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Chemin vers Pâques - Carême 2014
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amatoyoshi
Shabbaeur du lac


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MessagePosté le: Sat Mar 19, 2011 10:30 am    Sujet du message: Répondre en citant

Mell a écrit:
Salut Amato Smile

Je te souhaite un bon carême et te dis toute mon affection. God blessings.

Mell

Merci Mell.
Bon carême à toi.

AS

_________________
Aperi, Dómine, os meum ad benedicéndum nomen sanctum Tuum.
Munda quoque cor meum ab ómnibus vanis, pervérsis et aliénis cogitatiónibus.
Intelléctum illúmina, afféctum inflámma.
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amatoyoshi
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MessagePosté le: Sat Mar 19, 2011 10:36 am    Sujet du message: Répondre en citant

Haroun a écrit:
amatoyoshi a écrit:
Haroun a écrit:
Mathieu, Luc & co sont saints ?

Oui


Ok, quand est-ce que Dieu a dit ça ? J'ai du louper l'annonce.

H.a.R. Cool

Probablement.
Mais puisque tu le connais plus que quiconque, pose Lui la question directement la prochaine fois, IL te répondra n'est ce pas.

AS

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amatoyoshi
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MessagePosté le: Sat Mar 19, 2011 10:44 am    Sujet du message: Répondre en citant

Waddle a écrit:
amatoyoshi a écrit:
Haroun a écrit:
Mathieu, Luc & co sont saints ?

Oui
Haroun a écrit:
Je passais juste =====>

H.a.R. Cool

Bon passage juste, merci de ta visite et à bientôt peut être.

AS


Bess a écrit:
Amato, Je overlike le texte d'aujourdhui et j'adore surtout la facon dont le texte est toujours decortique. Kiss & Love

Rendons grâce à NSJC pour ce qu'IL nous donne.
Tout ça n'est pas de moi comme Waddle s'est évertué à le démontrer, je me contente humblement de partager ces méditations. Et même si elles étaient de moi, ça n'aurait jamais été par moi même que j'aurais pu les dire.
J'espère que tu vis un bon carême.

AS


Je ne me suis pas "evertué" à démontrer quelque chose.

J'ai simplement donné un lien.

Et comme Haroun, j'aimerais bien savoir aussi, en quel honneur, Mathieu et Luc sont saints.

Même sur un autre sujet si besoin.

S'évertuer = Se donner de la peine.
Et c'est cette peine que je saluais, aussi simple qu'elle ait pu être pour toi.

Si tu as une définition personnelle de la sainteté dans laquelle ils ne rentrent pas, ainsi soit il.

AS

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amatoyoshi
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MessagePosté le: Sat Mar 19, 2011 10:46 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Samedi 19 mars 2011

la noblesse de cœur

Citation:
Saint Matthieu 1,16.18-21.24

Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle naquit Jésus, que l’on appelle Christ (ou Messie). Voici quelle fut l’origine de Jésus Christ. Marie, sa mère, était fiancée à Joseph : or, avant qu’ils eussent mené vie commune, elle se trouva enceinte par le fait de l’Esprit Saint. Joseph, son mari, qui était un homme juste et ne voulait pas la dénoncer publiquement, résolut de la répudier sans bruit. Alors qu’il avait formé ce dessein, voici que l’Ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : " Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ta femme : car ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus : car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. " Or tout ceci advint pour que s’accomplît cet oracle prophétique du Seigneur : Voici que la vierge concevra et enfantera un fils, et on l’appellera du nom d’Emmanuel, ce qui se traduit : "Dieu avec nous ".


Prière d’introduction
Seigneur, pendant que je m’apprête à passer ce moment avec toi dans la prière, incite mon cœur à te rechercher et à faire ce qu’il faut pour t’atteindre

Demande
Accorde- moi, Seigneur Jésus, une conscience bien formée et sensible ; une conscience toujours attentive à ta volonté dans les circonstances de ma vie quotidienne. Aide-moi à percevoir que c’est toi qui me guide, à travers ma conscience, spécialement pendant les moments difficiles.

Points de réflexion

1. Les élus de Dieu ne sont pas épargnés.
Le Christ ne veut jamais agir seul. Il veut impliquer les instruments humains, et faire de leurs vies mêmes les moyens de sa grâce. En regardant notre situation personnelle, nous apercevons un danger sur notre chemin spirituel. Quand tout est silencieux, marche bien et est intelligible, ou quand d’autres estiment nos efforts, notre vie semble s’épanouir. En revanche, quand tout est difficile, humiliant ou douloureux, un certain dégoût s’installe et tout semble gris. Nous pouvons même commencer à nous demander si Dieu nous aime toujours. C’est alors qu’il faut chercher à raffermir notre foi en Dieu. Joseph nous donne un bon exemple, parce qu’il ne s’est pas découragé face aux épreuves. L’humilité et la droiture de Joseph, nous montrent que chaque personne a un rôle à jouer dans le plan de Dieu, et que la seule manière de l’accomplir est de s’adapter constamment à la manière de pensée et d’agir de Dieu.

2. Une conscience délicate indique toujours le chemin sûr dans un terrain difficile.
la prudence nous enseigne à délibérer soigneusement, à chercher les conseils de Dieu et puis à agir avec foi. Joseph n’a pas voulu exposer Marie, parce que malgré son immense déception, il n’a pas laissé le ressentiment, l’envie, ou la jalousie envahir son cœur. Comme il est facile de justifier le mal que nous faisons par la douleur que nous ressentons ou que nous pensons ressentir. la conscience bien formée et forte de Joseph lui a fait comprendre que ce serait injuste d’épouser la mère d’un enfant qu’il n’a pas engendré, ou de la condamner publiquement. Parce que Joseph n’a pas laissé l’amertume ou le ressentiment l’envahir, Dieu a pu lui faire connaître clairement sa volonté. Si Joseph avait cherché à se venger, il lui aurait été presque impossible d’accepter l’inspiration de Dieu.

3. Dieu agit dans les cœurs simples.
Chaque fois que nous avons à faire face à l’injustice ou à des épreuves -qu’elles soient vraies ou imaginaires- maintenir nos cœurs exempts de haine et d’amertume nous permet d’aller de l’avant. Joseph, comme Marie, est resté fidèle tout au long de sa vie à l’appel de Dieu. Joseph n’a rien dit à "l’annonce" de l’ange : simplement " il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit " (v.24). Les évangiles n’enregistrent aucune parole de la part de Joseph. Mais le silence de Joseph est source de sa propre éloquence, car grâce à ce silence, nous comprenons qu’il était "un homme juste" (v.19). Par son dévouement complet, Joseph exprime son amour généreux pour la Mère de Dieu. Bien qu’il ait décidé de se retirer afin de ne pas interférer avec le plan de Dieu pour Marie, Joseph a obéi à la commande explicite de l’ange et a pris Marie chez lui, tout en respectant le fait qu’elle appartenait exclusivement à Dieu.

Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, merci pour l’exemple de Joseph. Donne-moi la même noblesse de cœur, de sorte que les déceptions et les échecs soient seulement des occasions pour progresser vers toi.

Résolution
Aujourd’hui, face à une difficulté ou un échec, je veillerai à orienter mes réactions intérieures selon la foi et l’amour.
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Waddle



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MessagePosté le: Sat Mar 19, 2011 1:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

amatoyoshi a écrit:
Waddle a écrit:
amatoyoshi a écrit:
Haroun a écrit:
Mathieu, Luc & co sont saints ?

Oui
Haroun a écrit:
Je passais juste =====>

H.a.R. Cool

Bon passage juste, merci de ta visite et à bientôt peut être.

AS


Bess a écrit:
Amato, Je overlike le texte d'aujourdhui et j'adore surtout la facon dont le texte est toujours decortique. Kiss & Love

Rendons grâce à NSJC pour ce qu'IL nous donne.
Tout ça n'est pas de moi comme Waddle s'est évertué à le démontrer, je me contente humblement de partager ces méditations. Et même si elles étaient de moi, ça n'aurait jamais été par moi même que j'aurais pu les dire.
J'espère que tu vis un bon carême.

AS


Je ne me suis pas "evertué" à démontrer quelque chose.

J'ai simplement donné un lien.

Et comme Haroun, j'aimerais bien savoir aussi, en quel honneur, Mathieu et Luc sont saints.

Même sur un autre sujet si besoin.

S'évertuer = Se donner de la peine.
Et c'est cette peine que je saluais, aussi simple qu'elle ait pu être pour toi.

Si tu as une définition personnelle de la sainteté dans laquelle ils ne rentrent pas, ainsi soit il.

AS

Si je te comprends bien, tout le monde est saint par défaut jusqu'à ce qu'on trouve une définition qui ne correspond pas à la personne?

Je croyais que pour être saint, il fallait remplir certains critères et je me demandais justement qu'est ce que Luc ou Mathieu avaient fait pour être déclarés saints.
_________________
la vie c'est le ludo. Parfois tu peux jouer un, parfois tu peux jouer deux chaines quatre comme ca...

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delouis
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MessagePosté le: Sat Mar 19, 2011 5:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Amato , tu veux fatiguer les freres ( Waddle et haroun )

Gars tu es dans ton careme il te fatigue avec les questions didon Very Happy Very Happy Very Happy

Bon carême à toi et que Dieu te bénisse

je suis encore pasch par leur questions tu open ton sujet pour partager ton careme avec ceux qui sont de ta confession et eux ils veulent te troubler
Very Happy Very Happy Very Happy
_________________
Si tout le monde dansait qui serait spectateur ???
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amatoyoshi
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MessagePosté le: Mon Mar 21, 2011 8:20 am    Sujet du message: Répondre en citant

delouis a écrit:
Amato , tu veux fatiguer les freres ( Waddle et haroun )

Gars tu es dans ton careme il te fatigue avec les questions didon Very Happy Very Happy Very Happy

Bon carême à toi et que Dieu te bénisse

je suis encore pasch par leur questions tu open ton sujet pour partager ton careme avec ceux qui sont de ta confession et eux ils veulent te troubler
Very Happy Very Happy Very Happy

Merci Delouis, ta prière me va droit droit au coeur. Qu'IL te bénisse toi aussi.
Je ne sais pas si tu vis le carême, si c'est le cas, qu'il soit pour toi un temps de grâce sur le chemin de Pâques.
Ce sujet n'est pas pour des gens de ma confession, loin de moi cette prétention dénuée de sens.

AS

_________________
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light
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MessagePosté le: Mon Mar 21, 2011 1:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

mince Amato , really si tu ouvres une église moi j´entre dedans didonc ..
tu as une facon d´exprimer les choses d´une facon trop pertinante et bien d´autres pensées que je sache deja me font encore méditer serieusement ..

Blessings.

_________________
saved by grace ! ...... "well, it´s alright"

..
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amatoyoshi
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MessagePosté le: Tue Mar 22, 2011 7:21 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Dimanche 20 mars 2011

Citation:
Genèse 12,1-4a
Abraham vivait alors en Chaldée. Le Seigneur lui dit : « Pars de ton pays, laisse ta famille et la maison de ton père, va dans le pays que je te montrerai.
Je ferai de toi une grande nation, je te bénirai, je rendrai grand ton nom, et tu deviendras une bénédiction.
Je bénirai ceux qui te béniront, je maudirai celui qui te méprisera. En toi seront bénies toutes les familles de la terre. »
Abram partit, comme le Seigneur le lui avait dit, et Loth partit avec lui.


Citation:
II Timothée 1,8b-10
Fils bien-aimé,
avec la force de Dieu, prends ta part de souffrance pour l'annonce de l'Évangile.
Car Dieu nous a sauvés, et il nous a donné une vocation sainte, non pas à cause de nos propres actes, mais à cause de son projet à lui et de sa grâce. Cette grâce nous avait été donnée dans le Christ Jésus avant tous les siècles,
et maintenant elle est devenue visible à nos yeux, car notre Sauveur, le Christ Jésus, s'est manifesté en détruisant la mort, et en faisant resplendir la vie et l'immortalité par l'annonce de l'Évangile.


Citation:
Saint Matthieu 17,1-9
Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l'écart, sur une haute montagne.
Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière.
Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s'entretenaient avec lui.
Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est heureux que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. »
Il parlait encore, lorsqu'une nuée lumineuse les couvrit de son ombre ; et, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis tout mon amour ; écoutez-le ! »
Entendant cela, les disciples tombèrent la face contre terre et furent saisis d'une grande frayeur.
Jésus s'approcha, les toucha et leur dit : « Relevez-vous et n'ayez pas peur ! »
Levant les yeux, ils ne virent plus que lui, Jésus seul.

En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l'homme soit ressuscité d'entre les morts. »


la Parole de Dieu est bénédiction pour Abraham et pour tous ses fils. Mais en premier lieu, l’appel de Dieu est désappropriation ; Abraham est appelé à quitter ce qu’il connaît pour se lancer vers ce qu’il ne connaît pas. Le Seigneur lui demande en effet : quitte « ton » pays, « ta » famille, la maison de « ton » père et va vers « le pays que je te montrerai ». Par le jeu des pronoms personnels, le Seigneur renseigne Abraham sur la portée de son appel ; plus qu’un nouveau pays, le patriarche devra découvrir une relation nouvelle entre Dieu et l’homme — « je te bénirai » — et entre les hommes — « en toi seront bénies toutes les familles de la terre ». Le cercle des relations d’Abraham dépasse les frontières de son clan et s’ouvre à l’infini, infini de Dieu, immensité des nations.

la bénédiction suit ce mouvement et prend une ampleur nouvelle. Dieu, nous le savons bien, crée en séparant. Le départ d’Abraham annonce donc un épanouissement nouveau de la vie, il est le signe que Dieu ne se laisse pas mettre en échec par le péché de l’homme et ne renonce pas à son projet de salut. Les familles des peuples se sont divisées ; Dieu décide que la bénédiction passera par un seul homme pour les rejoindre tous. la promesse faite à Abraham est ainsi le fondement d’une alliance nouvelle où l’homme est appelé à collaborer à la réalisation de son salut. Quelle audace ! Dieu fait confiance à Abraham pour que sa bénédiction rejoigne l’ensemble des nations ; Dieu confie à un homme ce que tous les autres sont destinés à recevoir.

Voyons comment le Seigneur procède. Il y a d’abord une promesse destinée à Abraham seul. Appelé à quitter son pays pour un autre, que le Seigneur lui fera voir, le patriarche reçoit pour famille une grande nation. Puis, le Seigneur lui promet la bénédiction, récompense pour ceux qui renoncent à la convoitise et à l’autonomie. Cependant, notons que l’attitude d’Abraham seul n’est pas déterminante. Dieu accompagne en effet sa promesse d’une condition : « je bénirai ceux qui te béniront, je maudirai celui qui te méprisera ». Pour recevoir la bénédiction confiée à Abraham, il faut le respecter, il faut renoncer à jalouser le don qui lui a été fait. En un mot, pour recevoir la bénédiction, il faut renoncer au meurtre fratricide. Caïn, en effet, n’avait pas compris que son frère était pour lui un chemin de vie ; aveuglé par la souffrance de ses désirs déçus, il a sombré dans la malédiction et dans la mort. Cette condition que Dieu ajoute à sa promesse est une invitation à bénir le frère sur qui repose la bénédiction, pour bénéficier à son tour du don de la vie.

Finalement, l’appel d’Abraham à quitter son pays nous rejoint sous la forme d’un appel à quitter les terres arides de la jalousie et de la convoitise, car la vie ne s’épanouit que dans le partage et l’échange.

Puis le Seigneur dit : « en toi seront bénies toutes les nations de la terre ». En disant cela, Dieu propose une réponse au péché du jardin de l’Éden : il invite les hommes à entrer dans une dynamique d’alliance où la participation de chacun est nécessaire, une dynamique qui s’exprime dans la communion des différences. Chacun à sa manière joue le même jeu de la vie et met ainsi la mort en échec. Chacun coopère à son salut que, tout à la fois, il reçoit de Dieu et d’autrui. L’originalité est que cette alliance tripartite n’a pas de centre. Dieu se met au service des hommes, l’élu de Dieu porte la vie à ses frères et tous les frères bénissent celui que Dieu a choisi, conscients que l’appel qu’il a reçu représente une chance pour tous. Finalement, au centre de ce réseau est l’alliance, qui ne prive personne ni de sa responsabilité ni de sa liberté.

« Abraham partit, comme le Seigneur le lui avait dit ». Tout est dans le « comme ». Abraham Abraham souscrit à la volonté de Dieu et entre librement dans l’alliance. Voilà qui force notre admiration et mérite notre louange et fait d’Abraham de premier des croyants. Adam et Ève avaient certes reçu eux aussi un appel de Dieu ; mais Abraham ne possède pas déjà le don de Dieu. Il part pour un pays qu’il ne connaît pas encore. Il est le premier homme à faire totalement confiance à Dieu, à engager sa vie uniquement sur la Parole du Seigneur Dieu.

Dans notre itinéraire scripturaire, la deuxième lecture représente la transition idéale vers l’évangile. Comment ne pas nous émerveiller avec saint Paul « car Dieu (…) nous a donné une vocation sainte » ? Comment ne pas louer le Seigneur pour son Élu, son Messie, car « cette grâce nous avait été donnée dans le Christ Jésus avant tous les siècles, et maintenant elle est devenue visible à nos yeux, car notre Sauveur, le Christ Jésus, s’est manifesté (…) en faisant resplendir la vie » ?

En effet, au jour de la transfiguration, Dieu nous montre le pays qu’il avait promis à Abraham. Il apparaît clairement que nous sommes en route vers la gloire de Dieu. Là est le lieu où nous sommes appelés à demeurer, selon ce qu’exprime le désir de saint Pierre de monter trois tentes. Mais il est trop tôt pour nous installer, la route est encore à faire qui nous sépare de la pleine jouissance des fruits de la résurrection. Nous ferons cependant cette route le cœur léger car aujourd’hui nous goûtons les prémisses de la victoire du Christ notre sauveur.

Mais comment garder ce trésor pour demain ? Comment l’emporter pour qu’il soit notre force aux jours de la Passion ? En imitant Jésus, tout simplement. Le mystère de la transfiguration nous montre que l’alliance tripartite entre Dieu, son Messie et le reste de l’humanité, s’enracine et se déploie dans la prière. Jésus se transfigure à mesure qu’il prie. Au fur et à mesure qu’il s’abîme dans la contemplation du Père, Jésus s’ouvre intérieurement à la béatitude d’être fils. Pendant qu’il voit ainsi le Père, plus précisément parce qu’il voit ainsi le Père, les disciples, eux, voient le Fils. C’est la vision béatifique du Fils qui fait la leur, parce que c’est dans le Père que la lumière du Fils prend sa source.

Nous comprenons donc que la prière, au fond, n’est pas mercantile ; elle nous transforme. Elle nous transfigure. la prière est l’ouverture à tous les possibles de Dieu en nous, et donc à ce possible par excellence qu’est sa lumière. L’alliance que Dieu scelle avec l’humanité est lumière et vie ; et dans la dynamique tripartite, le Christ agit comme un prisme pour cette lumière. Un prisme qui fonctionne d’abord à l’envers. L’éclatement de nos vies est saisi en lui, Jésus recompose notre être profond en un faisceau unique et l’oriente vers Dieu. C’est de cette manière que, dans la prière, l’image du Fils s’imprime en nous et nous unifie en elle, jusqu’à ce que nous lui soyons semblables.

Mais si nous devenons tous semblables au Christ, nous ne devenons pas tous identiques. En nous transfigurant, le Christ transfigure aussi nos différences qui sont un reflet de sa richesse. En ce sens, le Christ est le prisme de l’humanité, c’est-à-dire qu’il révèle ce qu’il y a en nous d’inaliénable, de distinctif et de radicalement individuel. la transfiguration est l’apogée de l’individu, non pas en tant qu’il s’exalte pour faire montre de lui-même, mais en tant qu’il révèle que sa vie prend sa source en Dieu, que sa vie s’épanouit en Dieu et qu’elle est orientée vers lui.

Récapitulons. L’élection d’Abraham nous a appris que l’alliance de Dieu est vie. la manifestation de Jésus-Christ comme Fils de Dieu nous apprend que la nouvelle alliance est lumière et vie. Mais il reste que nous avons, chacun à notre place, chacun à notre manière, à nous engager dans le combat pour la victoire de la vie et pour la manifestation totale de la lumière du Christ. En louant le Messie de Dieu chaque jour, nous accueillons sa vie ; en priant avec lui et en lui, nous nous transformons en lui. C’est à cette condition que nous vivrons les jours de la Passion pour ce qu’ils sont : une manifestation de la tendresse du père, une victoire de la vie, une apothéose de la lumière de Dieu.

Seigneur Jésus, nous te bénissons et nous t’adorons parce que tu es l’Envoyé de Dieu qui transmet la vie à toutes les familles de la terre. Nous t’acclamons et nous te glorifions car, par ton sacrifice, tu nous donnes en partage ta gloire, tu nous donnes d’être enfants de lumière. Pour que nous puissions te suivre jusqu’au bout, nous nous offrons maintenant à toi, transfigure-nous, transforme-nous à ta parfaite ressemblance, et Dieu notre Père sera tout en tous.
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amatoyoshi
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MessagePosté le: Tue Mar 22, 2011 7:25 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Lundi 21 mars 2011

Citation:
Daniel 9,4-10
Moi, Daniel,
je fis au Seigneur mon Dieu cette prière et cette confession : « Ah ! Seigneur, Dieu grand et redoutable, qui gardes ton alliance et ton amour à ceux qui t'aiment et qui observent tes commandements, nous avons péché, nous avons commis l'iniquité, nous avons fait le mal, nous avons été rebelles, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes préceptes.
Nous n'avons pas écouté tes serviteurs les prophètes, qui ont parlé en ton nom à nos rois, à nos chefs, à nos pères, à tout le peuple du pays.
a toi, Seigneur, la justice ; à nous la honte au visage, comme on le voit aujourd'hui pour les hommes de la Judée, de Jérusalem et de tout Israël, pour ceux qui sont près et pour ceux qui sont loin, dans tous les pays où tu les as chassés, à cause des infidélités qu'ils ont commises envers toi.
Seigneur, à nous la honte au visage, à nos rois, à nos chefs, à nos pères, parce que nous avons péché contre toi.
Au Seigneur notre Dieu, la miséricorde et le pardon, car nous nous sommes révoltés contre lui, nous n'avons pas écouté la voix du Seigneur, notre Dieu ; nous n'avons pas suivi les lois qu'il nous proposait par ses serviteurs les prophètes. »


Citation:
Saint Luc 6,36-38
Jésus disait à la foule :
« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. »


la prière de Daniel touche au cœur de notre misère : Seigneur, comment avons-nous pu oublier tes commandements au point de les abandonner ? Oui, nous avons péché. la pénitence s’impose à nous. Mais pénitence n’est pas accablement. « Au Seigneur notre Dieu, la miséricorde et le pardon » conclue Daniel. la miséricorde de Dieu nous a permis de voir notre péché, c’est elle encore qui nous donne de nous mettre en route vers notre Pâque. Il sera fait miséricorde à ceux qui la désirent.

Mais comment la recevoir ? « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux ». Il n’est pas question d’évaluer le mal subi (et réalisé) selon nos critères humains, ni par rapport à l’attitude d’autrui, ni à l’échelle d’un idéal, mais uniquement à la façon de notre Père des Cieux. Il est notre seule référence.

Ainsi, la meilleure disposition pour recevoir intégralement le pardon de Dieu est de vivre soi-même le pardon. Le pardon de l’amour, celui qui va jusqu’au bout, celui qui ne pèse ni les raisons ni les circonstances. Nous cherchons refuge dans la miséricorde, pour échapper au jugement qui ne manquerait pas de nous condamner : irions-nous juger nos frères ? Nous méritons la condamnation : d’où nous viendrait une autorité pour condamner ?

« Pardonnez et vous serez pardonnés ». la formule est forte, la recette est simple. Là où il y a eu le mal, il doit y avoir le pardon. Que celui qui a vu le mal entre dans la démarche de pardon.

Ne limitons pas notre capacité à recevoir, ne limitons donc pas notre capacité à donner. Servons-nous de la mesure dont notre Père se sert : soyons totalement investis à donner, à pardonner, à redonner la vie. Alors nous découvrirons comment Dieu est Père, il pourra déployer dans toute la profondeur et toute la puissance de son amour pour nous. Nous serons convertis. Nous serons enfin vivants.
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amatoyoshi
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MessagePosté le: Wed Mar 23, 2011 12:18 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Mardi 22 mars 2011

Citation:
Isaïe 1,10.16-20
Écoutez la parole du Seigneur, vous qui ressemblez aux chefs de Sodome ! Prêtez l'oreille à l'enseignement de notre Dieu, vous qui ressemblez au peuple de Gomorrhe !
Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de ma vue vos actions mauvaises, cessez de faire le mal.
Apprenez à faire le bien : recherchez la justice, mettez au pas l'oppresseur, faites droit à l'orphelin, prenez la défense de la veuve.
Venez donc et discutons, dit le Seigneur. Si vos péchés sont comme l'écarlate, ils deviendront comme la neige. S'ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront blancs comme la laine.
Si vous consentez à m'obéir, vous mangerez les bonnes choses du pays.
Mais si vous refusez, si vous vous obstinez, c'est l'épée qui vous mangera.


Citation:
Saint Matthieu 23,1-12
Jésus déclarait à la foule et à ses disciples :
« Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse.
Pratiquez donc et observez tout ce qu'ils peuvent vous dire. Mais n'agissez pas d'après leurs actes, car ils disent et ne font pas.
Ils lient de pesants fardeaux et en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.
Ils agissent toujours pour être remarqués des hommes : ils portent sur eux des phylactères très larges et des franges très longues ; ils aiment les places d'honneur dans les repas, les premiers rangs dans les synagogues, les salutations sur les places publiques, ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.
Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n'avez qu'un seul enseignant, et vous êtes tous frères.
Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n'avez qu'un seul Père, celui qui est aux cieux.
Ne vous faites pas non plus appeler maîtres, car vous n'avez qu'un seul maître, le Christ.
Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
Qui s'élèvera sera abaissé, qui s'abaissera sera élevé. »


Les premières paroles de l’extrait du prophète Isaïe que nous avons entendu en première lecture résonnent comme un coup de clairon : « Ecoutez la Parole du Seigneur ! » Et à qui s’adresse cette injonction ? a ceux « qui ressemblent aux chefs de Sodome », c’est-à-dire à ceux qui font le mal sans scrupule, qui prétendent avoir dépassé l’opposition entre le bien et le mal, qui se vantent d’avoir instauré enfin un relativisme moral libérateur. Le Seigneur ne se répand cependant pas contre eux dans un flot d’invectives ou d’accusations : il se contente de les interpeller vigoureusement : « Ecoutez la Parole du Seigneur », c’est-à-dire reconnaissez l’altérité divine et prêtez l’oreille à ses propos. Pour convertir les pécheurs, Dieu commence par leur manifester sa paternité en les convoquant autour de sa Parole. Certes, il propose un enseignement, mais il ne nous impose pas un monologue moralisateur : « Venez donc et discutons, dit le Seigneur ». Le père est celui qui ouvre le dialogue : il parle et donne la parole ; et c’est dans cet échange de paroles à la lumière de la miséricorde - « Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront comme la neige » - qu’il veut nous faire découvrir à la fois la vérité, et notre responsabilité personnelle devant elle.
Toute autre est l’attitude des « scribes et pharisiens ». Eux aussi ils « enseignent », avec autorité, mais leur parole n’invite pas au dialogue, elle ne met pas en relation. Leur discours tend plutôt à creuser une distance entre eux et les autres, qu’ils veulent maintenir en leur pouvoir en les « chargeant de pesants fardeaux ».
la paternité de Dieu libère et fait vivre ; celle des scribes et pharisiens qui usurpent « la chaire de Moïse », aliène et écrase. Cependant, dans la mesure où ils se réfèrent aux Ecritures, c’est-à-dire à la Parole du Dieu Père, il convient de les écouter et d’ « observer tout ce qu’ils peuvent dire ». C’est le contre témoignage de leur vie concrète, qui est inadapté, mensonger, à proscrire. Car contrairement à Dieu qui cherche uniquement le bien du pécheur, qui désire qu’il se convertisse et qu’il vive, les scribes et pharisiens ne sont préoccupés que d’eux-mêmes, de leur propre gloire. Ces « bergers mercenaires » ne sont pas le Bon Pasteur ; « les brebis ne comptent pas vraiment pour eux » (Jn 10, 13). Jésus, lui, est la Parole, le Verbe de Dieu, autour duquel le Père convoque tous les hommes de bonne volonté afin de leur révéler son vrai visage et le dessein bienveillant qu’il nourrit à leur égard. Il est l’unique « Bon Pasteur » qui rassemble les enfants dispersés du Père de tous les hommes : « il y aura un seul troupeau et un seul pasteur » (Jn 10, 16). Il ne se contente pas d’enseigner le chemin de la vérité et de la vie : il est lui-même ce chemin, qu’il ouvre à travers la mort afin de nous donner part à sa vie : « le vrai Berger donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10, 11). C’est en allant ainsi au bout du chemin de l’amour, que le Fils témoigne du Père et le glorifie.
a l’école de l’Evangile, nous découvrons que seul Notre-Seigneur Jésus Christ est digne de foi, parce que lui seul « a observé parfaitement tout ce qu’il a enseigné ». la force de persuasion du christianisme ne réside pas dans l’art oratoire déployé par les prédicateurs, mais elle procède essentiellement de la transformation concrète de la vie de ceux qui s’appuient sur la Parole et se livrent à l’Esprit.
Puissions-nous en ce temps de Carême, prendre conscience de notre responsabilité, pour qu’en voyant l’œuvre de l’Esprit en nous, les hommes « rendent gloire à Dieu en offrant le sacrifice d’action de grâce » (Ps 49).
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MessagePosté le: Wed Mar 23, 2011 6:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

I just thought I should share this with you all

L eave E very N egative T hing _

As you begin this Holy Season, may you discover the true meaning of LENT, by Leaving behind all Negative things of the past and strive for a Future filled with Hope! (Phi 3! : 7 – 14).

a Different Approach to Fasting...

Fasts have a tendency to be oriented toward things like giving up food or television. But there are many other creative ways we can welcome Jesus' healing touch.

Here are suggestions you may want to consider.

1. Fast from anger and hatred. Give your family! an extra dose of love each day.

2. Fast from judging others. Before making any judgments, recall how Jesus overlooks our faults.

3. Fast from discouragement. Hold on to Jesus' promise that He has a perfect plan for your life.

4. Fast from complaining.
When you find your! self about to complain, close your eyes and recall some of the little moments of joy Jesus has given you.

5. Fast from resentment or bitterness! Work on forgiving those who may have hurt you.

6. Fast from spending too much money. Try to reduce your spending by ten percent and give those savings to the poor.
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If you didn't hear it with your own ears or see it with your own eyes,don't invent it with your small mind and share it with your big mouth.
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MessagePosté le: Thu Mar 24, 2011 12:03 am    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Bess pour ce partage intéressant.
Ca montre la réalité à laquelle on est invité pendant ce temps qui est vraiment un temps de libération et non de privation au sens strict du terme.
Merci encore

AS

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MessagePosté le: Thu Mar 24, 2011 12:08 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Mercredi 23 mars 2011

Citation:
Saint Matthieu 20.17-28
Au moment de monter à Jérusalem, Jésus prit à part les Douze et, pendant la route, il leur dit : « Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l'homme sera livré aux chefs des prêtres et aux scribes, ils le condamneront à mort et le livreront aux païens pour qu'ils se moquent de lui, le flagellent et le crucifient, et, le troisième jour, il ressuscitera. »
Alors la mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s'approcha de Jésus avec ses fils et se prosterna pour lui faire une demande. Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Voilà mes deux fils : ordonne qu'ils siègent, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ton Royaume. » Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire ? » Ils lui dirent : « Nous le pouvons. » Il leur dit : « Ma coupe, vous y boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, il ne m'appartient pas de l'accorder ; il y a ceux pour qui ces places sont préparées par mon Père. »
Les dix autres avaient entendu, et s'indignèrent contre les deux frères. Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : les chefs des nations païennes commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand sera votre serviteur ; et celui qui veut être le premier sera votre esclave. Ainsi, le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude. »


« Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire ? » Le moyen pour parvenir à la proximité la plus intime avec Jésus est caché derrière cette question : boire à la coupe que le Maître lui-même boira. Boire à la coupe de sa Passion, communier à lui jusqu’au cœur de ses souffrances. Voilà ce que Jésus veut amener ses apôtres à découvrir comme l’unique moyen pour vivre dans l’intimité la plus profonde avec lui.
Il confirme d’ailleurs leur capacité à saisir ce moyen, même s’ils ne sont pas encore conscients de ce que cela représente. Jésus part de leur désir pour les conduire plus loin. Mais il dissocie immédiatement la participation indispensable à ses souffrances pour prétendre à une quelconque proximité avec lui de la réalisation de cette demande : « Ma coupe, vous y boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, il ne m’appartient pas de l’accorder ; il y a ceux pour qui ses places sont préparées par mon Père. »
Certes, pour accéder au Royaume il faut passer par la croix mais la répartition des places revient au Père en personne. L’enjeu ici pour la mère des fils de Zébédée est de comprendre que la réalisation de son désir au sujet de ses fils doit se soumettre au désir du Père du Fils unique. Ainsi chacun de nos désirs doit se découvrir dans sa réalisation dépendant de la volonté du Père. C’est d’ailleurs ce qui nous permet de sortir de tout égocentrisme. Mais le désir ici est un désir bien particulier, un désir fondamental : celui de vivre dans l’intimité du Fils et partant dans celle du Père. Il s’agit donc de reconnaître que pour accéder auprès de Père, la première condition est celle de se reconnaître dépendant de lui. Demeurer auprès de Dieu est d’abord un don de Dieu. « Dieu le premier nous a aimé », comme le dit saint Jean dans son épître.
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MessagePosté le: Thu Mar 24, 2011 11:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Jeudi 24 mars 2011

Mettre nos priorités en ordre

Citation:
Saint Luc 16,19-31

Jésus disait cette parabole : « Il y avait un homme riche, qui portait des vêtements de luxe et faisait chaque jour des festins somptueux. Un pauvre, nommé Lazare, était couché devant le portail, couvert de plaies. Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais c’étaient plutôt les chiens qui venaient lécher ses plaies. Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; il leva les yeux et vit de loin Abraham avec Lazare tout près de lui. Alors il cria : ’Abraham, mon père, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper dans l’eau le bout de son doigt pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise. -Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : Tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur. Maintenant il trouve ici la consolation, et toi, c’est ton tour de souffrir. de plus, un grand abîme a été mis entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient aller vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne vienne pas vers nous. ’Le riche répliqua : ’Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père. J’ai cinq frères : qu’il les avertisse pour qu’ils ne viennent pas, eux aussi, dans ce lieu de torture !’ Abraham lui dit : ’Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent ! ¦ Non, père Abraham, dit le riche, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.’ Abraham répondit : ’S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.’ »


Prière d’introduction
Ce matin, je viens vers toi Seigneur. Je me reconnais pécheur. Ton grand amour et ta miséricorde me remplissent de joie. Je crois en toi et je t’ai mis au centre de ma vie. Humblement je mets tout ce que je suis devant toi et, comme les apôtres, je reconnais ma petitesse devant ta splendeur. Avec l’aide de l’intercession de ta sainte Mère, je place cette méditation entre tes mains, espérant que tu me donneras les grâces dont j’ai le plus besoin.

Demande
Seigneur, aide-moi à reconnaitre ma dépendance complète vis à vis de toi afin d’obtenir la grâce nécessaire pour vivre selon ta volonté. Aide-moi à me détacher plus chaque jour de l’asservissement du péché et du vice dans ma vie.
Points de réflexion

1. la belle vie.
L’homme riche avait tout. Il avait tous les biens matériels qu’il voulait, il n’avait aucun souci. Tout semblait parfait. Mais une chose lui manquait. Jésus a bien dit quand il a dit au jeune homme riche de vendre tout ce qu’il a possédait, de le donner aux pauvres, et de le suivre (Matthieu 19,16-22). Le conseil de Jésus est le suivant : mettre notre Seigneur au centre de notre vie, avant tout le reste. L’homme riche s’est mis lui-même en premier. Dieu était relégué au loin, sans importance. Peut-être voyons-nous un peu de nous-mêmes dans l’homme riche ? Peut-être avons- nous mis des choses matérielles avant nos devoirs envers Dieu et notre prochain, et de ce fait avons-nous négligé la vertu de charité ?

2. Rien que de l’espoir.
Le pauvre, Lazare, avait de grands besoins. Il a beaucoup souffert ici bas. de l’extérieur il semblerait que Dieu l’avait oublié, tandis qu’il a comblé l’homme riche de toutes les bénédictions. Cependant, le pauvre homme détenait une chose : son salut. Il mettait toute son espérance en Dieu seul. Sur quoi d’autre aurait-il pu compter ? Bien sûr, il est légitime de désirer ce dont nous avons besoin pour vivre dignement, mais ce récit nous montre qu’à la fin une seule chose importe : avoir mis de Dieu au centre de notre vie.

3. Une vie, une seule chance de la vivre.
Jésus nous invite à être attentifs à l’action de l’Esprit Saint en nos vies. Si nous maintenons le contact quotidien avec le Christ par la prière, nous verrons les signes qu’il nous envoie. L’homme riche a pensé que des signes spectaculaires venus des cieux convertiraient ses frères qui vivaient leurs vies terrestres comme il avait vécu la sienne. Cependant, le Seigneur lui dit que les signes ne les convaincront pas. Si leurs cœurs sont fermés à Dieu, ils ne prêteront pas attention aux avertissements. Nous devons mettre le Christ d’abord quel que soit notre chemin dans la vie. En fin de compte, c’est au cours de cette vie que nous devons choisir le Christ pardessus tout.

Dialogue avec le Christ
Jésus-Christ, en cet évangile tu me montres que je dois me tourner vers toi avec une dépendance totale afin de gagner le Royaume de Dieu. Je veux être avec toi, mais je veux également t’emmener autant d’âmes que possible. Je promets de travailler de toutes mes forces pour faire tout le bien possible et pour partager ton amour avec tous ceux que je rencontre. Je ne veux rien d’autre que d’être ton apôtre infatigable.

Résolution
Je rechercherai l’occasion de montrer l’amour du Christ à quelqu’un aujourd’hui
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MessagePosté le: Fri Mar 25, 2011 12:04 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis si persuadé, mon Dieu, que vous veillez sur ceux qui espèrent en vous, je suis si persuadé qu'on ne peut manquer de rien, quand on attend tout de vous, que j'ai résolu de vivre à l'avenir sans aucun souci et de me décharger sur vous de toutes mes inquiétudes.

Les hommes peuvent me dépouiller et des biens et de l'honneur, les maladies peuvent m'ôter les forces et les moyens de vous servir, je puis même perdre votre grâce par le péché, mais jamais je ne perdrai mon espérance, je la conserverai jusqu'au dernier moment de ma vie, et tous les démons de l'enfer feront à ce moment de vains efforts pour me l'arracher.

Que les uns attendent leur bonheur, soit de leurs richesses, soit de leurs talents, que les autres s'appuient ou sur l'innocence de leur vie ou sur la rigueur de leur pénitence, ou sur le nombre de leurs aumônes, ou sur la ferveur de leur prière, pour moi, Seigneur, toute ma confiance, c'est ma confiance-même en Vous. Cette confiance ne trompa jamais personne. Je suis donc assuré que je sera éternellement heureux parce que j'espère éternellement de l'être et que c'est de Vous, ô mon Dieu, que je l'espère. J'espère que Vous m'aimerez toujours, et qu'à mon tour, je vous aimerai sans relâche. Et pour porter tout d'un coup mon espérance aussi loin qu'elle peut aller, je veux espérer vous-même de vous-même, ô mon Créateur, et pour le temps et pour l'éternité.

Acte de confiance, Saint Claude la Colombière (1641 - 1682)
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MessagePosté le: Fri Mar 25, 2011 12:15 am    Sujet du message: Répondre en citant

Waddle a écrit:
amatoyoshi a écrit:
Waddle a écrit:
amatoyoshi a écrit:
Haroun a écrit:
Mathieu, Luc & co sont saints ?

Oui
Haroun a écrit:
Je passais juste =====>

H.a.R. Cool

Bon passage juste, merci de ta visite et à bientôt peut être.

AS


Bess a écrit:
Amato, Je overlike le texte d'aujourdhui et j'adore surtout la facon dont le texte est toujours decortique. Kiss & Love

Rendons grâce à NSJC pour ce qu'IL nous donne.
Tout ça n'est pas de moi comme Waddle s'est évertué à le démontrer, je me contente humblement de partager ces méditations. Et même si elles étaient de moi, ça n'aurait jamais été par moi même que j'aurais pu les dire.
J'espère que tu vis un bon carême.

AS


Je ne me suis pas "evertué" à démontrer quelque chose.

J'ai simplement donné un lien.

Et comme Haroun, j'aimerais bien savoir aussi, en quel honneur, Mathieu et Luc sont saints.

Même sur un autre sujet si besoin.

S'évertuer = Se donner de la peine.
Et c'est cette peine que je saluais, aussi simple qu'elle ait pu être pour toi.

Si tu as une définition personnelle de la sainteté dans laquelle ils ne rentrent pas, ainsi soit il.

AS

Si je te comprends bien, tout le monde est saint par défaut jusqu'à ce qu'on trouve une définition qui ne correspond pas à la personne?

Je croyais que pour être saint, il fallait remplir certains critères et je me demandais justement qu'est ce que Luc ou Mathieu avaient fait pour être déclarés saints.


la conscience, écharde dans la chair de l'homme.
Elle lui ouvre les yeux sur son mal-être, son incomplétude.
Et quand la conscience s'appuie sur la prière, elle donne à l'homme son exacte dimension face à Dieu.
Nul n'est net face à Celui qui est Amour
Nul n'est bon face à Celui qui est Miséricorde
Nul n'est juste face à Celui qui est Saint
Petite créature qui, levant les yeux vers son Seigneur, ne peut que mesurer l'abîme d'imperfection de sa nature.

Constat décevant, va t-on dire ?

Voilà que la supplication de l'homme vers son Dieu le grandit.
Il ose demander à Dieu ce qu'IL est lui-même : sa sagesse, son Esprit Saint, sa générosité.
la reconnaissance de notre état de pécheur est un appel à la sainteté.
Sainteté : le don que Dieu nous fait de nous recréer à son image, avec un coeur tout neuf.
Sainteté : cette créature nouvelle qui sort des mains de Dieu par le baptême et la miséricorde.
Celui qui a connu et connaît les multiples pardons, toujours donnés par Dieu avec tant d'amour, ne peut que rêver, pour ses frères en humanité, pareille expérience.
Quand l'homme accepte que l'amour de Dieu s'installe en lui et le transforme, c'est alors qu'il devient lui(elle)-même.

AS

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MessagePosté le: Fri Mar 25, 2011 6:54 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Vendredi 25 mars 2011

Nos choix comptent

Citation:
Saint Luc 1,26-38

L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » a cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait : ’la femme stérile’. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. » Alors l’ange la quitta


Prière d’introduction
Père céleste, tu nous as donné Marie comme Mère très Sainte. Merci. Je sais qu’elle intercède sans cesse en notre nom et que tu écoutes sa prière. J’ai confiance en ta miséricorde et en ton amour. Tu me guides sur le chemin qui conduit à ta maison pour passer l’éternité avec toi. Je place toute ma confiance en toi. Je t’offre mon amour faible, mais reconnaissant en retour.

Demande
Seigneur, accorde-moi la grâce de te suivre avec foi, espérance et amour.

Points de réflexion

1. L’initiative de Dieu.
Trop souvent, nous attribuons une trop grande part de nos réalisations à nos propres actions. Notre éducation, la richesse, ou la maîtrise technologique peut nous conduire à avoir un faux sentiment de sécurité dans notre capacité de façonner notre monde. L’Evangile d’aujourd’hui nous rappelle que le plan de Dieu pour le salut de l’homme est de sa propre initiative. Il envoie son Fils dans le monde à un moment précis et dans un lieu précis. Il prépare Marie à l’avance, avec tout ce dont elle aura besoin pour accomplir sa mission en tant que Mère du Rédempteur - une mission qu’elle accepte en toute liberté et avec foi. Efforçons-nous de nous rappeler que Dieu est le vrai acteur de ma propre vie.

2. N’ayons pas peur.
L’un des refrains constants de l’Evangile est l’avertissement de Jésus : "N’ayez pas peur." Lorsque le Seigneur se fait proche, notre tendance naturelle est d’avoir peur. Nous pouvons avoir peur de sa présence. Nous pouvons avoir peur de ce qu’il pourrait nous demander. Nous pouvons avoir peur de nos propres limites face à l’appel à la vraie conversion et à la sainteté de notre vie. Nous pouvons avoir peur des obstacles apparents sur le chemin du disciple. Comme Marie, nous devons vaincre notre peur en embrassant la volonté de Dieu avec foi et amour. Lorsque notre confiance en Dieu s’accroît, notre peur diminue. Lorsque notre amour grandit, la peur disparaît. de quoi ai-je peur dans ma relation avec le Seigneur ? Est-ce que j’essaye de surmonter ma peur en me donnant avec foi ?

3. Notre réponse à Dieu n’est pas sans conséquences.
Dieu a voulu que le salut de la race humaine dépende de la réponse libre de Marie ! Le "oui" de Marie à Dieu nous montre la puissance et la transcendance d’un choix personnel. Il met aussi en lumière l’importance de notre propre "oui" à Dieu à l’égard de son plan pour notre vie. Le consentement plein de foi et d’amour de Marie à un plan qu’elle ne comprenait pas bien devient le modèle de notre propre consentement à la volonté divine, telle qu’elle se manifeste dans notre vie quotidienne.

Dialogue avec le Christ
Seigneur, je me suis souvenu à travers cette méditation que tu es celui qui guide ma vie et toute l’histoire. J’ai besoin d’être conscient que tu cherches toujours ce qui est bon pour moi, même si je dois souffrir pour être purifié. Je ne devrais jamais avoir peur de ton action dans ma vie. Je crois et j’ai confiance en toi mon Seigneur, mais augmente ma foi, mon espérance et mon amour.

Résolution
Aujourd’hui j’accepterai la volonté de Dieu comme Marie l’a fait - avec foi et amour
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MessagePosté le: Sat Mar 26, 2011 11:25 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Samedi 26 Mars 2011

Reconnaissant pour sa miséricorde

Citation:
Saint Luc 15,1-3.11-32

Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : ’Père, donne-moi la part d’héritage qui me revient.’ Et le père fit le partage de ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Il alla s’embaucher chez un homme du pays qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il réfléchit : ’Tant d’ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils. Prends-moi comme l’un de tes ouvriers.’ Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : ’Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils...’ Mais le père dit à ses domestiques : ’Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.’ Et ils commencèrent la fête. Le fils aîné était aux champs. a son retour, quand il fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait. Celui-ci répondit : ’C’est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a vu revenir son fils en bonne santé.’ Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père, qui était sorti, le suppliait. Mais il répliqua : ’Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est arrivé après avoir dépensé ton bien avec des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras !’ Le père répondit : ’Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »


Prière d’introduction
Seigneur, bien que je ne puisse te voir avec mes yeux, je crois que tu es présent en moi maintenant, au cœur de mon être et que tu me connais bien mieux que je ne me connais moi-même. Je sais aussi que tu m’aimes bien plus que je ne m’aime moi-même. Merci de m’aimer et de veiller sur moi, bien que je ne le mérite aucunement. Pour ma part je t’offre le chagrin que j’ai pour mes péchés et mon espoir de t’aimer plus chaque jour.

Demande
Jésus, aide-moi à rejeter tout péché de ma vie.

Points de réflexion

1. Comprendre l’amour personnel et intime du Père.
Mettons-nous à la place du père dans ce récit. Il aime ses fils, se sacrifie pour eux, il a grand espoir en eux et se sent fier d’eux. Il désire intensément qu’ils soient heureux et il recherche ce qui est le mieux pour eux. Surtout il veut qu’ils répondent à son amour pour eux avec la même générosité, la même intensité de don de soi. Il n’y a rien de plus pénible pour quelqu’un qui aime que de savoir son amour sans réponse, ignoré ou méprisé. Imaginons maintenant combien Dieu nous aime : il a envoyé son Fils Unique dans le monde, pour devenir homme – avec toutes les limites et souffrances que cela implique – pour mourir sur une croix, à notre place à cause de nos péchés.

2. Conséquences d’échouer en amour.
Dès que son fils commence à penser à lui-même et à se détourner de l’amour de son père, les difficultés commencent. Cela le mènera jusqu’à la banqueroute spirituelle et matérielle. Demander sa part d’héritage était équivalent à désirer la mort de son père puisqu’un héritage ne se transmet normalement qu’après la mort d’un de ses parents. Combien de fois ai-je demandé à Dieu de se retirer en choisissant ma volonté plutôt que la sienne ? L’égoïsme mène à l’ingratitude : en oubliant que j’ai tout reçu de Dieu sans aucun mérite de ma part et que tout lui retournera. L’égoïsme conduit aussi à trouver le bonheur n’importe où sauf là où il se trouve vraiment : en Dieu.

3. Retrouver son bon sens.
Chaque fois que nous nous détournons de la grâce et de l’amour de Dieu pour aller vers le péché, nous perdons notre bon sens et quittons Dieu pour un « pays lointain ». la volonté de Dieu est notre chez nous, même si en surface cela semble peut-être désagréable. Le péché aveugle l’intelligence et affaiblit la volonté. Chacun de ces moments est un point de départ. Pourtant chaque saint a un passé et chaque pécheur a un avenir. Nous pouvons nous retourner vers Dieu à tout moment. Il est avec nous maintenant même, ici, déversant sa grâce. Il espère ardemment que nous lui répondrons, exactement comme le père de la parabole a attendu le retour de son fils. Moi aussi, je peux retourner vers mon Père. Je peux enterrer mon passé dans le Christ. Je peux retourner vers lui pour être pardonné.

Dialogue avec le Christ
Père, je vois clairement toutes les fois où je t’ai dit « non »pour me choisir moi-même. Je suis reconnaissant d’avoir un père aussi patient que toi, un père qui pardonne. Je suis contrit de mon manque d’amour envers toi. Aujourd’hui je rejette à nouveau le péché et je me retourne vers toi, confiant en ta miséricorde et en ton pardon.

Résolution
Je vais dire un Acte de Contrition sincère en méditant sur l’amour et la miséricorde de Dieu
_________________
Aperi, Dómine, os meum ad benedicéndum nomen sanctum Tuum.
Munda quoque cor meum ab ómnibus vanis, pervérsis et aliénis cogitatiónibus.
Intelléctum illúmina, afféctum inflámma.
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amatoyoshi
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MessagePosté le: Sun Mar 27, 2011 4:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Une méditation pour aujourd'hui
Dimanche 27 mars 2011

Une transformation surprenante

Citation:
Saint Jean 4,5-42

Jésus arrivait à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph, et où se trouve le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était assis là, au bord du puits. Il était environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » (En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter de quoi manger.) la Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » (En effet, les Juifs ne veulent rien avoir en commun avec les Samaritains.) Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : ’Donne-moi à boire’, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. » Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; avec quoi prendrais-tu l’eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? » Jésus lui répondit : « Tout homme qui boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle. » la femme lui dit : « Seigneur, donne-la-moi, cette eau : que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. » Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. » la femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari, car tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari : là, tu dis vrai. » la femme lui dit : « Seigneur, je le vois, tu es un prophète. Alors, explique-moi : nos pères ont adoré Dieu sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut l’adorer est à Jérusalem. » Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous adorons, nous, celui que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient - et c’est maintenant - où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. » la femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. » Jésus lui dit : « Moi qui te parle, je le suis. » Là-dessus, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que demandes-tu ? » ou : « Pourquoi parles-tu avec elle ? » la femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Messie ? » Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers Jésus. Pendant ce temps, les disciples l’appelaient : « Rabbi, viens manger. » Mais il répondit : « Pour moi, j’ai de quoi manger : c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. » Les disciples se demandaient : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? » Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas : ’Encore quatre mois et ce sera la moisson’ ? Et moi je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs qui se dorent pour la moisson. Dès maintenant, le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit avec le moissonneur. Il est bien vrai, le proverbe : ’L’un sème, l’autre moissonne.’ Je vous ai envoyés moissonner là où vous n’avez pas pris de peine, d’autres ont pris de la peine, et vous, vous profitez de leurs travaux. » Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause des paroles de la femme qui avait rendu ce témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. » Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y resta deux jours. Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de ses propres paroles, et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons maintenant ; nous l’avons entendu par nous-mêmes, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »

Prière d’introduction
Seigneur, je te remercie de m’accorder ces quelques moments de prière silencieuse. J’ai besoin de toi pour me convertir, parce que je ne peux rien faire sans l’aide de ta grâce. Je t’ouvre mon cœur pour embrasser ton plan pour moi en ce jour. C’est seulement avec ta grâce que je pourrai être fidèle à tout ce que tu me demandes.

Demande
Seigneur, par cette prière, transforme ma vie !

Points de réflexion

1. Le Christ change les cœurs.
Dans ce récit, nous voyons la femme de Samarie qui vient puiser de l’eau comme elle l’a fait tant de fois auparavant. L’eau qu’elle tire du puits ne peut la satisfaire que peu de temps. Nous pouvons passer toute notre vie comme cette femme, recherchant à satisfaire notre soif d’une vie meilleure - peut-être à travers les plaisirs, la dernière mode, un travail intéressant ou l’accumulation de biens matériels. Toutes ces choses sont aptes à nous satisfaire mais la satisfaction obtenue est limitée et nous devons de nouveau « puiser »pour notre bien-être. Pourtant, si nous rencontrons le Christ, si nous lui remettons notre cœur et notre vie, si nous l’acceptons en tant que Sauveur, cela change notre cœur. Cela change notre vie. Vers quoi est-ce que je me tourne pour satisfaire ma soif de bonheur et de réalisation ?

2. Une transformation surprenante.
la Samaritaine a changé de cœur et changé de vie quand elle a rencontré le Christ. Au début, elle s’adresse à Jésus simplement comme "Juif." Au fur et à mesure que son respect pour l’homme au bord du puits grandit, elle l’appelle "Seigneur." Jésus ouvre son cœur à la conversion, et elle dit, "tu es un prophète." Sa soif pour l’amour divin commence à s’épancher. Elle voit alors que Jésus peut la libérer de sa vie brisée : " ne serait-il pas le Messie ?" Le Christ se révèle en tant que Messie, et elle est totalement transformée. Avec son cœur et sa vie maintenant changés pour toujours, elle crie par toute la ville, "nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde."

3. la naissance d’un apôtre.
Qui est Jésus- Christ pour moi ? Est-il simplement une figure historique qui a vécu il y a 2000 ans ? Jésus est-il simplement quelqu’un à révérer pour les nombreux œuvres humaines qu’il a accomplies ? Ou est-il un Sauveur qui a été beaucoup aimé par le passé mais qui est un peu oublié de nos jours ? Pour nous, les catholiques, Jésus-Christ doit être tout pour nous ! Il est le Messie, le Sauveur du monde. Si ma vision du Christ a été embrumée par la routine, les tentations, les hauts et les bas de la vie, j’ai besoin d’un changement de cœur et d’un changement de vie. Le Christ a fait cela pour la femme de Samarie il y a 2.000 ans, et il peut le faire pour moi aujourd’hui. Permettons-lui de nous transformer par cette prière, et avec lui nous pourrons transformer le monde !

Dialogue avec le Christ
Jésus, je suis émerveillé par la transformation de la femme Samaritaine. Une brève conversation avec toi, et sa vie brisée a été restaurée : sa vie a désormais un sens et elle est investie d’une grande mission. Tu sais combien j’ai besoin de toi, Seigneur, alors je te supplie de me transformer aujourd’hui et pendant tout le Carême, pour préparer mon âme à la semaine sainte.

Résolution
Aujourd’hui je trouverai l’occasion de témoigner de ma foi renouvelée.
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