Célérité dans le traitement des dossiers
Moïse Njiki Epara, 62 ans, marié et père de quatre enfants, a été nommé par intérim par décision N° 00000110/D/MINMAP/CAB du 12 février 2016. Il remplace à ce poste Léonard Claude Mpouma, que le délégué a tenu à remercier : « Quand on l’accueillait, nous étions dans une période très délicate où nous devions démarrer le budget-programme et il aura essayé à sa manière de conduire les activités de la commission jusqu’à un niveau très honorable ». Le nouveau président de la commission doit donc poursuivre cette tâche ardue en s’appuyant sur deux piliers : le respect strict de la réglementation en vigueur en matière de marchés publics et la célérité des dossiers.
Du sérieux également, parce que s’il y a bien un reproche que Fritz Ntonè Ntonè a fait à la commission, c’est qu’elle est poreuse. Il a donc prescrit la vigilance au nouveau responsable et à ses collaborateurs.
Objectif fixé au nouveau président de la commission auprès de la CUD, Moïse Njiki Epara, installé hier. Moïse Njiki Epara, nouveau président de la commission interne de passation des marchés auprès de la Communauté urbaine de Douala, trouve plus de 180 dossiers à traiter sur sa table pour 2016. Des marchés dont plus de 95% devront être passés avant fin avril de cette année.
C’est le premier objectif qui lui a été fixé lors de son installation hier 23 février par Fritz Ntonè Ntonè, délégué du gouvernement auprès de la CUD.
Et pour relever les défis qui l’attendent, Moïse Njiki Epara pourra toujours compter sur son expérience au sein de l’administration camerounaise, lui qui y a fait ses premiers pas en 1986 comme cadre à la direction des contrôles économiques et des finances extérieures au ministère de l’Economie et des Finances. Il sera tour à tour attaché aux services du Premier ministre, au Secrétariat général de la présidence de la République. Egalement conseiller technique auprès du ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA) où il prendra sa retraite en 2009.
Avec cette expérience, le délégué estime que le titulaire de deux DEA en études politiques comparatives et en finances publiques dispose « des aptitudes nécessaires pour mener vers le meilleur d’eux-mêmes les hommes et les femmes dont il prend les commandes ».
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