démon fut sorti, le muet se mit à parler, et la foule fut dans l'admiration.
Mais certains se mirent à dire : « C'est par Béelzéboul, le chef des démons, qu'il expulse les démons. »
D'autres, pour le mettre à l'épreuve, lui réclamaient un signe venant du ciel.
Jésus, connaissant leurs intentions, leur dit : « Tout royaume divisé devient un désert, ses maisons s'écroulent les unes sur les autres. Si Satan, lui aussi, est divisé, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites que c'est par Béelzéboul que j'expulse les démons.
Et si c'est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? C'est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges. Mais si c'est par le doigt de Dieu que j'expulse les démons, c'est donc que le règne de Dieu est survenu pour vous.
Quand l'homme fort et bien armé garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité. Mais si un plus fort intervient et triomphe de lui, il lui enlève l'équipement de combat qui lui donnait confiance, et il distribue tout ce qu'il lui a pris.
Celui qui n'est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. »


Prière d'introduction
Seigneur Jésus, je le reconnais : Tu nous as donné cette Année de la Foi pour être libérés et accueillis par Toi. C’est Toi qui annonce la Bonne Nouvelle aux pauvres, qui libère les captifs, qui renvoie les opprimés en liberté (Lc 4, 18-19). Par ta miséricorde, Tu m’offres d’être avec Toi ; par Ta grâce, Tu m’invites à rassembler avec Toi. Me voici : Tu peux faire parler les muets !

Demande
Dieu, crée pour moi un cœur pur, restaure en ma poitrine un esprit ferme... Aux pécheurs j’enseignerai Tes voies, à Toi se rendront les égarés... Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera Ta louange. (Psaume 51, 12.15.17)

Points de réflexion

1. Le message de Jésus-Christ est la Bonne Nouvelle : la lumière dissipe les ténèbres ; la grâce remplace le péché ; un cri de joie vainc contre le grincement des dents. Le doigt de Dieu est là et il chasse les démons... Suis-je de la lumière, de la grâce, des cris de joie ? Ou suis-je porte-parole des ténèbres, du péché, des blasphèmes ? Tout dépend de l’esprit qui anime mes pensées, mes paroles, mes gestes. Les personnes autour de moi, est-ce qu’elles reçoivent de moi la Bonne Nouvelle, ou bien la défense de l’esclavage spirituel ? Serai-je vraiment capable, avec Jésus, de libérer les esclaves, de communiquer l’amitié avec Dieu, de faire parler les muets ? Le Rédempteur, Il est là, à mon côté... Seigneur, restaure en ma poitrine un esprit ferme !

2. Parfois un homme d’habitude capable de parler, reste muet à cause d’un démon. Mais une fois le regard du Sauveur présent, son doigt pointé, sa parole prononcée ? c’est la fuite du démon et l’homme reste sain et sauvé. En fait, les démons ont peu de pouvoir face à la présence de Dieu en ce monde. Mais qui ose dire « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. » ? Les démons peuvent peut-être produire un état « muet » ; ce sont des hommes qui se sont rendus avocats « parlants » du Satan ! L’homme, créé à l’image de Dieu, destiné à être fils de Dieu en Jésus, doté de la vie éternelle ? est-ce qu’il saura prêter sa voix à louer l’action du Sauveur ? Ou est-ce qu’il préférera la profanation de notre dignité dans un esclavage moral obligatoire ? Seigneur, crée pour moi un cœur pur ! Aux pécheurs j’enseignerai tes voies !

3. J’ai donc un vrai choix à faire : être « avec » Jésus ou pas, rassembler avec lui ou pas. Pour publier sa louange, pour lui rendre les égarés ? communiquer la Bonne Nouvelle ? je dois vraiment entraîner mon esprit, mes pensées, et mes mots selon le Christ, pour que je sois en vrai son ami et son apôtre. Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera Ta louange ! Saintes Perpétue et Félicité, intercédez pour moi !

Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, Tes paroles nous illuminent : elles « sont esprit et vie... Tu as des paroles de vie éternelle, et nous, nous avons cru et nous avons connu que tu es le Saint de Dieu » (Jn 6, 63.68-69). Que la puissance de Ta sainteté resplendisse en moi dans ma pensée, par mes paroles et par mes actions. Et que Ton doigt m’indique le chemin !

Résolution
Pour l'amour de Dieu et des âmes, aujourd’hui je vais diriger mes pensées, mes paroles et mes actions vers le bien d’autrui ? ou me taire !
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MessagePosté le: Fri Mar 08, 2013 9:08 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Vendredi 8 Mars 2013

de tout notre cœur !

Citation:
Saint Marc 12, 28-34
Un scribe s’avança vers Jésus et lui demanda : « Quel est le premier de tous les commandements ? »
Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as raison de dire que Dieu est l’Unique et qu’il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices. »
Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.


Prière d'introduction
« Aujourd’hui ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur » psaume 94

Demande
Demandons sincèrement au Seigneur d’ouvrir notre cœur à Sa parole et de prêter l’oreille à Sa voix dans notre temple intérieur. Qu’il nous apprenne peu à peu à reconnaître Sa voix.

Points de réflexion

1. Comment est l’amour de Dieu ? Avant de nous apprêter à voir comment Dieu attend d’être aimé par les hommes, regardons un instant comment Lui nous a aimés. Dans ce temps de carême, soyons prêts à contempler Jésus sur la croix. Découvrons de façon nouvelle, la présence d’un Dieu qui, par amour, se fait chair, et se rend faible. Regardons l’offrande d’amour qu’Il fait sur la croix, et comment ce lieu de souffrance devient pour nous tous LE signe de l’amour total et inconditionnel de notre créateur pour sa créature. Et regardons aussi d’un nouveau regard sa présence aujourd’hui parmi nous, dans son eucharistie, offrande toujours nouvelle et éternelle, par sa promesse (« je serais avec vous pour toujours, jusqu’à la fin des temps »(Mt 28 ).

2. Parce qu’il nous a aimés ainsi, nous devenons, au fur et à mesure que nous Le découvrons, capables de L’aimer en retour et à sa manière. Il attend d’être aimé de façon unique, de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toute notre force. LUI, Il nous a aimés ainsi. Et seulement parce que Lui, avec son TOUT, Il peut, Il est dans son droit, de nous demander notre tout.

Dialogue avec le Christ
En lisant cette lettre de Saint Paul, rappelons nous que c’est son amour qui est comme cela...et demandons Lui d' apprendre à aimer à sa façon : « la charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n'est point envieuse ; la charité ne se vante point, elle ne s'enfle point d'orgueil, elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s'irrite point, elle ne soupçonne point le mal, elle ne se réjouit point de l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. la charité ne périt jamais. » (1 Cor. 13)

Résolution
Cherchons, à un moment concret de la journée, à nous donner (à Dieu ou au prochain) avec toute notre personne et de tout notre cœur.
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MessagePosté le: Fri Mar 08, 2013 9:52 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Vendredi 8 Mars 2013

de tout notre cœur !

Citation:
Saint Marc 12, 28-34
Un scribe s’avança vers Jésus et lui demanda : « Quel est le premier de tous les commandements ? »
Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as raison de dire que Dieu est l’Unique et qu’il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices. »
Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.


Prière d'introduction
« Aujourd’hui ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur » psaume 94

Demande
Demandons sincèrement au Seigneur d’ouvrir notre cœur à Sa parole et de prêter l’oreille à Sa voix dans notre temple intérieur. Qu’il nous apprenne peu à peu à reconnaître Sa voix.

Points de réflexion

1. Comment est l’amour de Dieu ? Avant de nous apprêter à voir comment Dieu attend d’être aimé par les hommes, regardons un instant comment Lui nous a aimés. Dans ce temps de carême, soyons prêts à contempler Jésus sur la croix. Découvrons de façon nouvelle, la présence d’un Dieu qui, par amour, se fait chair, et se rend faible. Regardons l’offrande d’amour qu’Il fait sur la croix, et comment ce lieu de souffrance devient pour nous tous LE signe de l’amour total et inconditionnel de notre créateur pour sa créature. Et regardons aussi d’un nouveau regard sa présence aujourd’hui parmi nous, dans son eucharistie, offrande toujours nouvelle et éternelle, par sa promesse (« je serais avec vous pour toujours, jusqu’à la fin des temps »(Mt 28 ).

2. Parce qu’il nous a aimés ainsi, nous devenons, au fur et à mesure que nous Le découvrons, capables de L’aimer en retour et à sa manière. Il attend d’être aimé de façon unique, de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toute notre force. LUI, Il nous a aimés ainsi. Et seulement parce que Lui, avec son TOUT, Il peut, Il est dans son droit, de nous demander notre tout.

Dialogue avec le Christ
En lisant cette lettre de Saint Paul, rappelons nous que c’est son amour qui est comme cela...et demandons Lui d' apprendre à aimer à sa façon : « la charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n'est point envieuse ; la charité ne se vante point, elle ne s'enfle point d'orgueil, elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s'irrite point, elle ne soupçonne point le mal, elle ne se réjouit point de l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. la charité ne périt jamais. » (1 Cor. 13)

Résolution
Cherchons, à un moment concret de la journée, à nous donner (à Dieu ou au prochain) avec toute notre personne et de tout notre cœur.
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MessagePosté le: Mon Mar 11, 2013 11:54 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Samedi 9 Mars 2013

Le pharisien et le publicain : fausse et vraie justice

Citation:
Saint Luc 18, 9-14
Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient tous les autres :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain.
Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : ’Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’
Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ’Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis !’
Quand ce dernier rentra chez lui, c’est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »


Prière d'introduction
Prenons un temps de silence, pour prendre conscience de ce que nous nous apprêtons à faire, rencontrer Dieu, notre Père.

Demande
Seigneur, j’ouvre mon cœur aujourd’hui et je m’apprête à écouter Ta voix. Qu’après ce temps de prière, je reprenne plus justement ma vie chrétienne.

Points de réflexion

1. Le pharisien et le publicain s’approchent tout les deux de Dieu. L’un et l’autre donnent de l’espace à Dieu, et remettent leur vie dans les mains de Dieu. Mais à la fin de la parabole, Jésus dis qu’après ce temps de prière, un seulement est « devenu juste ». En quoi consiste cette justice ?
Il s’agit de se reconnaître comme on est, face à Dieu et non pas face à l’autre. Le pharisien remercie le Seigneur d’être parfait, ou moins mauvais que son voisin et que ses frères. Le publicain se reconnait créature face à son Créateur, et il reconnaît son imperfection. N’ayons pas peur de nous mettre face à la Vérité, nous en sortirons fortifiés malgré notre petitesse, et même bien plus que ça, nous serons réellement revêtus de la justice et de la sagesse des enfants de Dieu.

2. Le livre d’osée, (Osée 6,1-6), dans la première lecture nous rappelle que le Seigneur vient ! Il est temps alors de mettre notre vie sous son regard ! Il est temps de mettre notre vie face à l’éternité ! Que veut-il trouver chez sa créature ?
Il veut trouver des hommes qui le connaissent, il désire trouver l’amour et non pas des sacrifices et holocaustes, non pas des gestes et des paroles vides de cœur.

Dialogue avec le Christ
Dans ce temps de carême, temps où le Seigneur vient à nouveau à la recherche de l’homme et lui offre le salut eternel par sa passion et par sa résurrection, je veux renouveler, Seigneur, mon amour dans ma vie en tant que chrétien, et je veux chercher à Te connaître d’avantage, mon Dieu.

Résolution
Renouvelons nos engagements de carême, pour qu’ils naissent d’un cœur aimant et qui cherche à connaître Dieu.
_________________
Aperi, Dómine, os meum ad benedicéndum nomen sanctum Tuum.
Munda quoque cor meum ab ómnibus vanis, pervérsis et aliénis cogitatiónibus.
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MessagePosté le: Mon Mar 11, 2013 11:54 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Dimanche 10 Mars 2013

Je vais retourner

Citation:
Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l'écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
Jésus disait cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : 'Père, donne-moi la part d'héritage qui me revient.' Et le père fit le partage de ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu'il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Il alla s'embaucher chez un homme du pays qui l'envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il réfléchit : 'Tant d'ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Prends-moi comme l'un de tes ouvriers.'
Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l'aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : 'Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils...'
Mais le père dit à ses domestiques : 'Vite, apportez le plus beau vêtement pour l'habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.' Et ils commencèrent la fête.

Le fils aîné était aux champs. À son retour, quand il fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait.
Celui-ci répondit : 'C'est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le veau gras, parce qu'il a vu revenir son fils en bonne santé.'
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d'entrer. Son père, qui était sorti, le suppliait.
Mais il répliqua : 'Il y a tant d'années que je suis à ton service sans avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est arrivé après avoir dépensé ton bien avec des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras !'
Le père répondit : 'Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »


Prière d'introduction
Père, ouvre les yeux de mon esprit afin que je puisse reconnaître ma pauvreté et la grandeur de Ton amour pour moi.

Demande
Accepter ma pauvreté et ma faiblesse, comme mon lieu de rencontre avec Dieu.

Points de réflexion

1. « Alors il réfléchit ». Le fils prodigue est parti de sa maison riche ; avec beaucoup de richesses matérielles et humaines. Il a tout gaspillé, car il a voulu les utiliser pour son propre plaisir. Arrivé à la pauvreté la plus absolue, il se rend compte que toutes ces choses sont superficielles. Même ses qualités humaines ne lui suffisent plus. Il réfléchit, ce qui veut dire qu’il entre en soi. Cet acte exige du courage. Là, enlevés tous les masques, il doit faire face à une pauvreté aussi intérieure qu’extérieure.

2. « Je rentrerai chez moi ». Détourné de l’amour de son Père, ce fils est le plus pauvre de tous. Et c’est grâce à cette conscience que sa vie retrouve son sens : il est appelé être fils d’un Père qui nous aime sans limite.

3. Qu’est-ce que c’est être fils ? Ste Thérèse de l’Enfant Jésus dit que « c’est reconnaître son néant, attendre tout du bon Dieu, comme un petit enfant attend tout de son père ; c’est ne s’inquiéter de rien, ne point gagner de fortune. (...) » D.E 6 août. Dieu n’a pas besoin qu’on gagne des mérites (une fortune) ni qu’on essaie de lui montrer qu’on peut faire des choses « comme un grand » sans son aide et son amour.

Dialogue avec le Christ
Quels sont les masques que je garde qui m’empêchent de me présenter devant le Père tel que je suis ? Où est-ce que je cherche encore à gagner une « fortune » intérieure ? Quelles sont les inquiétudes qui me séparent du Seigneur ?

Résolution
Accepter ma responsabilité lorsque j’éprouve la tentation de me justifier, et remettre ce que j’ai fait au Seigneur, avec une confiance totale en sa miséricorde.
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Dernière édition par amatoyoshi le Mon Mar 11, 2013 12:03 pm; édité 1 fois
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MessagePosté le: Mon Mar 11, 2013 12:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Lundi 11 Mars 2013

Citation:
Saint Jean 4, 43-54
Jésus, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, partit pour la Galilée. Lui-même avait attesté qu'un prophète n'est pas honoré dans son propre pays. Il arriva donc en Galilée; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu'ils étaient allés eux aussi à cette fête. Ainsi donc Jésus revint à Cana en Galilée, où il avait changé l'eau en vin.

Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit: «Vous ne pourrez donc pas croire à moins d'avoir vu des signes et des prodiges?». Le fonctionnaire royal lui dit: «Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure!». Jésus lui répond: «Va, ton fils est vivant».

L'homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. Pendant qu'il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à quelle heure il s'était trouvé mieux. Ils lui dirent: «C'est hier, au début de l'après-midi, que la fièvre l'a quitté». Le père se rendit compte que c'était justement l'heure où Jésus lui avait dit: «Ton fils est vivant». Alors il crut, avec tous les gens de sa maison. Tel est le second signe que Jésus accomplit lorsqu'il revint de Judée en Galilée.


Aujourd'hui nous rencontrons de nouveau Jésus à Cana de Galilée, où il avait réalisé le fameux miracle de la conversion de l'eau en vin. Et voici qu'il fait un nouveau miracle: la guérison du fils d'un fonctionnaire royal. Le premier avait été spectaculaire, mais celui-ci a sans doute plus de valeur: il ne résout pas un embarras matériel, il s'agit d'une vie humaine.

Ce qui attire l'attention ici, c'est que Jésus agit à distance. Il ne se rend pas à Capharnaüm pour guérir directement le malade; il lui redonne la santé sans bouger de Cana: «Le fonctionnaire royal lui dit: ‘Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure!’. Jésus lui répond: ‘Va, ton fils est vivant’» (Jn 4,49.50).

Cela nous rappelle que, tous, nous pouvons faire beaucoup de bien à distance, sans devoir être présents à l'endroit où l'on sollicite notre générosité. Nous aidons, par exemple, le Tiers Monde en collaborant économiquement avec nos missionnaires ou avec des entités catholiques qui y travaillent. Nous aidons les pauvres des quartiers marginaux des grandes villes par nos apports à des institutions comme Caritas, sans que nous devions y mettre les pieds. Nous pouvons même donner une grande joie à beaucoup de gens qui sont loin de nous, par un appel téléphonique, une lettre ou un message électronique.

Bien souvent, nous trouvons une excuse dans l'impossibilité d'être physiquement présents dans les lieux où il y a des nécessités urgentes. Jésus, n'a pas cherché d'excuse; il a fait le miracle.

la distance n'est pas un problème à l'heure d'être généreux, car la générosité sort du cœur et dépasse les frontières. Comme le disait saint Augustin: «Qui possède la charité dans son cœur, trouve toujours une chose à donner».
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MessagePosté le: Tue Mar 12, 2013 9:24 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Mardi 12 Mars 2013

Guérison du paralytique à la piscine

Citation:
Saint Jean 5, 1-16
À l'occasion d'une fête des Juifs, Jésus monta à Jérusalem.
Or, à Jérusalem, près de la Porte des Brebis, il existe une piscine qu'on appelle en hébreu Bézatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades : aveugles, boiteux et paralysés. Il y en avait un qui était malade depuis trente-huit ans.
Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu'il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Est-ce que tu veux retrouver la santé ? »
Le malade lui répondit : « Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l'eau bouillonne ; et pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. »
Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »
Et aussitôt l'homme retrouva la santé. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat.
Les Juifs dirent à cet homme que Jésus avait guéri : « C'est le sabbat ! Tu n'as pas le droit de porter ton brancard. »
Il leur répliqua : « Celui qui m'a rendu la santé, c'est lui qui m'a dit : 'Prends ton brancard, et marche !' »
Ils l'interrogèrent : « Quel est l'homme qui t'a dit : 'Prends-le, et marche' ? »
Mais celui qui avait été guéri ne le savait pas ; en effet, Jésus s'était éloigné, car il y avait foule à cet endroit.
Plus tard, Jésus le retrouva dans le Temple et lui dit : « Te voilà en bonne santé. Ne pèche plus, il pourrait t'arriver pire encore. »
L'homme partit annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui lui avait rendu la santé.
Et les Juifs se mirent à poursuivre Jésus parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat.


Prière d'introduction
Seigneur, en ce temps de carême, temps de prière et de pénitence, aide-moi à mieux prier, afin que, par le temps passé avec toi, je puisse mieux me préparer à vivre et à annoncer le mystère Pascal. Seigneur, oui je veux être guéri de mes infirmités, s’il Te plaît, sauve-moi.

Demande
Seigneur, aide-moi à être patient devant mes difficultés

Points de réflexion

1. Pouvons-nous imaginer la souffrance de 38 ans de paralysie ? Le Seigneur intervient dans la vie de cet homme comme un véritable sauveur. Avec un simple « lève-toi et marche », le voilà guéri. Trop souvent nos difficultés personnelles ou celles que l’on peut rencontrer dans notre monde ne sont pas vu à la juste échelle. En effet, rien n’est trop difficile à la lumière de la grandeur de Dieu pour qui rien n’est impossible. Ce passage nous apprend avant tout à avoir confiance en Dieu. Cependant n’oublions pas que le malade de l’évangile d’aujourd’hui a attendu 38 ans. En effet, qui sait combien de temps devrons-nous attendre, peut-être même que notre guérison devra attendre l’au-delà. Les chemins de Dieu sont mystérieux, et souvent bien différents des nôtres.

2. Cependant, à la grande surprise du lecteur, la réaction de certains juifs n’était pas tout à fait adaptée à la joyeuse circonstance. En effet, notre pauvre miraculeux se voit durement réprimandé parce qu’il ose porter son grabat, maintenant inutile, le jour du Sabbat comme le lui avait commandé Jésus. Il y a aussi une leçon à tirer de cette attitude : voici notre ancien malade guéri, la grâce tant attendue est arrivée, mais il lui faut maintenant témoigner. Cela n’est pas toujours facile à faire, mais très nécessaire. Une fois que la grâce de Dieu nous touche, nous ne pouvons pas rester les mêmes. Cela peut parfois être gênant pour les autres qui n’ont pas reçu une telle grâce, mais c’est une conséquence de cette dernière.

3. la question qui revient toujours devant la souffrance est pourquoi Dieu la permet-elle. Pourquoi ne guérit-il pas tous les paralytiques ? Si les mystères de Dieu sont en fin de compte insondables, mon action quotidienne, par contre, dépend de moi. Donc, la problématique peut aussi être tournée dans ce sens : qu’est-ce que je fais pour ceux qui souffrent ? Jésus, lui, il est mort sur la croix pour nous racheter, et moi que fais-je ? Le temps de carême est un bon moment pour nous comparer avec le bon samaritain et se demander si l’on fait quelque chose pour notre prochain.

Dialogue avec le Christ
Seigneur Tu sais que je suis faible, aide-moi à avoir confiance en Toi. Comme tu as guéris le paralytique, je sais que tu me guériras. Cependant, en ce temps de carême, je veux être un témoin de Ton amour, un instrument de consolation.

Résolution
Aujourd’hui, je prendrai un petit moment pour analyser ce que je fais pour les autres, en particulier pour ceux qui souffrent ou sont seul.
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MessagePosté le: Wed Mar 13, 2013 9:04 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Mercredi 13 Mars 2013

Le Fils donne la vie aux morts

Citation:
Saint Jean 5, 17-30
Après avoir guéri le paralysé un jour de sabbat, Jésus déclara aux Juifs : « Mon Père, jusqu’à maintenant, est toujours à l’œuvre, et moi aussi je suis à l’œuvre. »
C’est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le faire mourir, car non seulement il violait le repos du sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l’égal de Dieu.
Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : « Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. Il lui montrera des œuvres encore plus grandes, si bien que vous serez dans l’étonnement.
Comme le Père, en effet, relève les morts et leur donne la vie, le Fils, lui aussi, donne la vie à qui il veut. Car le Père ne juge personne : il a donné au Fils tout pouvoir pour juger,
afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l’a envoyé. Amen, amen, je vous le dis : celui qui écoute ma parole et croit au Père qui m’a envoyé, celui-là obtient la vie éternelle et il échappe au Jugement, car il est déjà passé de la mort à la vie.
Amen, amen, je vous le dis : l’heure vient ? et c’est maintenant ? où les morts vont entendre la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront.
Comme le Père a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir la vie en lui-même ;
et il lui a donné le pouvoir de prononcer le Jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme.
Ne soyez pas surpris ; l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux vont entendre sa voix, et ils sortiront : ceux qui ont fait le bien, ressuscitant pour entrer dans la vie ; ceux qui ont fait le mal, ressuscitant pour être jugés.
Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et ce jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma propre volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. »


Prière d'introduction
Père, je m’abandonne en Toi, parce que Tu es mon Père, j’ai confiance en Toi. Fais en moi aujourd’hui ce qu’il Te plaira. Aide moi à m’unir un peu plus à Toi, à travers la foi, l’espérance et la charité. Je T’offre ma journée mon Dieu.

Demande
Seigneur, augmente ma foi !

Points de réflexion

1. Le Père ne juge personne. Il a donné au Fils tout pouvoir pour juger. Et que nous dit le Fils ? « je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver » (Jn 12, 45). En somme, nous n’avons rien à craindre d’un Dieu si bon, qui ne veut pas juger notre cœur, mais le sauver ! Combien de consolation et de confiance pouvons-nous trouver dans ces paroles de Jésus. Elles nous parlent d’un cœur assoiffé d’amour, débordant de miséricorde et de tendresse... Il ne nous appartient plus que la décision de recourir à ce si doux Sauveur ! Pour échapper au jugement et être sauvé, il suffit de croire en la Parole de Jésus. de croire qu’Il veut me sauver, et qu’Il me sauve.

2. Je ne peux rien faire de moi-même. Jésus a tout reçu du Père. Il nous dit que ce qu’Il fait dépend entièrement du Père. Tout est communion, chez Jésus. Tout est amour. Sa vie est une réponse d’amour à l’amour du Père. C’est la dynamique de la Sainte Trinité : un perpétuel échange d’amour. Jésus nous invite à prendre part, nous aussi, à cette dynamique existentielle. Par son Incarnation, Il nous a fait entrer au sein même de la Trinité. Voir le Père ! Le rencontrer ! Participer à la totalité de son échange d’amour ! Vivre en enfant de Dieu ! Voilà notre vocation chrétienne. Oh Jésus, enseigne-nous à vivre unis à Toi, les mains ouvertes à l’amour du Père, et à vivre en retour comme une offrande d’amour à Lui, comme Toi Tu l’as fait !

3. Je ne cherche pas à faire ma propre volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. Voilà la clef ! le chemin de la sainteté... Un chemin d’union croissante avec la Volonté du Père. Lui ouvrir notre cœur, ne plus chercher notre propre volonté mais la Sienne. Contemplons Jésus sur la Croix en répétant ces mots, et demandons-Lui de nous enseigner à Le suivre.

Dialogue avec le Christ
Prends, Seigneur et reçois Toute ma liberté, ma mémoire, mon intelligence, Et toute ma volonté, Tout ce que j’ai, tout ce que je possède. Tu me l’as donné : à toi, Seigneur, je le rends. Tout est à Toi. Dispose-en selon Ton entière volonté. Donne-moi Ton amour et Ta grâce : C’est tout ce qu’il me faut (Saint Ignace de Loyola)

Résolution
Faire tout au long de la journée des actes d’amour et de confiance pour le Père
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MessagePosté le: Wed Mar 13, 2013 9:05 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Mercredi 13 Mars 2013

Le Fils donne la vie aux morts

Citation:
Saint Jean 5, 17-30
Après avoir guéri le paralysé un jour de sabbat, Jésus déclara aux Juifs : « Mon Père, jusqu’à maintenant, est toujours à l’œuvre, et moi aussi je suis à l’œuvre. »
C’est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le faire mourir, car non seulement il violait le repos du sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l’égal de Dieu.
Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : « Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. Il lui montrera des œuvres encore plus grandes, si bien que vous serez dans l’étonnement.
Comme le Père, en effet, relève les morts et leur donne la vie, le Fils, lui aussi, donne la vie à qui il veut. Car le Père ne juge personne : il a donné au Fils tout pouvoir pour juger,
afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l’a envoyé. Amen, amen, je vous le dis : celui qui écoute ma parole et croit au Père qui m’a envoyé, celui-là obtient la vie éternelle et il échappe au Jugement, car il est déjà passé de la mort à la vie.
Amen, amen, je vous le dis : l’heure vient ? et c’est maintenant ? où les morts vont entendre la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront.
Comme le Père a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir la vie en lui-même ;
et il lui a donné le pouvoir de prononcer le Jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme.
Ne soyez pas surpris ; l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux vont entendre sa voix, et ils sortiront : ceux qui ont fait le bien, ressuscitant pour entrer dans la vie ; ceux qui ont fait le mal, ressuscitant pour être jugés.
Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et ce jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma propre volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. »


Prière d'introduction
Père, je m’abandonne en Toi, parce que Tu es mon Père, j’ai confiance en Toi. Fais en moi aujourd’hui ce qu’il Te plaira. Aide moi à m’unir un peu plus à Toi, à travers la foi, l’espérance et la charité. Je T’offre ma journée mon Dieu.

Demande
Seigneur, augmente ma foi !

Points de réflexion

1. Le Père ne juge personne. Il a donné au Fils tout pouvoir pour juger. Et que nous dit le Fils ? « je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver » (Jn 12, 45). En somme, nous n’avons rien à craindre d’un Dieu si bon, qui ne veut pas juger notre cœur, mais le sauver ! Combien de consolation et de confiance pouvons-nous trouver dans ces paroles de Jésus. Elles nous parlent d’un cœur assoiffé d’amour, débordant de miséricorde et de tendresse... Il ne nous appartient plus que la décision de recourir à ce si doux Sauveur ! Pour échapper au jugement et être sauvé, il suffit de croire en la Parole de Jésus. de croire qu’Il veut me sauver, et qu’Il me sauve.

2. Je ne peux rien faire de moi-même. Jésus a tout reçu du Père. Il nous dit que ce qu’Il fait dépend entièrement du Père. Tout est communion, chez Jésus. Tout est amour. Sa vie est une réponse d’amour à l’amour du Père. C’est la dynamique de la Sainte Trinité : un perpétuel échange d’amour. Jésus nous invite à prendre part, nous aussi, à cette dynamique existentielle. Par son Incarnation, Il nous a fait entrer au sein même de la Trinité. Voir le Père ! Le rencontrer ! Participer à la totalité de son échange d’amour ! Vivre en enfant de Dieu ! Voilà notre vocation chrétienne. Oh Jésus, enseigne-nous à vivre unis à Toi, les mains ouvertes à l’amour du Père, et à vivre en retour comme une offrande d’amour à Lui, comme Toi Tu l’as fait !

3. Je ne cherche pas à faire ma propre volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. Voilà la clef ! le chemin de la sainteté... Un chemin d’union croissante avec la Volonté du Père. Lui ouvrir notre cœur, ne plus chercher notre propre volonté mais la Sienne. Contemplons Jésus sur la Croix en répétant ces mots, et demandons-Lui de nous enseigner à Le suivre.

Dialogue avec le Christ
Prends, Seigneur et reçois Toute ma liberté, ma mémoire, mon intelligence, Et toute ma volonté, Tout ce que j’ai, tout ce que je possède. Tu me l’as donné : à toi, Seigneur, je le rends. Tout est à Toi. Dispose-en selon Ton entière volonté. Donne-moi Ton amour et Ta grâce : C’est tout ce qu’il me faut (Saint Ignace de Loyola)

Résolution
Faire tout au long de la journée des actes d’amour et de confiance pour le Père
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MessagePosté le: Thu Mar 14, 2013 9:10 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Jeudi 14 Mars 2013

Les témoignages rendus à Jésus font apparaître le péché du peuple

Citation:
Saint Jean 5, 31-47
Jésus disait aux Juifs : « Si je me rendais ce témoignage à moi-même, mon témoignage ne serait pas vrai ; il y a quelqu’un d’autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai. Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. Moi, je n’ai pas à recevoir le témoignage d’un homme, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui éclaire, et vous avez accepté de vous réjouir un moment à sa lumière. Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a données à accomplir ; ces œuvres, je les fais, et elles témoignent que le Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé, c’est lui qui m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais écouté sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, et sa parole ne demeure pas en vous, puisque vous ne croyez pas en moi, l’envoyé du Père. Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez trouver en elles la vie éternelle ; or, ce sont elles qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !
la gloire, je ne la reçois pas des hommes ; d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu. Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique !
Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Si vous croyiez en Moïse, vous croiriez aussi en moi, car c’est de moi qu’il a parlé dans l’Écriture. Mais si vous ne croyez pas ce qu’il a écrit, comment croirez-vous ce que je dis ? »


Prière d'introduction
Seigneur, Tu sais tout, Tu connais ce dont j’ai besoin en ce moment. J’ai soif de Toi, même si je n’en ai pas toujours conscience. Que Ta parole et Ton Esprit fassent grandir ma foi !

Demande
Rends mon cœur sensible à la voix de Ton Esprit, pour que je puisse Te reconnaitre dans ma vie de tous les jours et en moi.

Points de réflexion

1. Le peuple juif attendait un Messie, dont on ne connaîtrait pas l’origine et qui, par ses actions politiques, instaurerait un nouvel ordre, à l’image d’autres grands meneurs d ?hommes dans l’histoire d’Israël. Ce Jésus ne correspond pas à ces attentes et son attitude vis-à-vis de la loi est déconcertante. Certes, ce peuple connaît la loi, mais certains ne sont pas ouverts à l’Esprit qui initia ces lois et remplacent la gloire de Dieu par leurs intérêts et leur gloire. C’est ce qui explique qu’ils ne reconnaissent pas en Jésus l’accomplissement des promesses faites à Abraham, Isaac, Jacob, Moïse... Si vous croyiez en Moïse, vous croiriez aussi en moi, car c’est de moi qu’il a parlé dans l’Écriture ».
Comment reconnaître Jésus si le cœur de l’homme n’est pas à la recherche de Dieu ? « D’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu. (...) Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ! » . Si notre cœur n’est pas porté par notre désir de trouver Dieu, de lui rendre gloire et de lui plaire, nous aurons du mal à le reconnaître, lorsqu’Il viendra à notre rencontre car nos intérêts seront autres. Rappelons-nous de la béatitude : « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! » (Mat 5, 8 ). Dieu se laisse trouver par ceux qui le cherchent sincèrement. Jésus connaît bien le cœur de l’homme et c’est sûrement avec peine qu’Il constate sa dureté : « Je vois que ce peuple est un peuple à la tête dure. » (Ex 32, 9).

2. la lecture du jour, ainsi que l’évangile, montrent bien que Dieu n’est pas insensible à cette attitude de l’homme, à qui Il a tout donné et avec qui Il veut maintenir son alliance. On parle même de la colère de Dieu : « Ma colère va s’enflammer contre eux et je vais les engloutir ! » (Ex 32, 10). « C’est alors que Moïse, son élu, surgit sur la brèche, devant lui, ?pour empêcher que sa fureur les extermine » (Ps 106). On pourrait garder en tête l’image d’un Dieu justicier et vengeur, si on ne se réfère qu’à ce texte, mais c’est loin d’être le cas, car Moïse est la figure qui annonce la personne du Christ.
Jésus est notre grand intercesseur auprès du Père, comme le dit Saint Paul dans son Epitre aux Hébreux : « Il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Heb 7, 25). Par son Incarnation et par son sacrifice, Jésus nous rend aimables aux yeux de son Père.
Comme le dit Jésus, c’est toute la Trinité qui nous sauve : « Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a données à accomplir ; ces œuvres, je les fais, et elles témoignent que le Père m’a envoyé ». C’est donc un Dieu qui, voyant et souffrant la dureté de notre cœur, assuma tout ce que nous sommes, pour nous rendre dignes de son amour exprimé, dès l’Ancien Testament, par l’Alliance. C’est à la messe que nous revivons et que nous nous ouvrons à ce grand mystère de l’amour de Dieu et de la transformation de ce que nous sommes. Réjouissons-nous, car notre Dieu n’est pas un Dieu vengeur mais un Dieu sauveur !

Dialogue avec le Christ
Jésus, comment Te remercier d’avoir tant fait pour moi sans le mériter d’aucune manière ? Alors que j’étais dans la misère et sans possibilité de retourner vers Toi, dans ma révolte, Tu as eu pitié de moi et Tu as mis Ton Esprit en moi. C’est Ton Esprit qui me sanctifie, pour que nous ne soyons plus qu’un et que Tu puisses vivre en moi ! Je veux Te prier aussi pour toutes ces personnes, qui ne sont pas conscientes du don que Tu leur as fait en les sauvant. Qu’aucune de Tes grâces ne se perdent dans les cœurs des hommes !

Résolution
Lire l’épitre aux Hébreux de Saint Paul.
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MessagePosté le: Fri Mar 15, 2013 9:12 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Vendredi 15 Mars 2013

Conspiration contre Jésus

Citation:
Saint Jean 7, 2.10.14.25-30
Lorsque les frères de Jésus furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret.

la semaine de la fête était déjà à moitié passée quand Jésus monta au Temple et se mit à enseigner. Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N'est-ce pas lui qu'on cherche à faire mourir ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Les chefs du peuple auraient-ils vraiment reconnu que c'est lui le Messie ? Mais lui, nous savons d'où il est. Or, lorsque le Messie viendra, personne ne saura d'où il est. »
Jésus, qui enseignait dans le Temple, s'écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d'où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais celui qui m'a envoyé dit la vérité, lui que vous ne connaissez pas. Moi, je le connais parce que je viens d'auprès de lui, et c'est lui qui m'a envoyé. »

On cherchait à l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n'était pas encore venue.


Prière d'introduction
Seigneur, en ce 4ème vendredi de Carême, à l’approche de Ta Passion, je souhaite être spécialement à Tes cotés.

Demande
Donne-moi la force Seigneur de pouvoir T'accompagner en silence, jusqu'à Ta mort.

Points de réflexion

1. « Ils cherchent à le faire mourir » Dans la première lecture du livre de la Sagesse, nous pouvons avec étonnement et tristesse constater jusqu’à quel point la mort du Christ est proche et est en train de se préparer : « Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie, il s’oppose à notre conduite, il nous reproche de désobéir à la loi de Dieu, et nous accuse d’abandonner nos traditions. (...) Soumettons-le à des outrages et à des tourments ; nous saurons ce que vaut sa douceur, nous éprouverons sa patience. Tout est dit dans ces quelques phrases : la mort de Jésus est proche, et elle est annoncée. Dans l’Evangile, nous retrouvons cette ambiance « mortelle » : « N’est-ce pas lui qu’on cherche à faire mourir ? » . Nous avançons donc vers la Passion du Christ, mais Lui la vit déjà dans son Coeur ; son Coeur est en train de se préparer pour cette horrible épreuve. Si Lui souffre déjà, pourquoi attendre pour être plus proche de Lui ? Pourquoi ne pas vouloir être déjà à ses cotés ?
Est-ce que je fais partie moi aussi de ces personnes qui cherchent « à le faire mourir » ? en quoi ? dans mes pensées, mes actions, ou même parfois omissions ?

2. Dieu est un Dieu d´Amour. Mais Dieu ne reste pas au fait que nous le faisons souffrir, et dans le psaume nous retrouvons une fois de plus à quel point Il est Amour : « Il est proche du cœur brisé, il sauve l’esprit abattu. » Nous pouvons faire partie de ceux qui le trahissent, ou de ceux qui sont indifférents à sa souffrance ; mais Lui ne nous abandonnera jamais... Il condamne le péché, mais aime le pécheur, et cherche à tout prix nous consoler de la tristesse que nous avons après l’avoir abandonné. Confions en son Amour infini pour nous, quoiqu’il arrive de notre part.

Dialogue avec le Christ
Jésus, de tout coeur je souhaite Te consoler à l'approche de Ta Passion, mais je sais bien que c'est mon pauvre coeur, en premier, qui a besoin d'être aimé...

Résolution
Découvrir pendant ces derniers jours de Carême, l'immense Amour que Tu as pour moi, au point de mourir sur une croix.
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MessagePosté le: Sat Mar 16, 2013 2:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Samedi 16 Mars 2013

Jésus, prophète contesté

Citation:
Saint Jean 7, 40-53
Jésus enseignait au temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C'est vraiment lui, le grand Prophète ! »
D'autres disaient : « C'est lui le Messie ! » Mais d'autres encore demandaient : « Est-ce que le Messie peut venir de Galilée ? L'Écriture dit pourtant qu'il doit venir de la descendance de David et de Bethléem, le village où habitait David ! »
C'est ainsi que la foule se divisa à son sujet.
Quelques-uns d'entre eux voulaient l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui.
Voyant revenir les gardes qu'ils avaient envoyés arrêter Jésus, les chefs des prêtres et les pharisiens leur demandèrent : « Pourquoi ne l'avez-vous pas ramené ? »
Les gardes répondirent : « Jamais un homme n'a parlé comme cet homme ! »
Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! »

Parmi les pharisiens, il y avait Nicodème, qui était allé précédemment trouver Jésus ; il leur dit : « Est-ce que notre Loi permet de condamner un homme sans l'entendre d'abord pour savoir ce qu'il a fait ? »
Ils lui répondirent : « Alors, toi aussi, tu es de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! »
Puis ils rentrèrent chacun chez soi.


Prière d'introduction
Tu es là mon Dieu, Tu me vois, Tu m’écoutes, Tu me parles. Ta Parole est efficace et chaque jour Tu murmures Ta volonté au fond de mon cœur. Aujourd’hui Tu as mis ces lectures entre mes mains, ouvre mon cœur à Ta Parole !

Demande
Seigneur que ma foi soit vivante.

Points de réflexion

1. « C’est lui le Messie ! » Dans la foule, certains reconnaissent le Christ comme le Messie, celui qu’annonçaient les prophètes. Ces hommes, que nous présente l’Evangile, vivaient dans l’attente. Ils avaient les yeux fixés sur une promesse que Dieu avait faite à son peuple et leurs cœurs étaient remplis d’espérance. C’est pour cela que lorsqu’arrive le Christ, ils peuvent le reconnaître : ils l’attendaient déjà. Leur foi juive était une espérance. Notre foi aujourd’hui naît de la rencontre avec ce même Jésus Christ. Mais c’est aussi, comme pour ces hommes de l’Evangile, une attente. Nous croyons en effet que le Christ est notre sauveur, qu’Il change nos vies. « la foi nous invite à regarder vers l’avenir avec la vertu de l’espérance, dans l’attente confiante que la victoire de l’amour du Christ atteigne sa plénitude » (message du Saint Père pour le Carême 2013). la foi est intrinsèquement liée à la vertu de l’espérance. En rencontrant le Christ, notre vie a pris un sens, qui va au-delà de toutes souffrances et de toute incompréhension, notre attente est devenue espérance.

2. « Est-ce que le Messie peut venir de Galilée ? » Cependant, d’autres dans la foule ne reconnaissent pas le Christ comme le Messie. Ils essayent d’argumenter : « L’Écriture dit pourtant qu’il doit venir de la descendance de David et de Bethléem, le village où habitait David ! » « Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? ». Et, de fait, Jésus vient de Bethléem et Nicodème, qui était pharisien crut en Lui... la nature de leurs arguments montre bien quel est le vrai problème de fond. Le Christ, qui vient tout bousculer, qui interprète la loi, qui prêche l’amour et le pardon des péchés... dérange. Leur foi n’est pas une attente en quelque chose de nouveau. Au contraire, elle est figée, repliée sur elle-même. Leur objectif est de protéger à tout prix le petit monde, confortable et sans remise en question, qu’ils se sont créé autour de la loi d’Israël.

3. Notre foi aujourd’hui peut être l’une ou l’autre, et souvent un peu des deux. Ce passage de l’Evangile nous enseigne que le cœur, qui croit, est prêt à se remettre en question, à redécouvrir la beauté de l’amitié avec Jésus Christ. Une foi figée dans ces habitudes routinières est perverse. C’est seulement si la foi est une relation personnelle et vivante qu’elle changera notre vie et culminera dans la charité : « L’existence chrétienne consiste en une ascension continue du mont de la rencontre avec Dieu, pour ensuite redescendre, en portant l’amour et la force qui en dérivent, de manière à servir nos frères et sœurs avec le même amour que Dieu » (Benoît XVI, Message pour le Carême 2013).

Dialogue avec le Christ
Seigneur, je viens Te faire la même demande que Te firent les apôtres : « Augmente en nous la foi ! ». Oui, augmente la foi en mon cœur, pour que, chaque jour, mes décisions soient prises à la lumière d’une vérité qui transcende les biens de ce monde. Augmente la foi de ton Eglise, pour que Tes enfants y cheminent ensemble vers le Ciel et forment, déjà sur la Terre, la famille de Dieu. Donne la foi à ceux qui ne Te connaissent pas, et envoie des apôtres pour conserver, vivifier et témoigner la foi en Ton Nom.

Résolution
Penser une application concrète de ma foi pour aujourd’hui et la mettre en pratique.
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MessagePosté le: Sun Mar 17, 2013 5:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Dimanche 17 Mars 2013

Jésus et la femme adultère : « Va, et ne pèche plus »

Citation:
Saint Jean 8, 1-11
Jésus s'était rendu au mont des Oliviers ; de bon matin, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s'assit et se mit à enseigner.
Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu'on avait surprise en train de commettre l'adultère. Ils la font avancer, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été prise en flagrant délit d'adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, qu'en dis-tu ? »
Ils parlaient ainsi pour le mettre à l'épreuve, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus s'était baissé et, du doigt, il traçait des traits sur le sol.
Comme on persistait à l'interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d'entre vous qui est sans péché, qu'il soit le premier à lui jeter la pierre. »
Et il se baissa de nouveau pour tracer des traits sur le sol.
Quant à eux, sur cette réponse, ils s'en allaient l'un après l'autre, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme en face de lui.

Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-il donc ? Alors, personne ne t'a condamnée ? »
Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »


Prière d'introduction
Avant de descendre au temple pour enseigner Ta parole, Jésus, Tu as passé la nuit en prière ; je veux T’accompagner dans Ton union d’âme et de coeur avec le Père pour retenir la leçon de miséricorde et accueillir Ta lumière dans ma conscience.

Demande
Permets, Seigneur, que Ta miséricorde m'éclaire et que j'en devienne un témoin lumineux, crédible, enviable. Donne-moi envie de grandir dans l'Evangile.

Points de réflexion

1. Dans son enseignement au temple, Jésus n’attire pas uniquement l’appréciation bienveillante de ses auditeurs, mais fait souvent aussi les frais de la jalousie des « autorités religieuses », scribes et pharisiens. Puisque Jésus les dépasse en taille spirituelle et morale, ils lui tendent un piège : à l’égard d’une femme prise en flagrant délit d’adultère, faut-il appliquer la loi de Moïse ou non ? L’obéissance à cette loi remettrait en cause sa prédication sur le royaume de Dieu et sur sa nouvelle loi de l’amour. Ce maître non autorisé osera-t-il alors enfreindre la loi mosaïque ? la question cherche à prouver l’incompatibilité entre la loi révélée à Moïse et la grâce et la vérité révélées par le Christ (cf. Jn 1, 17) et à remettre en cause Jésus lui-même, que tant de fidèles suivent.
Jésus a-t-il aboli la loi de Moïse, la remplaçant par le commandement de l’amour ? Si saint Paul affirme que la justice ne vient plus de son obéissance à la loi de Moïse, mais de sa foi en Jésus Christ (cf. Ph 3, 9), il nous met en garde devant la justice auto-proclamée et devant le légalisme qui rend les coeurs aveugles... En effet, les adversaires du Christ sont désarmés devant la déclaration : « celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter la pierre » : le dilemme tendu au Christ se retourne contre eux. Alors nous non plus, ne mettons pas Dieu à l’épreuve.

2. En guise de réponse, Jésus s’était penché, dans un premier temps, vers le sol pour tracer, sans dire un mot, des lettres dans le sable. Loin d’être un remplissage littéraire privé de sens (comme pour dire : « laissez-nous tranquilles »), ce geste exprime une réponse prophétique : le doigt de Dieu inscrit sa loi dans nos coeurs. la loi vient de Dieu, non pas des hommes. Cette expression non verbale ratifie une sorte d’intériorisation de la loi, passant de la loi positive (« il est écrit ») à une loi intérieure non moins exigeante : « Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir » (Mt 5, 17). Cette intériorisation de la loi avait souvent été annoncée et exigée par les prophètes et une nouvelle alliance était promise : "Je mettrai ma Loi au fond de leur être et je l’écrirai sur leur coeur » (Jr 31, 33, cf. Ez 36, 26-27). Le critère de décision ne doit plus être la lettre de la loi, mais la voix de Dieu qui résonne dans la conscience (cf. Catéchisme de l’Eglise Catholique, 1776). Ici aussi on peut dire que la droiture de la conscience ne vient pas des hommes, mais de la foi en Jésus.
Le renoncement des anciens de lancer des pierres sur la femme adultère faisait preuve d’une certaine honnêteté de conscience. Leur aveuglement n’était que relatif. Le drame qui fond aujourd’hui sur nous est d’avoir perdu le sens du péché et que souvent notre choix d’agir « selon la conscience » jaillit d’un autre type d’aveuglement, lorsque nous jetons nos pierres sur la génération précédente (par exemple les 68-ards) et sur leur conscience. la doctrine de la dialectique de l’histoire, qui présume l’opposition entre les générations comme unique cause du progrès, et dont nous devenons inconsciemment les disciples, s’érige en une nouvelle loi qui est pire que l’ancienne. « Agis selon ta conscience » (qui a été la devise de la génération révolutionnaire) caricature l’intériorisation et mène à une profonde méfiance sociale qui, à son tour, est palliée par une exubérante création de lois positives qui alourdissent nos relations et font le procès à la Parole de Dieu. Alors, ne jugeons pas, et nous ne serons pas jugés (cf. Lc 6, 37)

3. « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus ». Quelle parole de consolation ! On aimerait bien l’entendre plus souvent dans notre monde. On aimerait bien qu’elle soit appliquée dans les tribunaux, dans la presse, dans les instituts financiers, ces mondes qui "pardonnent" les arrogants, en raison de "tolérance", d’égalitarisme ou de raisons psychiatriques, et condamnent les plus faibles et démunis ou ceux qui renoncent à l’agressivité.
Cette parole de Jésus nous engage à pardonner d’une part, et à nous convertir d’autre part. a rentrer dans le nouveau monde de la miséricorde divine annoncé par Isaïe (cf. Is 43, 18 ) : dans le désert du péché et de la loi qui le sanctionne, un fleuve de la miséricorde et de l’amour divins féconde la terre aride, des âmes enlisées dans le péché. a sortir de nous-mêmes et de notre péché pour accueillir les fleuves de la miséricorde de Dieu et pour la faire fructifier à l’égard de nos frères pas plus pécheurs que nous.

Dialogue avec le Christ
Seigneur, Tu ne condamnes pas le pécheur que je suis, mais Tu m'appelles à la conversion et à la miséricorde. Délivre-moi de l'habitude viciée que j'ai de juger et de condamner mon prochain, tout en excusant ma propre faute. Pardon et miséricorde, voilà ce dont je Te supplie.

Résolution
Pour toute critique (pensée) contre un prochain, trois observations bienveillantes.
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MessagePosté le: Mon Mar 18, 2013 9:27 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Lundi 18 Mars 2013

Jugement humain et jugement de Jésus
Citation:
Saint Jean 8, 12-20
Jésus disait aux Juifs : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. » Les pharisiens lui dirent alors : « Tu te rends témoignage à toi-même, ce n'est donc pas un vrai témoignage. »
Jésus leur répondit : « Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même, et pourtant c'est un vrai témoignage, car je sais d'où je suis venu, et où je m'en vais ; mais vous, vous ne savez ni d'où je viens, ni où je m'en vais. Vous, vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne. Et, s'il m'arrive de juger, mon jugement est vrai parce que je ne suis pas seul : j'ai avec moi le Père, qui m'a envoyé. Or, il est écrit dans votre Loi que, s'il y a deux témoins, c'est un vrai témoignage. Moi, je me rends témoignage à moi-même, et le Père, qui m'a envoyé, témoigne aussi pour moi. »
Les pharisiens lui disaient : « Où est-il, ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »
Il prononça ces paroles alors qu'il enseignait au Temple, du côté du Trésor. Et personne ne l'arrêta, parce que son heure n'était pas encore venue.


Prière d'introduction
Seigneur, ma lumière et mon salut, je veux Te suivre pour ne plus marcher dans les ténèbres du monde. Je veux Te suivre sur la voie des commandements, de la vérité, de la grâce. Je T’ouvre mon coeur et mon âme, afin que Tu sois présent dans ma vie. Je Te donne ma vie comme le fit Marie.

Demande
Seigneur, rends mon coeur pur des fausses interprétations et des intentions égoïstes.

Points de réflexion
Lumière du monde, témoignage, jugement, connaître le Père et le Fils

1. Jésus s’attribue publiquement et officiellement un qualificatif qui ne revient qu’à Dieu : être la lumière du monde. Devant le scepticisme du petit groupe de pharisiens et de scribes, qui émerge dans la foule émerveillée de fidèles à la recherche de Dieu, Jésus est une fois de plus contraint à se justifier, parce que les preuves de son identité, ses paroles et ses gestes, n’ont pas été acceptées. Il a eu beau faire des miracles, résoudre les questions et les attentes messianiques du peuple, maintenant Il se trouve devant un tribunal sans parquet. Comme dans un procès, Jésus fait appel à des témoins : lui-même et le Père. Ses accusateurs exigent une preuve, à celui au nom de qui ils détiennent leur autorité morale et religieuse. On marche sur la tête. Ainsi comprend-on que la réponse de Jésus - « je sais d’où je viens et où je m’en vais » reste opaque. Ce n’est pas Jésus qui doit se justifier, mais les scribes et pharisiens, qui se sont érigés eux-mêmes en juges : « Vous jugez de façon purement humaine. Moi, je ne juge personne ».
Notre intelligence, notre langage, fonctionnent moyennant des jugements, qu’ils soient positifs ou qu’ils soient négatifs. Purifions nos coeur et nos âmes, afin de ne pas profaner la parole, de ne pas nous ériger en juges sur les autres... Soyons des témoins de l’amour de Dieu, ouvrons les yeux à ses oeuvres dans le monde et dans l’histoire, qui dépassent le péché et qui le terrassent.

2. « Et s’il m’arrive de juger... » Le jugement de Jésus est vrai, parce qu’Il est l’envoyé du Père et qu’Il ne s’est pas mandaté Lui-même, comme l’ont fait les pharisiens. Il n’a pas « acheté ses voix », comme font de nombreux politiciens. Jésus se rend témoignage par sa droiture et sa justice indéfectibles. Personne ne peut rien Lui reprocher. Notre vocation chrétienne ne doit pas se laisser ternir par le compromis avec le péché - et pourtant, combien sommes-nous fragiles ! Chaque bavure du péché est un contre témoignage du christianisme, sensé être la lumière du monde. Notre témoignage perd en crédibilité. Le temps de Carême nous appelle sans cesse à la conversion, à nous reconnaître pécheurs et à nous remettre au jugement de miséricorde et de pardon de Dieu. Dieu seul peut pardonner, pas la société, ni le sentiment « humanitaire » ou « religieux ». Notre incohérence est parfois à l’origine d’un possible rapprochement à la vérité de la foi qui reste frustré.
« Il est écrit dans votre loi » : ce que nous prétendons être loi divine, ce qu’on juge de manière éclectique « utile ou inutile » dans la doctrine de la foi et de la morale, mettant au banc des accusés la Révélation divine, la Tradition de l’Eglise et le Magistère, est purement « loi humaine » et ne vient pas de Dieu. Là où Jésus dénonce une « fraude sur les étiquettes » de ceux qui appellent des traditions ou des innovations arbitraires « loi de Moïse », il veut élever le « jugement purement humain » et le transformer en regard de foi. Puissions-nous aiguiser notre regard de foi, pour voir l’action de Dieu dans son Eglise, corps du Christ, dont l’apparence est humaine, mais dont l’essence est divine.

3. Le Chrétien est appelé à être, comme Jésus, « lumière du monde ». la déclaration de Jésus - « celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie » aura une grande fécondité spirituelle tout au long de l’histoire de l’Eglise. de nombreux chrétiens l’ont entendue comme une invitation à suivre le Christ et à l’imiter. Au milieu du combat entre la grâce et le péché, au feu de l’épreuve, la persécution, la maladie, l’incompréhension des frères, la trahison etc., des chrétiens ont voué leur vie à l’obéissance, la pauvreté, la pureté, la charité, comme moines ou moniales, prêtres ou consacrés, dans la contemplation ou dans l’action, pour laisser se transformer l’âme et le coeur endurcis ou blessés et devenir réceptacle transparent de la lumière de Dieu pour le monde.
Cette lumière, présentée par Jésus dans le premier verset, fait référence à l’Esprit de Dieu qui donne à connaître le Père et le Fils (dernier verset). Ce nouveau procès à Jésus se déroule donc dans une grande « inclusion trinitaire », dont l’oeuvre de miséricorde fonctionne comme l’huitre : au milieu de la boue, ce crustacé aspire l’eau sale, la digère, rejette de l’eau pure comme du cristal et forme en lui une perle de nacre ou autre matériau précieux : la beauté de Jésus - et de toute âme qui croit en Lui - est cette perle. la vie consacrée dans l’Eglise a produit de manière semblable de nombreuses perles de sainteté, au milieu de la fragilité humaine.
Puissions-nous accueillir en nous cette lumière trinitaire, pour transformer ce qui est impur en perle, au lieu de le laisser s’aigrir par le scandale ou par l’indifférence vis-à-vis du grand amour révélé en Jésus-Christ.

Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, je veux Te rester fidèle, regarder vers Toi pour Te louer et T'adorer, me remplir de Ta lumière. Ne permets pas que mon âme se laisse envahir par les ténèbres du péché, du scandale, du mauvais esprit, de la mauvaise volonté. Fais-moi voir ce qui est beau et saint au milieu du drame humain, que nous traversons sur notre route de la vie éternelle.

Résolution
Je prendrai des informations positives sur des événements d'Eglise à partir d'un média chrétien (presse écrite ou Internet).
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MessagePosté le: Tue Mar 19, 2013 9:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Mardi 19 Mars 2013

Grâce à Joseph, Jésus sera reconnu comme fils de David

Citation:
Saint Matthieu 1, 16.18-21.24
Jacob engendra Joseph, l'époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l'on appelle Christ (ou Messie).

Voici quelle fut l'origine de Jésus Christ. Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu'ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de la répudier en secret. Il avait formé ce projet, lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint ; elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »

Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit.


Prière d'introduction
L’amour du Seigneur, sans fin je le chante ; ta fidélité, je l’annonce d’âge en âge.
Je le dis : C’est un amour bâti pour toujours ; ta fidélité est plus stable que les cieux.
« Avec mon élu, j’ai fait une alliance, j’ai juré à David, mon serviteur :
J’établirai ta dynastie pour toujours, je te bâtis un trône pour la suite des âges. »
Psaume 88, 2-5

Demande
Seigneur, fais de moi un chrétien solide, formé à l'Ecole de Ton Coeur, Ta sainte Eglise fondée sur le rocher de Pierre. Aide-moi à rester fidèle à ton amitié et envoie sur moi l'Esprit Saint, afin qu'il modèle en moi une vie évangélique de chasteté, de pauvreté et d'obéissance.

Points de réflexion

1. Joseph, habitant de Nazareth, est fiancé à Marie, fille d’une famille voisine. Le fiancé attend dans la joie le moment des noces avec cette charmante jeune femme remplie de vertu. Or, un jour, Marie se trouve enceinte « de quelqu’un d’autre ». Quelle n’aura pas été la déception, l’amertume et la douleur de Joseph ! Alors il décide, en toute discrétion, d’abandonner Marie à son sort, en vertu de sa justice : il ne veut pas la condamner.
Cette attitude dévoile en Joseph des vertus issues de sa justice, parmi lesquelles excellent son humilité, sa sobriété affective et sa modestie. Cet homme a compris le langage de l’amour auquel s’oppose le langage de l’orgueil, de la sensualité et de la vanité, si présent dans un monde déchristianisé, voire éloigné de Dieu. Joseph - le travailleur - est un homme spirituel. Un grand maître pour l’homme d’aujourd’hui. de son humilité naît la douceur, de sa modestie, la discrétion, de sa chasteté, l’écoute et l’accueil du messager de Dieu. Sa sobriété sensuelle a préparé sa sensibilité spirituelle pour lui permettre de discerner une annonce « en songe », pas facile à interpréter.
En ce temps de Carême, Joseph nous stimule à adopter ces mêmes dispositions sur notre chemin de conversion, de rédemption et de fécondité spirituelle et apostolique.

2. En Joseph, père adoptif de Jésus, Dieu nous donne un modèle de paternité, qui représente à échelle humaine, la sienne. Joseph est icône de Dieu le Père, et, par conséquent, image et enseignement sur le sens de toute sorte d’autorité, de paternité, de responsabilité dans la filiation, et enfin, d’effacement. Et c’est justement par cet effacement que Joseph est rentré dans la communauté de l’Evangile, comme par l’entrée de service. Ce qui lui a valu son rôle comme saint Patron dans la vie de l’Eglise.
Enfants de Dieu et frères de Jésus par le baptême, nous avons reçu Joseph comme père adoptif de notre vie chrétienne, comme protecteur de nos foyers, dits Eglises domestiques. Il est le père des pères dans leur mission de charpenter pour la famille, autour de Jésus et de la communauté familiale animée de foi vivante, d’amour ardent et d’espérance lucide et rayonnante, l’abri spirituel et moral qui donne, à la postérité, son identité : « je suis fils de / je suis fille de ». Cette charpente humaine et religieuse pour la famille est l’essence même du développement durable d’une civilisation.
de nos jours, sous l’équerre, le compas et la baguette magique de l’Antéchrist, les valeurs durables et objectives sont remplacées par les chimères conceptuelles de la subjectivité, du sentimentalisme (comme base pour la juridiction ?), et par les illusions de l’apparence comme critère de réussite humaine et de dignité de la vie.
Puisse St. Joseph intercéder pour nous, afin que nos yeux soient de plus en plus purs et sachent reconnaître les valeurs du vrai et du bien, en vue du retour en force du Règne de Dieu.

Dialogue avec le Christ
Jésus Christ, par le don de Ta vie tu nous as introduits dans Ta famille et tu nous as donné Joseph comme père adoptif. Par les mérites de Ta passion, je veux T'offrir ma vie, engager ma fidélité et être docile à la voix de Dieu, dans une vie de sobriété, de modestie et d'humilité.

Résolution
J'aurai, par égard à St Joseph et par lui à Dieu le Père, une pensée et un geste de bienveillance et de service pour mon père ou, à défaut, pour quelqu'un portant une charge de responsabilité sur moi (supérieur, responsable d'équipe, guide spirituel, mon curé... au choix).
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amatoyoshi
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MessagePosté le: Wed Mar 20, 2013 2:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Mercredi 20 Mars 2013

la vraie liberté
Citation:
Saint Jean 8, 31-42
Jésus disait à ces Juifs qui maintenant croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »
Ils lui répliquèrent : « Nous sommes les descendants d'Abraham, et nous n'avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : 'Vous deviendrez libres' ? »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : tout homme qui commet le péché est esclave du péché. L'esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours. Donc, si c'est le Fils qui vous rend libres, vous serez vraiment libres. Je sais bien que vous êtes les descendants d'Abraham, et pourtant vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole n'a pas de prise sur vous. Je dis ce que moi, j'ai vu auprès de mon Père, et vous, vous faites aussi ce que vous avez entendu chez votre père. »
Ils lui répliquèrent : « Notre père, c'est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous êtes les enfants d'Abraham, vous devriez agir comme Abraham. Et en fait vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j'ai entendue de Dieu. Abraham n'a pas agi ainsi. Mais vous, vous agissez comme votre père. »
Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas des enfants illégitimes ! Nous n'avons qu'un seul Père, qui est Dieu. »
Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez, car moi, c'est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c'est lui qui m'a envoyé. »


Prière d'introduction
Seigneur, la semaine sainte est maintenant proche, et je veux passer ce moment aujourd’hui avec Toi pour bien m’y préparer.

Demande
Jésus, je veux être Ton disciple, pour cela aide-moi à demeurer fidèle à ta parole et à ainsi connaître la vérité.

Points de réflexion

1. Dans l’évangile d’aujourd’hui, le Seigneur surprend quelque peu ses disciples en leur disant : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » En effet, les membres de la communauté juive, à qui il s’adresse, se considéraient libres dans une société ou l’esclavage était omniprésent, et en plus ils étaient assez convaincus de connaître la vérité grâce à la bible et leurs multiples traditions. Mais justement, c’est ce que le Seigneur essaye de leur expliquer, que bien des fois l’on peut se croire libre, alors que l’on ne l’est pas, et l’on peut penser connaître la vérité, alors qu’en fait...

2. C’est pourquoi le Seigneur leur explique que : « tout homme qui commet le péché est esclave du péché. » En effet, un péché répété devient rapidement une mauvaise habitude, qu’il est déjà difficile de laisser. Une mauvaise habitude tourne bien vite au vice, et là, l’homme ressent cette chaîne de l’esclavage dont parle le Seigneur. Une chaîne qui peut être enlevée, mais, comme pour un esclave, ceci se fait à grande peine. Prenons l’exemple d’une personne étant tombée dans le vice de la boisson : au début c’était juste boire un peu trop, un peu trop souvent, ensuite c’est devenu une habitude que de s’enivrer les week-ends, et finalement on arrive au point, où il est très difficile de ne pas boire tous les jours de grosses quantités. On est devenu esclave de la boisson, esclave du péché. Evidement, avec l’alcool c’est assez évident, mais le même procédé se passe, même si c’est plus subtilement, avec tous les péchés capitaux : l’orgueil, l’avarice, l’envie, la colère, la luxure, la gourmandise et la paresse. Le drame de ces péchés, c’est que plus ils sont commis, plus ils deviennent appétissants, tout en satisfaisant chaque fois moins, ce qui produit une réaction en chaîne, nous poussant chaque fois plus vers le bas.

3. C’est pourquoi Dieu, comme un bon Père, nous invite à la liberté que l’on trouve dans la vérité et en suivant les paroles du Seigneur. Dieu ne nous « interdit » pas de faire ceci ou cela, parce que c’est un tyran qui ne respecte pas notre liberté, mais au contraire, parce qu’ il veut nous protéger et protéger notre liberté. Dieu est tel un père, qui interdit à son fils de toucher un fer chaud, malgré sa couleur rouge très attirante. Si le fils désobéit, ne comprenant pas pourquoi son père est si « méchant » de lui interdire de toucher ce beau rouge brillant, il se brûlera gravement, et il faudra beaucoup de temps pour guérir ; il passera par des moments bien douloureux.

Dialogue avec le Christ
Seigneur, seul je ne peux pas vaincre ma faiblesse, mais avec Ton aide je sais que je le peux.

Résolution
Aujourd’hui, rapidement repasser la liste des péchés capitaux, pour voir auquel il faut que je fasse le plus attention.
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MessagePosté le: Thu Mar 21, 2013 9:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Jeudi 21 Mars 2013

la vie véritable

Citation:
Saint Jean 8, 51-59
Jésus disait aux Juifs : « Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un reste fidèle à ma parole, il ne verra jamais la mort. »
Les Juifs lui dirent : « Nous voyons bien maintenant que tu es un possédé. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : ’Si quelqu’un reste fidèle à ma parole, jamais il ne connaîtra la mort.’ Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi. Qui donc prétends-tu être ? »
Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui que vous appelez votre Dieu, alors que vous ne le connaissez pas. Mais moi, je le connais, et, si je dis que je ne le connais pas, je serai un menteur, comme vous. Mais je le connais, et je reste fidèle à sa parole. Abraham votre père a tressailli d’allégresse dans l’espoir de voir mon Jour. Il l’a vu, et il a été dans la joie. »
Les Juifs lui dirent alors : « Toi qui n’as pas cinquante ans, tu as vu Abraham ! »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham ait existé, moi, JE SUIS. »
Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple.


Prière d'introduction
Tu marches vers la croix, Jésus. C’est pour moi que Tu le fais. Fais-moi découvrir cette vie que Tu veux me donner.

Demande
Fais la lumière en moi pour éclairer mon cœur jusque dans les coins que je préférerais laisser dans l’obscurité.

Points de réflexion

1. Entre Jésus et les pharisiens il y a une forte tension. Les pharisiens font partie du peuple de Dieu. C’est à eux qu’il s’est révélé, qu’il s’est fait connaître. Mais Jésus les met en lumière : « lui que vous appelez votre Dieu, alors que vous ne le connaissez pas ». Or, ne pas connaître Dieu est justement ce que les prophètes ont dévoilé au peuple et qui, bien souvent, leur a valu la persécution. Ils ne veulent pas reconnaître qu’ils cherchent à se donner eux-mêmes la vie. Ils croient que, par leurs efforts, ils atteignent un état où ils n’ont plus rien à se reprocher, qu’ils sont justes. Ceci équivaut à dire qu’ils n’ont alors plus besoin de Dieu dans leur vie. Ils ne cherchent plus à connaître Dieu, puisqu’ils « n’en ont plus besoin ». Or les pharisiens devraient enseigner le peuple, eux qui ont le savoir des Ecritures, de la science de Dieu. Ils ont accès au Temple et à la Torah, mais ils empêchent les autres de connaître le Seigneur à cause de leur endurcissement de tête et de cœur. Eux prétendent être sains (et même saints !) mais le sont-ils ? Leur vie est-elle la vie véritable ? la mort d’Abraham est-elle la véritable mort ?

2. Les pharisiens se disent fièrement fils d’Abraham, le père des croyants. Il l’est depuis que le Seigneur lui a promis : « tu deviendras père d’un grand nombre de peuples ». Ce n’est pas par lui-même, car Dieu dit bien « je fais de toi le père ». Il a reçu la vie de Dieu, c’est un fait évident dans le miracle d’Isaac, quand lui et Sara, sa femme, étaient dans l’incapacité physique d’avoir un enfant. la vie vient de Dieu. de même qu’Abraham n’a pas cherché à se la donner lui-même, on ne peut se faire fils d’Abraham. Et ceux qui le sont ne peuvent s’abriter sous ce nom ou réclamer un droit ou un honneur. Car ce serait agir à l’inverse de celui qu’ils appellent leur père. Lui, il a reçu la vie de Dieu. Il en était conscient. Et, pour cela, il cherchait à vivre selon ce que le Seigneur lui demandait, pour être capable d’accueillir, de recevoir ce que le Père voulait lui donner. Il est père parce que Dieu est Père. Ainsi cette vie, qui est sortie de lui alors qu’il avait perdu l’espoir d’avoir un fils, n’est-elle pas une manifestation d’une vie plus intérieure, mais bien supérieure ? de la vie divine qui dépasse la vie humaine et l’élève ? Cette vie faisait vivre Abraham, mais elle se trouve en plénitude en Jésus.

3. Il est la Vie. Or cette Vie nous ne l’avons jamais vue de nos yeux. Dieu, nous ne le voyons pas. Mais nous avons sa parole. C’est ce que dit Jésus : « si quelqu’un reste fidèle à ma parole, il ne verra jamais la mort. » Si nous pouvions voir Dieu ou voir le Christ dans sa gloire, nous pouvons imaginer que nous aurions du mal à détacher de Lui notre regard. Et nous nous en rappellerions sans cesse. Mais nous ne Le voyons pas. Malgré cela, puisqu’il nous donne sa parole, mobilisons notre raison, notre cœur et notre volonté pour la lire, la connaître, la scruter. Car, en elle, Dieu se donne à nous, Dieu veut que nous le connaissions. Car il est la vie. Est-il ma vie vraiment ? Il est venu pour que nous ayons la vie, et que nous l’ayons en abondance. Comme pour Abraham. Il veut que nous soyons fils d’Abraham, puisqu’il est le père des croyants, de ceux qui attendent la vie de Dieu. Et ainsi, en vivant comme Abraham, il veut faire de nous des fils. Oui, il veut faire de nous des fils dans le Fils. Ce Fils, il marche maintenant vers la mort, vers une mort selon les pharisiens. Dans une semaine. Sa mort pour ma vie, condamné, pour que je sois libéré.

Dialogue avec le Christ
Viens, sois ma lumière oh Jésus ! Eclaire mes ténèbres. Alors Tu pourras me donner la vie et je vivrai. Tu connais ma faiblesse, Tu sais que je ne suis pas capable de me convertir, de me donner la vraie vie. Alors Seigneur, convertis-moi, et je serai converti.

Résolution
Me retrouver un moment Cœur à cœur avec le Seigneur, pour préparer ma confession.
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