Rechercher
Rechercher :
Sur bonaberi.com   Google Sur le web Newsletter
S'inscrire à la newsletter :
Bonaberi.com
Accueil > News > Communiqué
Cameroun : La FIJ condamne les violences gratuites contre les journalistes
(04/10/2011)
La FIJ condamne les attaques brutales suivies d'arrestations contre les journalistes couvrant les manifestations dans la région de Buéa.
Par Fédération Internationale de Journalistes
La Fédération internationale des journalistes (FIJ) s'est jointe aujourd'hui à son groupe africain, la Fédération Africaine des journalistes (FAJ), pour condamner les attaques brutales suivies d'arrestation de plusieurs journalistes qui couvraient dans la région de Buea une manifestation organisée par les supporters d'un mouvement réclamant l'autonomie de la region précédemment appelée Cameroun Occidental.

Selon le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC), un affilié de la FIJ et de la FAJ, au moins cinq journalistes se sont vu refuser l'accès aux différents sites pour couvrir la manifestation et ont été agressés par les agents de sécurité qui ont également détruit leurs équipements. Le SNJC a accusé les autorités de n'avoir pas protégé les journalistes qui couvrent les événements organisés par les opposants au gouvernement, en citant la couverture d'une attaque sur un pont à Douala par un groupe armé où les journalistes n'ont pas été brutalisés.

Parmi les journalistes attaqués figuraient Tamfu et Solomon Amabo, tous deux travaillant pour le service anglophone de la Radio/Télévision Equinoxe; Elvis Tah, Patrick Sianne et Bouddih Adams du journal The Post. Ces trois derniers ont été détenus par la police sous prétexte qu'ils appartiendraient au groupe séparatiste.

Fait remarquable, Bouddih Adams, Secrétaire administratif du SNJC, a été arrêté sur son lieu de travail au journal The Post.

Aux dernières nouvelles, ils ont été relâchés plus tard avec la condition qu'ils doivent se présenter régulièrement à la police judiciaire pour des raisons inconnues.

La FAJ dénonce cette action de la police et appelle les autorités à amener les forces de sécurité à respecter le droit des journalistes à la liberté et à un environnement de travail sain.

"Nous condamnons ces attaques brutales sur les journalistes au Cameroun et demandons que le gouvernement garantisse la sécurité de tous les journalistes en service" a dit le président de la FAJ, Omar Faruk Osman. "Le gouvernement du Cameroun a l'obligation de respecter et de protéger la liberté de la presse et de garantir l'accès à l'information des citoyens, étant donné les plusieurs conventions et traités internationaux qu'il a signé, dont la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples."

La FIJ soutien la position de la FAJ et du SNJC, estimant que cet incident est une tentative d'indimidation des journalistes dans un pays où la liberté de la presse n'est pas respectée.

"Cette violence gratuite contre les journalistes est une prévue flagrante contre les autorités du Cameroun pour abus de pouvoir et pour incitation à des attaques contre les médias indépendants," a ajouté Jim Boumelha, président de la FIJ. "Nous soutenons pleinement nos membres en Afrique et au Cameroun dans leur combat pour un journalisme libre, professionnel et fort."

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter la FIJ : +221 33 867 95 87

La FIJ représente plus de 600000 membres dans 131 pays au monde.



Partager l'article sur Facebook
 
Classement de l'article par mots clés Cet article a été classé parmi les mots-clé suivants :
elections presidentielles  cameroun  
(cliquez sur un mot-clé pour voir la liste des articles associés)
Discussions Discussion: 0 bérinautes ont donné leur avis sur cet article
Donnez votre opinion sur l'article, ou lisez celle des autres
Sur copos Sur Copos
Les vidéo clips Les vidéos clips
Récents Récents


Accueil  |  Forum  |  Chat  |  Galeries photos © Bonaberi.com 2003 - 2024. Tous droits de reproduction réservés  |  Crédit Site