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Chemin vers Pâques - Carême 2014
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amatoyoshi
Shabbaeur du lac


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MessagePosté le: Wed Feb 20, 2013 3:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Nji a écrit:
Cher Amato, Chers frères Cactho,
pour avoir cottoyé des amis Catholiques, j'ai compris que la période la plus importante de l'année pour eux c'est Pâques.
J'aimerais vous souhaiter à tous un bon jeun, des prières frutueuses et surtout que cette période vous rapproche de Dieu.
Puisse-t-il vous accorder sa grâce et vous combler de ses bienfaîts.
N'oubliez pas de prier pour nous autres et dites nous comment nous pouvons vous accompager pendant cette période.
a bientôt.
NJI


Cher Nji,
Effectivement pour nous, ce que nous célébrons à Pâques, est le plus grand mystère au centre de notre foi.
Je te remercie pour ton message et tes souhaits, du fond du cœur.
Je ne cesserai donc de prier pour toi, vous, avec ancore plus de vigueur, et je me réjouis de savoir que tu nous portes dans tes prières.

AS,
a.m.D.g.

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amatoyoshi
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MessagePosté le: Wed Feb 20, 2013 3:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

PrettyWoman a écrit:
Salut amato, ce n'est pas que le partage ici, mais c'est un mélange de tout et surtout ta signature qui m'ont interpéllés.

Pour revenir au sujet, j'aimerais te poser une question. Jésus a dit à ses disciples qu'il s'en allait mais leur promettait l'esprit saint qui devait vivre en eux et les accompagner dans leur marche chrétienne.

Mais chaque fois que je lis tes reflexions, je me demande comment tu concois cet esprit saint. Tu es humble dans tes prière quand tu demandes comme ci dessus à la sainte trinité de te venir en aide.

Mais je me demande si il n' y a pas un petit soucis, à savoir, toi étant chrétien, habité par l'esprit saint, dois-tu encore parler avec crainte du péché ou bien dois-tu en parler avec l'autorité que te donne ton status de chrétien. Jesus à vaincu le péché et toi aussi.

Par ce qu'à mon avis c'est une question de foi de dire que je vis dans la sainte trinité parce que je sais qu'elle vit en moi. Demander toujours à cette trinité de venir habiter en soi, signifie à mon avis qu'on ne se sait pas encore habité par elle.

J'espère que tu me comprends , biensûr que je peux me tromper, donc merci de me répondre.


Chère PrettyWoman,
Même si je ne comprends pas parfaitement le sens profond de tes questions, je perçois deux aspects :
Pourquoi une prière aussi craintive et frileuse alors que nous sommes par le don que NSJC nous a fait des vainqueurs ?
Pourquoi ces demandes incessantes et nombreuses à NSJC comme si nous doutions de Sa présence ?

Je tiens d’abord à dire que je ne détiens pas la vérité, nous sommes et restons dans un échange, donc tes questions et préoccupations sont légitimes, et il ne s’agit pas de se tromper. Nous partageons et je ne partage ici que mes réflexions sur les points que tu soulèves, et non des réponses à ces derniers.

Je pense qu’il est tout d’abord très important de savoir de quoi nous parlons, nous chrétiens, quand nous professons que NSJC a vaincu le péché.
Pour ma part, je définis le péché, au-delà de des nombreuses conceptions, comme tout ce qui nous éloigne de Dieu et de Son infini Amour.

Professer que NSJC a vaincu le péché, ne veut surement pas dire que nous devons en nier l’existence et en avoir peur. Nous le voyons bien, le scandale du péché, éprouvé par tous les Hommes depuis le commencement est toujours bien présent : nous aspirons au fond de nous-même à s’en libérer, mais voilà, nous y succombons, nous sommes des « Saint Paul » qui faisons le mal que nous ne voulons pas. Par contre, avec Sa Pâque, il est désormais certain que cet état de fait n’est plus une fatalité : nous ne sommes plus voués à la mort (désolation) dans laquelle le péché nous conduit. Il est désormais certain, au regard du croyant, que le péché n'aura pas le dernier mot : il n'est plus notre Destin commun. En Jésus crucifié et ressuscité, il est vaincu, même si il semble encore régner, comme on le constate chaque jour. Telles sont la foi et l'espérance collectives des chrétiens. Dans le mur de la mort, du désespoir et du non-sens, le Crucifié ressuscité a ouvert une brèche. Désormais un chemin est ouvert, un sens est donné ; une espérance fondée est offerte.

En évoquant le péché dans mes prières, je le fais en même temps dans ma condition humaine (je suis conscient de la réalité du péché à laquelle je succombe moi-même) et dans ma condition divine (je sais au plus profond de moi que ce péché n’aura pas le dernier mot et que NSJC m’accompagne sur ce chemin de libération).
J’éprouve évidemment de la crainte devant le péché, car je n’en suis pas immunisé et je ne souhaite pas qu’il me conduise à la mort (désolation), mais bien évidemment aussi je ne vis pas ce constat comme une fatalité car NSJC me le dit et me montre le chemin vers la libération, vers la Vie. L’autorité dont tu parles, je ne sais pas trop à quoi tu fais allusion, ce qui compte pour moi c’est cette espérance, c’est cette confiance. Après comment nous les exprimons importent peu tant qu’elles nous habitent.

Maintenant pourquoi demander ce que je sais ?
(1) C’est aussi un acte de foi, car je me confie. Par ailleurs c’est un acte de foi dans la vérité, car je me confie dans la vérité de ce que je suis, un homme imparfait en chemin vers la perfection. Cette foi sans faille à laquelle tu fais allusion, heureux est celui qui sur cette terre en est habité, car même Jésus dans son humanité est passé par des doutes et des angoisses. Penses-tu que Lui qui a vécu dans l’intimité du Père ne savait pas que le Père était en Lui ?
Voici un passage de l’Evangile de Marc qui me touche beaucoup car il montre bien cette dualité de la confiance et du doute qui nous caractérise. Je n’ai cesse de prononcer la réponse à NSJC du Père dans mes prières, « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance ! ».

Citation:
Marc 9, 14-29
« Maître, je t’ai amené mon fils, il est possédé par un esprit qui le rend muet ; cet esprit s’empare de lui n’importe où, il le jette par terre, l’enfant écume, grince des dents et devient tout raide. J’ai demandé à tes disciples d’expulser cet esprit, mais ils n’ont pas réussi. » Jésus leur dit : « Génération incroyante, combien de temps devrai-je rester auprès de vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le auprès de moi. » On l’amena auprès de lui. Dès qu’il vit Jésus, l’esprit secoua violemment l’enfant ; celui-ci tomba, il se roulait par terre en écumant. Jésus interrogea le père : « Combien y a-t-il de temps que cela lui arrive ? » Il répondit : « Depuis sa petite enfance. Et souvent il l’a même jeté dans le feu ou dans l’eau pour le faire périr. Mais si tu y peux quelque chose, viens à notre secours, par pitié pour nous ! » Jésus reprit : « Pourquoi dire : ’Si tu peux’... ? Tout est possible en faveur de celui qui croit. » Aussitôt le père de l’enfant s’écria : « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance ! »


(2) C’est un acte d’humilité face à l’orgueil et la suffisance. Je crois que Waddle a dit l’essentiel sur le sujet. Je souhaite toujours être à ma juste place devant Dieu. Je demande ce que je sais pour que cela me permette toujours de comprendre que je ne sais pas de moi-même, et pour qu’en demandant cela me permette de remercier celui qui me donne.
(3) C’est un acte vigilance devant les grandes tentations, car c’est même très exactement dans nos convictions et nos certitudes que le malin déploie tous ses atouts, non pas pour nous y déloger, mais pour les corrompre et les utiliser à des fins autres que leurs fins premières.

AS,
a.m.D.g.

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amatoyoshi
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MessagePosté le: Wed Feb 20, 2013 3:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Mercredi 20 Février 2013

Accueillir la parole du Christ comme les païens ont accueilli celle de Jonas

Citation:
Saint Luc 11, 29-32
Comme la foule s’amassait, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle demande un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que celui de Jonas.
Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération.
Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue de l’extrémité du monde pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. »


Prière d'introduction
Jésus je veux passer ce moment avec Toi. Aide-moi à prier et à être avec Toi. Tu sais que je viens comme un fils vers son Père, plein de confiance en Celui de qui il sait être aimé.

Demande
Seigneur aide-moi à grandir dans ma foi en Toi, suivant l’exemple de Tes disciples et de Ta Mère, et à ne pas tomber dans le scepticisme que Tu reprochais aux gens de Ton temps.

Points de réflexion

1. L’évangile d’aujourd’hui est particulièrement dur, nous montrant un Christ qui émet un jugement sévère sur sa génération et lui annonce sa condamnation future. Pourquoi ? Parce qu’elle demande un signe. Le Seigneur leur répond par cette énigme, vous n’aurez que le signe de Jonas. Il faut essayer de s’imaginer la scène comme si on y était présent. Le Christ « grondant » ces disciples et les gens venus pour l’écouter et leur refusant le signe...

2. Après s’être imaginé la scène, il faut faire un retour en arrière dans la vie de Jésus, pour y voir tous les miracles qu’il avait déjà accomplis : pourtant ils lui demandent ? encore ? un signe ! L’on pourrait s’étonner, mais c’est souvent ce qui arrive dans notre vie, nous devenons facilement aveugles à la multitude de signes et à la main de Dieu dans notre quotidien. Combien de fois nous nous demandons où est Dieu, alors que le plus souvent Il est juste à notre côté. Combien de fois nous nous plaignons que le Seigneur n’a pas exaucé nos prières, alors qu’en fait il l’a fait, même si c’est à sa manière, comme l’on s’en rend compte plus tard. Et combien de fois, sans nous en rendre compte, le Seigneur arrange les erreurs, qu’il permet à notre liberté, tel une mère qui nettoie derrière son petit enfant quelque peu tapageur.

3. Et n’oublions pas le signe de Jonas, que le Seigneur utilise pour annoncer sa mort et sa résurrection. Aux foules qui lui demandent un signe, le Christ s’offre comme Signe. Que peut-on demander de plus au Seigneur, après qu’il se soit immolé pour nous sur la croix ? N’est-ce pas plutôt à notre tour de lui donner des signes de notre amour et de notre gratitude ? Continuons donc à demander aux Seigneur ce dont nous avons besoin, puisque que tel une mère aimante Il est content de nos demandes. Cependant, faisons le avec la confiance d’un chrétien, convaincu que si Jésus est mort sur la croix, ce n’est pas pour me laisser tomber après, même si parfois j’ai du mal à comprendre sa manière de faire les choses.

Dialogue avec le Christ
Jésus, Tu nous aimes tellement, que Tu es mort sur la croix pour nous ; ce serait bête de croire qu’après ça tu vas nous laisser tomber. Aide-moi à avoir confiance en ta manière de voir les choses et d’exaucer mes prières.

Résolution
Aujourd’hui, demander une grâce à Jésus avec cette confiance, ancrée dans la croix du Christ, qu’il m’écoutera et répondra à ma prière, même si ce n'est peut-être pas exactement comme je l’avais prévu.
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MessagePosté le: Thu Feb 21, 2013 9:19 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Jeudi 21 Février 2013

Prier avec le Fils

Citation:
Saint Matthieu 7, 7-12
Comme les disciples étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous trouverez ; frappez, la porte vous sera ouverte.
Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui frappe, la porte s’ouvrira.
Lequel d’entre vous donnerait une pierre à son fils qui lui demande du pain ?
ou un serpent, quand il lui demande un poisson ?
Si donc, vous qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent !
Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi, voilà ce que dit toute l’Écriture : la Loi et les Prophètes. »


Prière d'introduction
Avec le Christ et par le Christ, je peux m’adresser au Père comme Lui, qui priait : « de tout mon cœur, Seigneur, je Te rends grâce : Tu as entendu les paroles de ma bouche. Je rends grâce à Ton nom pour Ton amour et Ta vérité. Le jour où Tu répondis à mon appel, Tu fis grandir en mon âme la force. Ta droite me rend vainqueur. Le Seigneur fait tout pour moi ! Seigneur, éternel est Ton amour : n’arrête pas l’œuvre de Tes mains. » (Ps 137)

Demande
Esprit Saint, fais de moi un fils.

Points de réflexion

1. Un père écoute son enfant, même quand apparemment rien n’est dit. C’est un reflet de l’Amour paternel. Le Père aime le Fils et le Fils aime son Père. C’est la relation filiale par excellence. Le Fils fait de nous des fils. Depuis qu’Il s’est fait chair, Il nous a unis si fortement à Lui qu’Il fait de nous des fils adoptifs du Père. Et c’est son Esprit qui nous dirige vers son Père, qui est aussi notre Père : « envoyé par Dieu, l’Esprit de son Fils est dans nos cœurs, et il crie vers le Père en l’appelant « Abba ! » (Gal 4,6) Notre prière sera efficace dans la mesure où nous sommes dans cette relation filiale. Le péché, au contraire, éloigne de cette relation, l’abîme, la rompt.

2. Cet Esprit Saint, Esprit du Père et du Fils, nous apprend à être fils du Père. Il nous apprend à agir en fils, dans le Fils, en aimant, en faisant pour mon frère ce que je voudrais pour moi. la relation filiale est d’un ordre bien supérieur à une relation réglée par des lois, avec des droits et des devoirs. Car c’est une relation où règnent la confiance et l’amour. Ce sont ces derniers qui obligent, qui obligent de l’intérieur. la charité est un critère de discernement pour savoir si je vis dans le Fils, si je vis en tant que fils du Père. Comme Esther qui risque sa vie par amour pour ses frères, pour son peuple.

3. C’est là toute la loi et les prophètes, qui nous invitent de manière pressante à nous convertir. Se convertir c’est se tourner vers le Père de Jésus et notre Père jusqu’à l’abandon, comme Esther et comme le Fils qui va jusqu’à la croix, quand aux yeux des hommes Il a été abandonné : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt 27,46). Il se sait fils, Il sait que le Père l’écoute et Il se confie à Lui :« Père, entre tes mains je remets mon esprit. » (Lc 23,46) Le Père répond : la résurrection ! Cette réponse dépasse tout ce que nous pouvions imaginer ; d’ailleurs les disciples eurent du mal à l’accepter, alors que Jésus les avait prévenus ! : « qu’il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des chefs des prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter. » (Mt 16,31) Et nous nous approchons de ce mystère à chaque messe et spécialement aussi pendant ce carême.

Dialogue avec le Christ
Jésus, vis avec moi, en moi, et moi en Toi. Que je ne reste pas seulement en admiration devant Toi. Qu’en Toi je sois fils du Père.

Résolution
Prendre un moment pour prier et décider comment vivre ce carême, ou pour renouveler ce que j’ai décidé.
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amatoyoshi
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MessagePosté le: Fri Feb 22, 2013 10:02 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Vendredi 22 Février 2013

« Sur cette pierre je bâtirai mon Église » : mystère de la médiation humaine

Citation:
Saint Matthieu 16, 13-19
Jésus était venu dans la région de Césarée-de-Philippe, et il demandait à ses disciples : « Le Fils de l’homme, qui est-il, d’après ce que disent les hommes ? »
Ils répondirent : « Pour les uns, il est Jean Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. »
Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
Prenant la parole, Simon-Pierre déclara : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! »
Prenant la parole à son tour, Jésus lui déclara : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.
Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle.
Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »


Prière d'introduction
Marie, Mère de l’Eglise, toi notre mère, merci de veiller sur nous, tes enfants avec tant d’amour ! Nous te confions aujourd’hui tout spécialement Benoît XVI.

Demande
Que Dieu augmente en nous la foi et l’amour pour les pasteurs qu’il nous donne, tout spécialement notre Saint-Père.

Points de réflexion

1. « Le Seigneur est mon berger rien ne saurait me manquer. » (Ps 22) Nous savons que le Bon Dieu nous aime et veille sur nous, même si nous ne le voyons pas, ni l’entendons, ni le touchons comme avec ceux qui nous entourent. Et cependant Il a voulu se rapprocher. Et de quelle manière : l’Incarnation. Le Fils du Père, la deuxième personne de la Trinité a pris chair, s’est fait homme ! Dieu s’est fait l’un de nous ! Le Créateur devient comme sa créature. C’est là que commence le mystère de la médiation humaine, c’est-à-dire que Dieu veuille passer par l’homme pour se révéler, pour se communiquer à l’homme. Il est berger au milieu des brebis qui nous guide et nous conduit car là où il faut aller personne sauf le Fils connaît le chemin.

2. Il n’y a qu’un berger puisqu’il n’y a qu’un troupeau. Mais Dieu qui s’est fait homme a confié à douze hommes la charge de son troupeau, l’Eglise. Il leur demande de diriger, de veiller sur ceux qui croiraient en lui et chercheraient à le suivre. Ce sont des hommes comme tous les autres, aussi capables et aussi faibles. Et pourtant il leur demande de le faire comme lui l’a fait : avec bon cœur, dévouement, et en devenant les modèles du troupeau. C’est donc que le Christ veut nous conduire au Père à travers eux et veut les conduire au Père à travers cette mission. Car eux tous seuls ne sont pas toute l’Eglise, ni nous sans eux : voilà l’Eglise militante, en chemin vers notre vrai chez nous. Et par ce mystère de la vocation de chacun, nous nous aidons à vivre dans le Fils.

3. a l’un d’entre nous, toujours tiré de la même poussière, Dieu a confié une place et une responsabilité spéciale au sein du troupeau : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle ». Il est celui qui soutient l’édifice. Au milieu des tempêtes, tremblements de terre ou attaques de toutes sortes, il gouverne le navire par un chemin sûr. Ce qui est en jeu est vital car le rivage est le Ciel et « sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jn 15,5) a dit Le berger. L’infaillibilité de Pierre ne réside pas dans son intelligence, sa force et ses capacités, si doué soit-il. Mais dans le mystère de Dieu qui donne à cet homme son Esprit pour qu’à travers lui il conduise le troupeau. Car le seul qui puisse diriger le troupeau c’est Le Berger. Donc seul celui à qui son Esprit a été donné pour cette mission peut le faire. C’est cet Esprit qui a fait déclarer à Pierre : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! », témoignant ainsi que « ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela », c’est-à-dire ses propres qualités mais l’Esprit qui fait de lui un fils dans le Fils. Il participe donc à la même vie de Jésus.

Dialogue avec le Christ
Seigneur, Tu sais tout, Tu me connais, Tu es avec moi, Ton bâton me guide et me rassure que je passe par un ravin ou par une plaine. Fais de moi une pierre vivante de Ton Eglise et qu’ainsi j’habite Ta maison pour la durée de mes jours.

Résolution
Lire le message du Saint Père pour ce carême (vous pouvez le trouver sur notre page d'accueil)
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MessagePosté le: Sat Feb 23, 2013 8:39 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Samedi 23 Février 2013

Les disciples du Christ, fils du Père, appelés à la perfection

Citation:
Saint Matthieu 5, 43-48
Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.
Eh bien moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent,
afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.
Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. »


Prière d'introduction
Seigneur Jésus, me voici en ta présence. Je viens à Toi avec humilité, comme le publicain dans le Temple. Je T’en prie, écoute ma prière ! Je Te confie toutes mes intentions. Bénis les personnes que j’aime, Seigneur ! Je Te prie aussi pour moi, je Te demande le don de Te connaître davantage aujourd’hui. Je T’en prie, aide-moi à Te connaître de façon tellement intime, que je ne puisse m’empêcher de T’aimer ! Aide-moi à T’aimer tellement, que je ne puisse m’empêcher de suivre Ta volonté ! Je veux toujours rester près de Toi, Seigneur. Permets-moi de rester avec Toi dans l’éternité.

Demande
Mon Père, aide-moi à agir comme Ton enfant ! Aide-moi à aimer tous ceux que je rencontre !

Points de réflexion

1. Dans ce passage du Sermon sur la Montagne, Jésus continue à expliquer la Loi nouvelle. Après avoir parlé des Béatitudes, il nous demande maintenant d’aimer tout le monde, même nos ennemis. Il est intéressant de constater que Jésus mentionne deux fois le Père dans ces six versets. Quel est le rapport entre le Père et l’invitation à pratiquer la charité envers tous ?
C’est justement parce que nous sommes enfants de Dieu que nous sommes appelés à aimer tous les hommes. Dieu est amour : Jésus ne s’est pas contenté de nous révéler cette vérité, il nous a aussi donné la possibilité de devenir fils de Dieu. Le baptême nous a fait entrer dans la famille de Dieu. C’est pourquoi saint Paul nous demande : « Cherchez à imiter Dieu comme des enfants bien-aimés ! » (Eph 5, 1). Lorsque Jésus nous appelle à être parfaits comme notre Père céleste, il s’agit d’une invitation à aimer.

2. Aimer ceux qui nous aiment, c’est facile. Mais combien il est difficile de saluer ceux que nous ne connaissons pas et d’être bienveillants envers les inconnus ! Ils ne comprendraient pas, ils trouveraient notre attitude bizarre, ils refuseraient peut-être même notre aide. Nous nous sentirions mal à l’aise. En plus, nous ne recevrions rien en retour. Ce serait tellement plus facile de se contenter du minimum, de ne pas en faire plus que les autres, d’être normal. Mais le Christ nous demande plus que ce que font les publicains et les païens. Pourquoi ?
Pourquoi l’amour envers ceux qu’on aimerait bien éviter doit-il être lié comme un boulet à l’amour envers le Père ? Peut-être parce que c’est simplement la manière la plus pure d’aimer Dieu. L’exemple de l’or peut nous aider à mieux comprendre cela (cf Mal 3, 3). Souvent, l’or ne se trouve pas à l’état pur, il est uni en alliage avec un autre métal. Pour le purifier, on a besoin de le faire fondre à une température très haute, ce qui le libère des autres métaux. Souvent, notre amour envers Dieu se trouve lui aussi prisonnier d’un alliage. Lorsque nous voulons L’aimer en ceux qui nous aiment, il y a toujours une certaine part de sympathie humaine mêlée à l’amour pour Dieu. la meilleure façon de garantir la pureté de notre amour, c’est d’aimer Dieu en ceux que nous souhaiterions éviter.

3. Le Fils s’est incarné pour que nous puissions connaître l’amour du Père. Nous, ses disciples, nous avons aussi la mission de faire connaître l’amour de Dieu aux hommes. Cette mission commence dans notre propre famille, envers nos enfants ou nos parents, nos petits-enfants ou nos frères et sœurs. Concrètement, c’est grâce aux petits actes de charité de la vie quotidienne que nous réalisons cette tâche. Ensuite, nous pouvons aussi être des témoins de l’amour de Dieu dans notre travail, avec nos collègues, nos clients, nos patients ou nos élèves. Finalement, le Seigneur nous appelle aussi à transmettre son amour à tous ceux que nous rencontrons. C’est une mission difficile, mais c’est le plus grand bien que nous puissions apporter aux personnes que Dieu place sur notre chemin.

Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, regarde ma faiblesse ! Je ne suis même pas capable de T’aimer comme je le voudrais, et Tu me demandes en plus de faire connaître ton amour aux autres ! Aide-moi à être charitable envers tous, comme Toi ! Donne-moi la même force que Tu as donnée à saint Polycarpe, lui qui T’a montré son amour jusqu’au martyre !

Résolution
Téléphoner à quelqu’un avec qui je n’aime pas parler, pour lui faire plaisir.
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MessagePosté le: Sun Feb 24, 2013 9:54 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Dimanche 24 Février 2013

la Transfiguration

Citation:
Saint Luc 9, 28-36
Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il alla sur la montagne pour prier. Pendant qu’il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d’une blancheur éclatante.
Et deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie, apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait se réaliser à Jérusalem.
Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, se réveillant, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés.
Ces derniers s’en allaient, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est heureux que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu’il disait.
Pierre n’avait pas fini de parler, qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu’ils y pénétrèrent.
Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi, écoutez-le. »
Quand la voix eut retenti, on ne vit plus que Jésus seul. Les disciples gardèrent le silence et, de ce qu’ils avaient vu, ils ne dirent rien à personne à ce moment-là.


Prière d'introduction
« Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; ?de qui aurais-je crainte ? ?Le Seigneur est le rempart de ma vie ; ?devant qui tremblerais-je ? » C’est avec cette certitude que je m’approche de Toi, Seigneur.

Demande
« C'est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face. N'écarte pas ton serviteur avec colère : tu restes mon secours. »

Points de réflexion

1. Dans l’Ancien Testament, Moïse et Elie sont les prophètes, qui montent sur la montagne pour rencontrer Dieu. Dans ce passage, nous voyons que Jésus fait de même : « Il alla sur la montagne pour prier. Pierre, Jacques et Jean, tout comme Abraham, sont appelés par Dieu pour qu’ils puissent Le rencontrer. Dieu a soif de ces moments de solitude où l’homme se rend disponible pour son créateur et son sauveur. Ce sont des moments d’écoute de la parole de Dieu, de méditation de cette parole, de contemplation du visage de Dieu, où Dieu porte notre regard, notre cœur, notre esprit sur ce qu’Il veut nous transmettre. Ce sont des moments privilégiés où Il confirme son alliance avec nous.

2. Comment ne pas faire le parallèle entre cette scène et celle aux jardins des oliviers. Ce sont les mêmes apôtres qui sont présents, Jésus est en prière pendant que Pierre, Jacques et Jean somnolent, mais ce sont deux expériences bien différentes. Dans la première, appelée la transfiguration, Jésus manifeste sa gloire, Dieu le Père se fait présent, ainsi que le Saint Esprit, sous forme de nuée et d’ombre. Les apôtres ont devant eux l’objet de leur foi, toutefois, par leur incapacité à être face à face avec Dieu, ils sont dans un demi-sommeil, tout comme Abraham dans la lecture d’aujourd’hui. la sainte Trinité se manifeste à l’homme, mais la gloire divine est bien trop forte pour qu’il puisse la voir. C’est bien ce qu’exprime le psaume suivant :
Mon cœur m’a redit ta parole : « Cherchez ma face. » C’est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face.(...) Je le crois, je verrai les bontés du Seigneur ?sur la terre des vivants.?

3. C’est le visage de Dieu que nous cherchons, car nous l’avons aperçu mais nous désirons toujours davantage. Dieu ne s’est il pas incarné pour répondre à cette soif de l’homme de « voir sa face » Abraham, Pierre, Jacques et Jean en ont fait une petite expérience, qui reste limitée, car ce face à face, tant désiré, n’atteindra sa plénitude qu’au ciel. C’est cette plénitude que vivent Moïse et Elie : Et deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie, apparus dans la gloire. Nous sommes tous appelés à vivre ce face à face éternel où nous partageons la gloire de Dieu, au lieu de la « subir » avec frayeur, comme les apôtres qui sont encore sur terre.
Au jardin des oliviers, les apôtres seront témoins de la véritable humanité du Christ après avoir vu sa divinité et, là encore, ils ne comprendront pas l’ampleur de ce qui leurs arrive. Pierre, Jacques et Jean sont témoins du mystère du Christ dans ses grandes contradictions pour l’esprit humain. Dans notre vie, Jésus aussi nous prend avec Lui, pour nous rendre témoins de son mystère, pour approfondir notre connaissance et notre amour envers Lui. Sachons méditer et contempler ce mystère dans l’Évangile comme dans notre vie !

Dialogue avec le Christ
Mon Dieu, comme Tu l’as fait avec Abraham, Moise, Elie, Pierre, Jacques, Jean et tant d’autres Tu me mets à l’écart et Tu m’appelles pour me montrer Ta face. Je ne crains pas. Il y a beaucoup de choses que je ne vois pas, que je ne comprends pas et qui m’échappent, mais Tu es là et je sais que Tu me prépares au jour où je pourrais Te voir face à face pour l’éternité.

Résolution
Prendre un temps d’adoration dans la journée selon mes possibilités.
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MessagePosté le: Mon Feb 25, 2013 9:50 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Lundi 25 Février 2013

Pardonner comme Dieu pardonne, pour être pardonné

Citation:
Saint Luc 6, 36-38
Jésus disait à la foule : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. »


Prière d'introduction
Seigneur, en ce Carême je veux surtout me rapprocher de Toi. Je commence cette prière en Te présentant mon cœur, pour que Tu en fasses ce qu’il Te plaît. O Esprit Saint, accorde-moi la grâce d’ouvrir mon cœur en vérité, pour recevoir les grâces que Tu as préparées pour moi aujourd’hui.

Demande
la miséricorde

Points de réflexion

1. Miséricordieux et compatissant. Aujourd’hui nous nous arrêterons sur la première phrase : « Montrez-vous miséricordieux comme votre Père est miséricordieux ». Selon les traductions, le français utilise l’adjectif « miséricordieux » ou « compatissant ». Miséricordieux : celui qui a la qualité particulière d’un cœur petit, humble, qui sait s’abaisser et considérer la situation et les besoins d’une autre personne. Compatissant : celui ou celle qui souffre avec une autre personne. Par les deux mots, la disposition intérieure du cœur est précisée. Que vient faire ce passage évangélique pendant le Carême ? N’avons-nous pas plutôt, en cette période, à choisir les sacrifices que nous ferons au repas, ou les bonnes habitudes que nous allons prendre ? Oui, ce passage tombe à pic pendant le Carême : par cette parole de Jésus, l’Esprit Saint veut créer en nous un cœur nouveau.

2. Dieu le Père est miséricordieux et compatissant. la prière eucharistique IV, parfois dite à la messe, a une très belle phrase : « Comme l’homme avait trahi ton amitié en se détournant de Toi, Tu ne l’as pas abandonné au pouvoir de la mort ». Ligne d’évangile qui nous dévoile le Cœur du Père : l’adjectif « miséricordieux » s’applique parfaitement au Père. En réalité, c’est parce que le cœur du Père existe, que des personnes, sur terre aussi, peuvent avoir un cœur qui s’abaisse. Dieu n’a pas abandonné le Peuple élu qui s’était éloigné de lui, Dieu n’abandonne pas les chrétiens, même quand ils se détournent, Dieu ne m’abandonne pas malgré mes infidélités. Son Cœur sait s’abaisser, non comme un riche, qui abaisse la main pour déposer une piécette dans la main d’un pauvre ; si Dieu s’abaisse, c’est en « compatissant », en « souffrant avec moi ». Et tout ce que le Fils voit faire au Père, Il le fait lui-même. Avec son Cœur digne de celui du Père, le Fils est descendu sur terre pour souffrir avec moi, pour moi.

3. Jésus m’appelle à être miséricordieux et compatissant. Un bon bain de contemplation et d’esprit surnaturel est nécessaire, pour rentrer dans la compréhension et la pratique de l’appel que Jésus nous adresse aujourd’hui. Vouloir pratiquer la miséricorde, pardonner à ceux qui nous ont offensés, est un bel idéal ; un idéal inaccessible si l’on ne puise pas à la source de la miséricorde, le Cœur miséricordieux et compatissant du Père. Certains pardons semblent impossibles à donner ; prions alors le Seigneur d’accorder, avec Son Cœur miséricordieux et compatissant, le pardon dont nous nous sentons incapables.

Dialogue avec le Christ
Jésus, en venant dans le monde, Tu m’as dévoilé Ton Cœur, Tu me l’as ouvert. a mon baptême, mon cœur a pris une ressemblance avec le Tien. Je Te demande que puisse éclore ce qui a été semé à mon baptême et que mon cœur devienne de plus en plus comme le tien, le cœur d’un fils adoptif du Père miséricordieux et compatissant.

Résolution
Dire une prière pour une personne à qui il m’est difficile de pardonner.
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MessagePosté le: Tue Feb 26, 2013 9:08 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Mardi 26 Février 2013

Mise en garde contre l'orgeuil en face de Dieu

Citation:
Saint Matthieu 23, 1-12
Jésus déclarait à la foule et à ses disciples :
« Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse. Pratiquez donc et observez tout ce qu’ils peuvent vous dire. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas.
Ils lient de pesants fardeaux et en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt. Ils agissent toujours pour être remarqués des hommes : ils portent sur eux des phylactères très larges et des franges très longues ; ils aiment les places d’honneur dans les repas, les premiers rangs dans les synagogues, les salutations sur les places publiques, ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.
Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul enseignant, et vous êtes tous frères.
Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux.
Ne vous faites pas non plus appeler maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ.
Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé.


Prière d'introduction
Seigneur Jésus, rien n’est plus grand ni plus important pour moi que de passer ce moment en Ta présence. Viens Seigneur, remplir mon cœur et ma journée de Ta présence. Je T’aime Seigneur. J’ai besoin de Toi. Je veux mettre en Toi toute ma confiance. Sois mon bonheur et mon espérance.

Demande
Jésus, Toi qui est doux et humble de cœur, rend mon cœur semblable au Tien.

Points de réflexion

1. Souvent, nous sommes rapides à juger notre prochain, à voir les incohérences et les faiblesses dans son comportement. Nous nous sentons le droit de lui faire de vifs reproches. Posons-nous la question, est-ce que nous sommes prêts à porter le fardeau que nous mettons sur les épaules de notre prochain ? Si nous lui demandons d’être parfait, irréprochable, sommes - nous prêts à l’être nous aussi ? N’est-ce pas un poids que nous sommes réticents à remuer du doigt ? L’humilité, c’est d’être dans la vérité. Reconnaissons humblement que nous sommes les premiers à avoir besoin du pardon, de la patience et de la bienveillance de notre prochain, pour nos fautes et nos faiblesses. Nous en avons besoin. Allégeons donc le poids sur les épaules de l’autre, en lui accordant ce que nous cherchons souvent pour nous même. Donnons-lui un peu de notre patience, de notre pardon et de notre bienveillance. Autrement nous risquons de tomber dans le « dire sans faire » que Jésus reproche au pharisien dans ce passage.

2. L’humilité est le fondement de toute vertu. Je peux faire tout le bien possible, mais si je le fais pour m’agrandir aux yeux du monde et pour chercher ma gratification personnelle, ce bien n’est plus vertueux mais vicieux, puisqu’il se transforme en égoïsme. L’humilité est la capacité de faire le bien dans l’oubli de soi et par amour pour Dieu et pour son prochain. L’homme qui est humble reconnaît que tous les talents qu’il a reçus pour faire le bien, lui viennent de Dieu et que c’est à lui que sont dûs tous les remerciements et les éloges. D’autant plus que c’est souvent la grâce de Dieu qui nous donne la force et le courage de faire le bien. Jésus nous invite dans ce passage à vivre cette pureté d’intention, en cherchant la plus grande gloire de Dieu dans tout ce que nous faisons et en évitant de chercher des titres, des éloges, de la reconnaissance, des récompenses pour le bien que je fais. Et si nous en recevons, n’oublions pas de vivre dans un esprit de service envers Dieu. Si je suis rabbi, père ou maître, je le suis pour servir Celui qui est Le Rabbi, Le Père, Le Maitre par excellence.

3. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Même si cela ne suit pas la logique et le fonctionnement du monde, c’est le Seigneur Jésus qui nous donne sa Parole. Le plus grand à ses yeux, c’est celui qui rend humblement service, qui se donne du mal pour le bien de son prochain. Jésus est d’ailleurs le premier à nous donner l’exemple. Sa mission, en tant que Messie, n’a été que servir et cela jusqu’à donner sa vie sur la croix, pour nous sauver. Est-ce que j’attends qu’on me demande ou même qu’on insiste, pour que je rende un service ou suis-je capable d’aller moi-même à la rencontre du besoin de l’autre et de chercher des occasions pour faire du bien à mon prochain. Est-ce que je suis au service de Dieu ? Est-ce que je cherche sa volonté. Est-ce que je suis assidu à me mettre à sa disposition dans la prière et l’Eucharistie le dimanche ? Jésus, après tout, ne commençait pas sa journée de service sans avoir ouvert son cœur au Père pour connaître sa volonté.

Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, doux et humble de cœur, rends mon cœur semblable au Tien. Aide- moi à poser un regard de bienveillance et d’amour sur toutes les personnes que je vais rencontrer aujourd’hui, pour alléger leur fardeau. Que le service que je rendrai aujourd’hui, à Toi et à mon prochain, soit pour Te louer et Te glorifier et non pas pour nourrir ma vanité. Que tout ce que je fais aujourd’hui soit pour T’aimer et aimer mon prochain, car ce qui est vraiment grand et beau à tes yeux, c’est l’amour. Merci Seigneur pour tout le bien que Tu me donneras l’occasion de faire aujourd’hui. Aide- moi, par ta grâce, à fuir le péché aujourd’hui.

Résolution
Pour vivre l’humilité, je chercherai à donner un pardon aujourd’hui, si l’occasion se présente, et aussi à demander un pardon pour un mal que j’aurai commis.
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MessagePosté le: Wed Feb 27, 2013 6:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Mercredi 27 Février 2013

Citation:
Saint Matthieu 20, 17-28
Au moment de monter à Jérusalem, Jésus prit à part les Douze et, pendant la route, il leur dit :
« Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l'homme sera livré aux chefs des prêtres et aux scribes, ils le condamneront à mort et le livreront aux païens pour qu'ils se moquent de lui, le flagellent et le crucifient, et, le troisième jour, il ressuscitera. »

Alors la mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s'approcha de Jésus avec ses fils et se prosterna pour lui faire une demande.
Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Voilà mes deux fils : ordonne qu'ils siègent, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ton Royaume. »
Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire ? » Ils lui dirent : « Nous le pouvons. »
Il leur dit : « Ma coupe, vous y boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, il ne m'appartient pas de l'accorder ; il y a ceux pour qui ces places sont préparées par mon Père. »
Les dix autres avaient entendu, et s'indignèrent contre les deux frères.
Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : les chefs des nations païennes commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand sera votre serviteur ; et celui qui veut être le premier sera votre esclave.
Ainsi, le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude. »



« la vérité nous invite à un respect de l’autre… Son existence est une rencontre qui descend jusqu’au plus intime et au plus profond de l’homme… la foi est toujours quelque chose qui se produit dans la liberté ». Le simple est vrai – et le vrai est le simple. Quel est mon comportement en famille, au travail, dans mon quotidien ? Se laisser modeler par la miséricorde de Dieu, comme contre-pouvoir à l’absence de miséricorde du monde… Suite à la demande de la mère de Jacques et de Jean… « Les dix autres s’indignèrent… Jésus les appela et leur dit : vous le savez les chefs des nations païennes commandent en maîtres… parmi vous, il ne doit pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand sera votre serviteur ; et celui qui veut être le premier sera votre esclave ». la vérité nous invite à l’humilité et au respect de l’autre ; Dieu ne s’impose pas. « la foi est toujours quelque chose qui se produit dans la liberté ». Seigneur Jésus aides-moi à méditer tes paroles et ton geste d’amour vis-à-vis de Judas, à la dernière Cène ; ton regard vers Pierre quand tu sortais du Sanhédrin et que tu étais conduit devant Pilate.

« Seigneur, fais que ce carême soit une montée vers Jérusalem, Ville sainte où tout ensemble ne fait qu’un, ou l’on se rend pour mourir et vivre… Éternellement. » « Tu nous as dit, Seigneur, d’écouter ton Fils bien-aimé ; fais-nous trouver dans ta parole les vivres dont notre foi a besoin »
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MessagePosté le: Thu Feb 28, 2013 10:17 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Jeudi 28 Février 2013

Lazare et le riche : la justice de Dieu

Citation:
Saint Luc 16, 19-31
Jésus disait cette parabole : « Il y avait un homme riche, qui portait des vêtements de luxe et faisait chaque jour des festins somptueux.
Un pauvre, nommé Lazare, était couché devant le portail, couvert de plaies. Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais c’étaient plutôt les chiens qui venaient lécher ses plaies.
Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra.
Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; il leva les yeux et vit de loin Abraham avec Lazare tout près de lui.
Alors il cria : Abraham, mon père, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper dans l’eau le bout de son doigt pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise.
Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : Tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur. Maintenant il trouve ici la consolation, et toi, c’est ton tour de souffrir. de plus, un grand abîme a été mis entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient aller vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne vienne pas vers nous.
Le riche répliqua : Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père. J’ai cinq frères : qu’il les avertisse pour qu’ils ne viennent pas, eux aussi, dans ce lieu de torture !
Abraham lui dit : Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent !
Non, père Abraham, dit le riche, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.
Abraham répondit : S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus. »


Prière d'introduction
« Ô Seigneur, Tu es mon commencement et ma fin. Avant mon commencement, Tu étais, Après ma fin, Tu seras. Et entre-temps : Tu es là, Tu arrives, Tu donnes la vie, Tu es Toi. Viens à moi, Seigneur Jésus » (Prière de Georg Lengerke)

Demande
Seigneur, viens habiter le moment présent.

Points de réflexion

1. « Il y avait un homme riche, qui portait des vêtements de luxe et faisait chaque jour des festins somptueux. » Nous voici devant un de ces paradoxes de l’Evangile : il s’agit d’un homme riche, d’un notable, d’une personnalité... et l’Evangile ne se rappelle même plus de son nom 2000 après. Et pourtant, à son époque il devait être connu. On devait s’incliner devant lui, parler de lui après son passage. On lui devait un certain respect, peut-être même admiration... quelque part certainement un peu de jalousie envers cet homme « qui avait si bien réussi et qui avait tout pour être heureux »... et pourtant.
Par contre, l’Evangile se rappelle du nom de ce mendiant gênant à l’entrée de l’immeuble, et Jésus dans sa parabole prononce plusieurs fois son nom !
Seigneur, que signifie ce paradoxe ? Qu’est-ce que tu veux me dire ?

2. « J’ai cinq frères : qu’il les avertisse pour qu’ils ne viennent pas, eux aussi, dans ce lieu de torture. » Jésus parle clairement à travers ses paraboles. Dans celle-ci, il est évident que notre vie sur terre prépare celle que nous vivrons au Ciel. Saint Jean, dans l’apocalypse, s’en fait écho : « Je viendrai bientôt et je porte ma récompense avec moi pour rendre à chacun selon ses œuvres » Ap. 22, 12. Qui de nous n’aurait pas la tentation de trembler face à cette parole en pensant aux pauvres œuvres de sa propre vie ? Sainte Thérèse nous propose un chemin : « je me dis qu’il sera bien embarrassé avec moi, car je n’ai pas d’œuvres ! Il ne pourra donc pas me prendre selon mes œuvres. Et bien ! J’ai confiance qu’Il me rendra selon Ses œuvres à lui ! »

3. « Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent ! » la vie chrétienne est un combat de tous les jours qui oscille entre la confiance en Dieu... et la confiance en nos propres capacités de comprendre notre vie. Le Bon Dieu, qui connaît de quelle patte nous sommes fait ne cesse de renouveler son alliance avec chacun de nous. Non seulement il nous a envoyé Moîse et les Prophètes ! Mais dans la plénitude des temps il nous a envoyé son propre fils ! Comment ne pas lâcher prise et s’abandonner une fois pour toutes à Lui ?

Dialogue avec le Christ
« Que ta grâce inspire mes actions, Seigneur, et la soutienne jusqu’au bout, pour que toutes mes activités prennent leur source en Toi et reçoivent de Toi leur achèvement » (Liturgie de l’Eglise)

Résolution
« Quand bien même je ne sentirais rien à pouvoir lui offrir, alors je lui donnerais ce rien. » (Sainte Thérèse de Lisieux)
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MessagePosté le: Fri Mar 01, 2013 10:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Vendredi 1er Mars 2013

Invitation à la conversion

Citation:
Saint Matthieu 21, 33-46
Jésus disait aux chefs des prêtres et aux pharisiens : « Écoutez une autre parabole : Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il la donna en fermage à des vignerons, et partit en voyage.
Quand arriva le moment de la vendange, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de la vigne.
Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième. de nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais ils furent traités de la même façon.
Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : ’Ils respecteront mon fils.’
Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : ’Voici l’héritier : allons-y ! tuons-le, nous aurons l’héritage !
Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.
Eh bien, quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? »
On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il donnera la vigne en fermage à d’autres vignerons, qui en remettront le produit en temps voulu. » Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : la pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire. C’est là l’œuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux ! Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à un peuple qui lui fera produire son fruit. »
Les chefs des prêtres et les pharisiens, en entendant ces paraboles, avaient bien compris que Jésus parlait d’eux. Tout en cherchant à l’arrêter, ils eurent peur de la foule, parce qu’elle le tenait pour un prophète.


Prière d'introduction
Seigneur, donne-moi un cœur humble. Un cœur humble qui sache se mettre à Ton écoute. Un cœur humble qui sache entendre les appels à la conversion que Tu nous envoies.

Demande
la grâce de la conversion.

Points de réflexion
1. Ce passage se situe vers la fin de l’Évangile de Matthieu, donc peu avant la mort de Jésus. Il est assez clair que le fils, dont parle la parabole, est Jésus lui-même. Mais que nous raconte cette parabole ? Il s’agit d’un propriétaire de vigne qui a confié celle-ci à différentes personnes, pour qu’elles en prennent soin. Mais ceux-ci, après un certain temps, veulent s’accaparer la vigne pour eux-mêmes. Et quand le propriétaire envoie ses serviteurs, et ensuite son fils, ils se font tuer.

2. Avant que Dieu ne crée le monde et tout ce qu’il contient, nous n’existions même pas. Dieu nous a tout donné. Il nous a donné non seulement la Terre et tous les biens qu’elle contient, mais Il nous a donné l’existence elle-même. Nous devons tout à Dieu, tout ce que nous avons, tout ce que nous sommes, et même le simple fait d’être. En réalité nous devons donc plus à Dieu, que ce que les ouvriers devaient au propriétaire de la vigne. On leur avait confié une vigne, nous, nous avons reçu notre existence-même.

3. Cette parabole nous invite donc à réfléchir sur ce que nous faisons avec les dons que Dieu nous a donnés. Comme les ouvriers, nous pouvons avoir la tentation de nous approprier ce qui n’est pas a nous. Les biens que nous avons, nous les avons reçus pour en faire un bon usage. Même notre propre vie, d’une certaine manière, ne nous appartient pas vraiment. C’est en utilisant tout ce que nous avons pour la gloire de Dieu, que nous vivons dans la vérité. Or, comme le dit l’Évangile de Jean, la vérité nous rendra libre. L’égoïsme rend esclave, servir Dieu dans la vérité nous rend libre.

Dialogue avec le Christ
Seigneur, change mon cœur de pierre en un cœur de chair. Donne-moi un cœur qui sache recevoir l’amour que Tu veux me donner. Un cœur de pierre ne peut ni recevoir de l’amour, ni en donner. Un cœur de chair se réjouit et se fortifie de l’amour qu’il reçoit, et il n’a qu’un désir : aimer à son tour.

Résolution
Faire un sacrifice pour demander pardon pour mes péchés, et demander la grâce de la conversion.
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MessagePosté le: Fri Mar 01, 2013 2:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Waddle a écrit:
PrettyWoman a écrit:

Mais je me demande si il n' y a pas un petit soucis, à savoir, toi étant chrétien, habité par l'esprit saint, dois-tu encore parler avec crainte du péché ou bien dois-tu en parler avec l'autorité que te donne ton status de chrétien. Jesus à vaincu le péché et toi aussi.


Salut PTW, je ne veux pas répondre à la place d'Amato, mais je te donne quand même mon point de vue sur la question.
Je crois que l'autorité, ce n'est pas forcément la domination et la force, du point de vue du chrétien. Et une des grandes armes contre le péché, c'est justement l'humilité, et aussi la crainte du péché.
de la même façon que Jésus disait que les plus grands sont en fait les plus petits, ceux qui sont comme des enfants, être "grand" contre le péché c'est aussi se sentir petit, faible, humble, et toujours recourir au secour du Seigneur.

Citation:

Par ce qu'à mon avis c'est une question de foi de dire que je vis dans la sainte trinité parce que je sais qu'elle vit en moi. Demander toujours à cette trinité de venir habiter en soi, signifie à mon avis qu'on ne se sait pas encore habité par elle.

J'espère que tu me comprends , biensûr que je peux me tromper, donc merci de me répondre.


Cf ma réponse plus haut, demander avec insistance et répétition le secours du Seigneur ou de son esprit, c'est aussi reconnaitre notre faiblesse, nos limites, et reconnaitre que nous avons constamment besoin de lui.

Jésus, dans le Notre Père, nous apprend par exemple à déclarer "Délivre nous du mal". ON pourrait se dire que, en tant que chrétien, nous n'avons plus besoin de ça car nous avons autorité sur le mal et sur le péché. Ce serait une grave erreur à mon avis. Car c'est un combat permanent, et le fait de simplement proclamer cela, c'est en quelque sorte renouveller notre lien avec le Seigneur, toujours dans l'humilité.

Car parfois, le danger est que le diable nous fasse croire que nous sommes tout puissants grâce à Dieu, alors que non, c'est toujours Dieu qui exerce SA puissance a TRAVERS nous.

Merci d'avoir répondu Waddle. Je ne parlais pas vraiment dans ce sens là comme tu l'expliques. En fait je voulais souligner un point que je rencontre souvent, c'est l'impression que j'ai que le côté "libre arbitre" dont on parle souvent ici et dont dispose aussi tout chrétien n'est pas souvent très utilisé et certains se résolvent à la fin à douter du fait de prières intenses mais inutiles.

Amato dans son post m'a plus compris. Et ton dernier paragraphe est une contradiction. Si c'est Dieu qui exerce sa puissance à travers toi, cela ne veut-il pas dire que tant que tu as Dieu en toi, le diable ne peut rien contre toi? Et cela ne serait pas de l'auto-glorification mais la foi en Dieu et aux réalisations des promesses qui accompagnent cette foi. Bien entendu avec condition préalable d'être irréprochable en toutes choses par l'action de cette même foi.

Il n'est pas question je précise de la réalisation de quelques actes ou miracles (qui pourraient pousser certains à se glorifier), non, je parle plutôt de la signification du statut de chrétien dans la vie, au quotidien. Je parle de l'accomplissement du statut de chrétien comme décris dans 2.Pierre 1: 3-11.

Citation:
1.3
Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu,
1.4
lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise,
1.5
à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science,
1.6
à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété,
1.7
à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité.
1.8
Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus Christ.
1.9
Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés.
1.10
C'est pourquoi, frères, appliquez-vous d'autant plus à affermir votre vocation et votre élection; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais.
1.11
C'est ainsi, en effet, que l'entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ vous sera pleinement accordée.


Certains se limitent à avoir la foi, mais que faisons nous de cette foi?
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MessagePosté le: Fri Mar 01, 2013 2:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

@Amato: En réponse à ton post plus haut, je préciserai ma pensée dès qu'elle se fera plus claire Very Happy Et j'espère que ma réponse à waddle repond suffisament à ton post.

EDIT: En fait c'est que j'ai observé qu'on tombe plus facilement dans la tentation ou le péché et même les problèmes quand on ne se donne pas assez de responsabilité dans ce qui nous arrive, voyant la main Dieu partout. Si c'est bon c'est sa grace qui agit, si c'est mauvais, c 'est son châtiment. Mais cette liberté qu'il nous donne, qu'en faisons nous donc si rien ne peut venir de nous mais uniquement de lui.

Moi je sais que je suis pécheresse, mais je sais que Dieu m'aime indefiniment et m'accompagne. Donc je n'ai pas besoin de lui reclamer cet amour tout le temps comme preuve de mon humilité (je ne demande pas non plus à ma mère de me prouver qu'elle m'aime), mais je veux plutôt m'appliquer à laisser cet amour se manifester en moi par mes pensées, mes actes, mes décisions que je prends.

Croire en Dieu pour moi, chercher à faire sa volonté ce n'est plus un devoir mais un choix que j'assume comme ma philosophie de vie. Et comme je sais qu'il est toujours avec moi, il me guide dans mes voix afin que je ne me laisse pas gagner par quelque sentiment vaniteux. Et quand bien même je succomberais à cause de ma faiblesse, son amour envers moi ne changera pas pour autant.

Comme pour dire que je ne cherche plus à me laisser confirmer par mes prières que je suis chrétienne, je le suis, je le sais.

J'espère que tu me comprends mieux. Sinon on aura une autre occasion pour en discuter. En attendant, on reste connecté par ce canal, je continue de suivre ce sujet avec gratitude.
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MessagePosté le: Fri Mar 01, 2013 3:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

PrettyWoman a écrit:

Merci d'avoir répondu Waddle. Je ne parlais pas vraiment dans ce sens là comme tu l'expliques. En fait je voulais souligner un point que je rencontre souvent, c'est l'impression que j'ai que le côté "libre arbitre" dont on parle souvent ici et dont dispose aussi tout chrétien n'est pas souvent très utilisé et certains se résolvent à la fin à douter du fait de prières intenses mais inutiles.


J'ai pas bien compris là. Tu soulèves le fait que les gens doutent maintenant de l'efficacité et de l'utilité de prières intenses?

Ou tu veux dire que les gens doutent tellement qu'ils font des prières très intenses (pour compenser leurs doutes) mais qui sont inutiles?

Citation:


Amato dans son post m'a plus compris. Et ton dernier paragraphe est une contradiction. Si c'est Dieu qui exerce sa puissance à travers toi, cela ne veut-il pas dire que tant que tu as Dieu en toi, le diable ne peut rien contre toi? Et cela ne serait pas de l'auto-glorification mais la foi en Dieu et aux réalisations des promesses qui accompagnent cette foi.


En fait, et la réponse d'Amato est en effet très bien sur ce sujet, le fait d'avoir Dieu en soi n'empêche pas de toujours faire appel à lui. Même Jésus l'a fait comme l'a dit Amato.

Et "avoir Dieu en soi", pour moi ce n'est pas un état, mais c'est toujours un mouvement, toujours un chemin.

On peut dire que le fait que Dieu soit en moi conditionne mes actes, mais on pourrait également dire que ce sont mes actes qui conditionnent la présence de Dieu en moi.

Concernant le diable, il faut faire très attention. Car bien souvent, dans notre imaginaire, il s'agit d'un ennemi "extérieur", alors qu'en réalité, il est à l'intérieur.

Lorsque nous sommes vaniteux, orgueilleux, rancuniers, etc..., cela fait partie de notre "caractère" et c'est cela qu'il faut combattre.
Et quelque soit notre niveau de foi, c'est un combat à vie. Donc se dire "J'ai Dieu en moi, donc le diable ne peut rien", c'est un peu comme si on se disait "J'ai Dieu en moi, donc je n'aurais plus jamais de colère, de pensées négatives, d'enervement, de tentations", etc..., et que mon caractère devient parfait. Il faut donc CONSTAMMENT VEILLER.

Pierre par exemple, avait la présence de Dieu en lui. Il chassait les démons, était très zélé avec Jésus et jurait qu'il le défendrait toujours. Mais le jour de la souffrance, il a oublié ses promesses et il a renié Jésus 3 fois. C'est donc un combat permanent. Et se dire "J'ai Dieu en moi donc le diable ne peut rien", est à mon avis, une erreur.

Donc comme je le dis, la présence de Dieu, c'est un mouvement. Lorsque quelqu'un prie donc et APPELLE la présence de Dieu, cela ne veut pas dire que Dieu n'est pas là, ou qu'on doute, mais c'est se mettre continuellement dans une posture d'humilité et quelque part, admettre toujours notre situation d'homme faible et pêcheur.

Rappelle toi la prière du publicain dans Luc, ch. 18, 9-14.


Citation:
Bien entendu avec condition préalable d'être irréprochable en toutes choses par l'action de cette même foi.

Il n'est pas question je précise de la réalisation de quelques actes ou miracles (qui pourraient pousser certains à se glorifier), non, je parle plutôt de la signification du statut de chrétien dans la vie, au quotidien. Je parle de l'accomplissement du statut de chrétien comme décris dans 2.Pierre 1: 3-11.


J'aime bien le passage que tu as cité. Simplement, je ne dirais pas que être chrétien est un "statut" justement, mais plutôt un choix de vie, un engagement, et un chemin.
Car parler de statut, c'est un peu comme si ça voulait dire: "J'ai ce statut, donc j'ai droit a ça" (un peu comme le statut d'ambassadeur par exemple te donne des droits).
Moi je dirais plutôt: "Je me suis engagé à être chrétien, Dieu m'aidera dans ma voie, mais ce statut me donne l'OBLIGATION de..." C'est un peu ce que Pierre dit dans le verset 10 du passage que tu cites.


Citation:
Certains se limitent à avoir la foi, mais que faisons nous de cette foi?


Ca dépend de comment tu interpréètes la foi.
Pour moi, la foi, c'est d'abord de ne pas douter de l'amour de Dieu. Premier point.
Ensuite, comme je viens de le dire, c'est un engagement (plutôt qu'un statut) que nous faisons de suivre (et donc de servir) Dieu en renoncant à nous même.

Ce n'est pas un statut qui donne des "forces" ou des "pouvoirs", même si c'est pour lutter contre le péché.
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MessagePosté le: Fri Mar 01, 2013 3:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ma réponse à Amato plus haut répond à ton post Waddle.
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MessagePosté le: Fri Mar 01, 2013 4:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

PrettyWoman a écrit:
Ma réponse à Amato plus haut répond à ton post Waddle.


Ok, en lisant ton message, j'ai la sensation profonde qu'on dit la même chose.
En tout cas, qu'on "pense" la même chose. Ta conception me plait.

la seule petite nuance que je rajouterais, c'est que le fait de demander de l'aide ou son amour à Dieu n'a pas pour but de "prouver" notre humilité, mais plutôt à constamment mettre notre esprit en situation d'humilité.

En fait, comme je l'ai dit plus haut je crois, en réalité, quand nous prions, c'est d'abord pour nous même.
Et lorsqu'en priant, on demande l'amour de Dieu, pour moi, c'est simplement une façon de faire rentrer son amour dans notre coeur.

de la même manière, quand on se met à genoux pour prier ou que nous prenons une position physique particulière, en réalité, ce n'est pas nécessaire. Mais le faire, est un message, un rappel, pour notre esprit.

Pour le reste, sur le fond de ton message, le rapprot à Dieu, etc... j'approuve à 100%.
Quand tu dis: Je suis pêcheuresse, je prends la décision par moi même d'agir, avec l'aide de Dieu, et quand bien même je tombe, son amour est toujours là, je crois que c'est là un merveilleux résumé de ce que devrait être la foi. Et en se croyant trop zélé et en voyant la main de Dieu partout (de la mauvaise manière en tout cas), en effet, on bride notre liberté, notre libre arbitre, et notre responsabilité.


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MessagePosté le: Sat Mar 02, 2013 8:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Samedi 2 Mars 2013

Vivre d’amour

Citation:
Saint Luc 15, 1-32
Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : Père, donne-moi la part d’héritage qui me revient. Et le père fit le partage de ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre.
Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Il alla s’embaucher chez un homme du pays qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il réfléchit : ’Tant d’ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils. Prends-moi comme l’un de tes ouvriers.
Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : ’Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils...
Mais le père dit à ses domestiques : ’Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent la fête.


Prière d'introduction
Seigneur, je crois en Ton amour. Je crois que Tu m’aimes d’un amour infini. Je ne peux rien faire qui puisse empêcher Ton amour. Ta miséricorde est surabondante.

Demande
Un cœur qui aime

Points de réflexion

1. Cette parabole est sans doute un des passages les plus connus de l’Évangile. Elle raconte en effet une histoire simple mais dramatique, mettant en scène trois personnages qui vivent chacun à leur manière le drame de l’histoire (le départ et le retour du fils prodigue), en y alliant une fine interprétation psychologique de leur vie intérieure. On peut méditer sur la figure du Père, ou sur celle du fils prodigue, mais pour cette méditation nous allons nous pencher sur son frère aîné.

2. Le fils aîné, au contraire de son plus jeune frère, est resté toute sa vie dans la maison du père, l’aidant dans les travaux des champs. Quand son frère était parti dilapider son héritage, il était fidèle à la maison, continuant son travail quotidien. Or, voilà qu’après avoir longtemps et ardemment attendu le retour de son deuxième fils, le père le voit finalement revenir, se repentir. Il l’accueille avec grande joie, et commence à préparer la fête pour célébrer son retour. Alors que la fête a déjà commencé, voilà que le fils aîné revient des champs. Ne sachant pas qu’une fête était prévue, il interroge un serviteur, qui lui explique ce qui se passe. Et c’est alors que, semble-t-il, se révèle ce qu’il y avait véritablement dans son cœur.

3. Ce qui semble se dégager de la réaction du fils aîné, est que, bien qu’il soit toujours resté à la maison et y ait toujours fidèlement travaillé, il n’ a en fait jamais aimé personne. Sa réaction nous montre un cœur vide, vide d’amour. Un cœur qui aime aurait eu de nombreuses raisons pour se réjouir : voir le retour de son frère, sa conversion, la joie de son père... Au contraire il ne trouve là aucun motif de joie. Au lieu de se réjouir, il devient triste, car il est jaloux, parce que son cœur n’aime pas. Seul l’amour permet de se réjouir de la joie des autres. Le père nous montre l’exemple d’un cœur rempli d’amour. Ce n’est pas parce qu’il semble qu’il n’y a pas de problèmes dans notre vie, qu’il n’y a pas de grand scandale, que tout va forcément bien. Cela peut cacher un vide d’amour. Sans l’amour, tout ce que l’on fait ne sert de rien.

Dialogue avec le Christ
Seigneur, apprends-moi à aimer. Mon cœur se referme facilement sur lui-même, l’égoïsme est toujours prêt à entrer en moi. Apprends-moi à aimer comme Tu aimes, à regarder mon prochain comme Tu le regardes.

Résolution
Essayer de se réjouir pour une bonne chose, qui arrive à une personne de mon entourage.
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MessagePosté le: Mon Mar 04, 2013 9:29 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Dimanche 3 Mars 2013

Le moment de la conversion

Citation:
Saint Luc 13, 1-9
Un jour, des gens vinrent rapporter à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer pendant qu’ils offraient un sacrifice.
Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ?
Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux.
Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?
Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière. »
Jésus leur disait encore cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n'en trouva pas.
Il dit alors à son vigneron : 'Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?'
Mais le vigneron lui répondit : 'Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier.
Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir. Sinon, tu le couperas.' »


Prière d'introduction
Seigneur, Tu es mon espérance, Tu es mon Sauveur. Aide-moi à convertir mon cœur. Donne-moi la grâce de la véritable conversion.

Demande
la conversion du cœur.

Points de réflexion

1. Dans ce passage, on réfère à Jésus deux faits dramatiques qui devaient être récents. D’abord une violente répression que fit Hérode, et ensuite un tragique accident ; les deux évènements ayant causé la mort de plusieurs personnes. Jésus dit alors à ses interlocuteurs de ne pas penser que les victimes étaient plus coupables que les autres. Une école de pensée juive du temps de Jésus enseignait en effet que les malheurs qui arrivaient étaient la conséquence des fautes de ceux qui les subissaient. Mais Jésus enseigne qu’il n’en est pas ainsi. Au contraire, la souffrance, unie à celle de Jésus, peut être une source de beaucoup de grâces.

2. Mais Jésus profite aussi de cette conversation pour parler de la conversion, de l’urgence de la conversion. On ne peut pas attendre pour se convertir. Attendre, remettre au lendemain, est un piège du démon, qui espère bien, par ce moyen, arriver à nous faire remettre toujours à plus tard ce que nous devons changer. Car, en réalité, plus on attend, plus il est difficile de changer, plus il est difficile de se convertir.

3. Mais Jésus nous apprend aussi, avec la petite parabole du figuier, qu’il sait attendre le bon moment. Jésus désire de tout son cœur notre conversion, et il l’attend jusqu’au dernier moment, comme on le voit dans la Passion, avec l’épisode du bon larron. Ainsi, nous aussi, il nous faut savoir être patients avec les autres, sans se désespérer, en gardant confiance. Avec de la patience et de l’amour on peut gagner un cœur qui semblait irrémédiablement fermé. Les fruits arrivent parfois quand on ne les attend pas.

Dialogue avec le Christ
Merci Jésus de me dire la vérité, de me faire entendre Ta voix. Tu veux pour moi ce qu’il y a de mieux. Tu veux que ma vie porte du fruit. Prends tout ce que je suis, Seigneur, je suis tout à Toi.

Résolution
Prendre chaque nouvelle journée comme une occasion pour convertir son cœur.
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Dernière édition par amatoyoshi le Mon Mar 04, 2013 9:39 am; édité 1 fois
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MessagePosté le: Mon Mar 04, 2013 9:31 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Lundi 4 Mars 2013

Faire vivre la Foi

Citation:
Saint Luc 4, 24-30
Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclarait : « Amen, je vous le dis, aucun prophète n’est bien accueilli dans son pays. En toute vérité, je vous le déclare : Au temps du prophète Élie, lorsque la sécheresse et la famine ont sévi pendant trois ans et demi, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie n’a été envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien à une veuve étrangère, de la ville de Sarepta, dans le pays de Sidon.
Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; pourtant aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman, un Syrien. »
À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où la ville est construite, pour le précipiter en bas.
Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.


Prière d'introduction
Seigneur, donne-moi le don de la foi. Je veux croire en Toi. Je veux que Tu sois présent dans ma vie, dans tous les moments de ma vie.

Demande
Grandir dans la foi.

Points de réflexion

1. Jésus, après avoir parcouru plusieurs villes et villages de Galilée, revient dans son village, Nazareth, et il enseigne dans la Synagogue, comme il le faisait dans les autres endroits où il se rendait. Dans les autres villes et villages de Galilée, Jésus était un personnage nouveau, que les gens ne connaissaient pas. Ici, Jésus est connu de tous. On connaît sa famille, ses parents, sa maison, on l’a vu grandir et travailler dans le village. Nous ne connaissons pas grand-chose de la vie de Jésus à Nazareth, et ce passage de l’Évangile nous confirme que si nous n’en savons presque rien, c’est qu’il n’y eut rien de spécial pendant cette partie de la vie de Jésus. Jésus était un de plus parmi les habitants de Nazareth.

2. la visite de Jésus à Nazareth, après ses passages dans les autres endroits de la Galilée, s’est mal passée. Jésus enseigne dans la Synagogue, les habitants s’étonnent de voir ce Jésus, qu’ils pensaient bien connaître, montrer une grande sagesse. Saint Matthieu, dans son récit de l’événement, précisa que les habitants de Nazareth manquaient de foi. Jésus leur rappelle alors deux passages de l’Écriture, dans lesquels on voit Élie envoyé par Dieu vers une veuve qui n’était pas d’Israël, et Élisée qui guérit Naaman le lépreux, un Syrien. Outragés par ces comparaisons, les habitants de Nazareth décident alors de tuer Jésus en le précipitant du haut d’une falaise, mais Jésus réussit à s’enfuir.

3. Un des grands risques de la vie spirituelle est justement la routine, l’habitude, qu’illustre bien ce passage. Les habitants de Nazareth étaient habitués à Jésus. Il avait une certaine place dans la vie du village, et il ne fallait pas qu’il en sorte. Sans doute avons-nous eu des moments spirituels « forts », pendant lesquels nous nous sentions « plein de l’Esprit ». Mais ces moments finissent toujours par passer. Et l’on peut avoir la tentation de faire de notre vie spirituelle un élément « en plus », parmi d’autres, de notre vie. Jésus ne peut pas être un élément comme les autres dans notre vie. Une véritable foi conforme toute la vie, tous les moments de l’existence. On ne s’y habitue vraiment jamais, elle est, en quelque sorte, toujours nouvelle. Seule la foi peut donner un véritable sens à notre vie. C’est seulement en donnant à Jésus la place qui lui revient dans notre vie, c’est-à-dire la première, que nous pourrons être véritablement heureux.

Dialogue avec le Christ
Seigneur, aide-moi à Te voir dans ma vie, dans les moments heureux et les moments difficiles, de souffrance. Je crois que Tu es toujours près de moi, que jamais Tu ne me laisses seul. Aide-moi à voir Ton amour, Tu ne cesses jamais de m’aimer.

Résolution
Demander chaque jour à Jésus de me donner une plus grande foi.
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