Jean Marie Atangana Mebara, écroué depuis plusieurs années dans le cadre de l’opération anti-corruption baptisée « épervier », a commis un livre intitulé « Lettres d’ailleurs, Dévoilements préliminaires d’une prise de l’épervier du Cameroun ».
Un livre qui décrit la fameuse opération qui a vu tomber Yves Michel Fotso, Polycarpe Abah Abah, Urbain Olangena Awono e autres anciens grands pontes du régime, vu de l’œil d’un Atangana Mebara qui a toujours clamé son innocence face aux faits lui étant reprochés.
Point étonnant, le livre a été préfacé par le cardinal Christian Tumi, pourtant récemment décoré pour son combat contre la corruption et pour l’avènement de la démocratie au Cameroun. Une question évidente s’est alors posée, question à laquelle a répondu l’homme d’église.
« Les gens vont se poser la question de savoir comment j’ai pu préfacer ce livre, mais je l’ai fait pour l’homme que j’ai connu et qui m’a marqué. »
Dans le livre, Atangana Mebara s’adresse à sa fille, à sa mère, au clergé, à Amadou Ali et à plusieurs autres soit dans le cadre de messages personnels, soit dans celui de réponses à des prises de positions sur l’affaire le concernant.
Un livre dont la portée pourrait être étendue, à l’heure où les différentes charges retenues contre lui tombent les unes après les autres.
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