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Cameroun : Droit de réponse de Vincent Fouda : entre le pouvoir vaudou et l'opposition sorcière - le besoin de la voix du peuple
(31/03/2010)
Vincent Sosthène Fouda a souhaité répondre à la première lettre publiée indirectement à son égard par Jean Marc Soboth.
Par Vincent Sosthène Fouda
Par une étrange percolation, la beuverie insondable qui caractérise aujourd’hui le régime en place à Yaoundé, les sorciers politiques sont à l’œuvre, plume à la main, regard fuyant, pagne autour des reins ou chéchia sur la tête quand celle-ci n’est pas simplement nue, le costume traditionnel est à l’honneur pour un dernier tour de passe passe au goût du vodou. Le loup cri au loup et assimile tout autre pensant à ce « valet de pied, les chaussures dans la boue du carriérisme. » Mais que non, le peuple n’est pas dupe !

Par deux fois sur le site de camer.be, et de Icicemac.com deux articles signés respectivement de José Tsapi et de Jean Marc Soboth m’arrosent de vermine dans un genre qui mêle cérémonies kabbalistiques à mine d’enterrement. Plantons si nous le voulons bien au moins un décor celui qui fait de José Tsapi l’alter égo de Jean Marc Soboth. Mais de quoi s’agit-il au fait ? Devons nous nous livrer ici à une explication de texte dans un style journalistique ?

Un homme se trouve un pseudonyme un nom ; celui de José Tsapi avec pour seul volonté d’établir un lien entre Vincent Sosthène FOUDA et certain membre du régime en place et pense pouvoir avoir à la conclusion que Cameroun Generation 2011 est tout simplement une inspiration du RDPC. Par des liens supposés avec certains animateurs de sites Internet on peut faire accepter aux camerounais n’importe quoi y compris les mensonges aussi grands et aussi gros ! Le premier de ceux-ci et non le moindre est en introduction de l’article du dimanche 28 mars.

« Des correspondances arrivées à notre rédaction font état des personnalités bien connues au Cameroun. Veuillez plutôt découvrir la réaction de Jean Marc Soboth semblable à des batailles entre lui et Vincent Sosthène Fouda. Lisez plutôt...Cher Tous, C’est sur l’insistance de collègues que je me décide à livrer ma part de vérité dans cette affaire qui m’oppose à Vincent Fouda (Génération 2011), laquelle a été traitée plutôt comme une querelle chez certains. Un candidat à la succession de M. Biya a, lui-même, écrit un article sous un pseudonyme sur moi…Il fallait faire une clarification. Je n’avais nullement l’intention d’éteindre la mouvance Génération 2011 de Vincent Fouda, mais de dire la vérité, une vérité qui, sous d’autres cieux, serait plus qu’évidente pour un misérable journaliste qui n’arrivait pas à payer son loyer au Cameroun. »

Mais à la fin de la lecture, le lecteur est-il en droit de se demander où sont passées « les correspondances » annoncées par le rédacteur du chapeau de cet article ? L’auteur a-t-il menti sur la marchandise ? Le rédacteur du chapeau a-t-il dans un oubli freudien omis de mentionner que nous sommes ici dans une volonté de vendre à ses lecteurs un mensonge qui certainement un jour prendra d’autres proportions ? Autre possibilité, si cette correspondance existe, ne faut-il pas que l’administrateur du site la rende publique ?

La vérité est ailleurs car Cameroun Generation 2011 premier site politique camerounais fait dans un autre genre, un autre style celui de l’opposition constructive qui n’est pas critique mais proposition. Proposition d’un autre style de faire la politique, proposition d’un nouveau mode de discours, proposition d’une nouvelle vision de l’économie camerounaise basée sur le patriotisme tant espéré. C’est le seul groupe politique aujourd’hui qui refuse de nommer ceux et celles qui sont au pouvoir, convaincu que le peuple a tourné leur page et que ce que veut le peuple aujourd’hui c’est de voir la feuille de route qui lui est proposée par les différents candidats à la magistrature.


José Tsapi alias Jean Marc Soboth n’a pas atteint le but fixé !

Le dimanche 28 mars on remet le couvert pour les mêmes convives, à nouveau il s’agit de dire que Vincent Sosthène FOUDA de surcroit candidat à la magistrature suprême aurait écrit un article en utilisant un pseudonyme contre un journaliste en cavale ! Belle aubaine donc pour s’attirer la sympathie de la diaspora camerounaise celle qui se bat tous les jours pour survivre et qui verrait là l’occasion de voler au secours d’un homme qui serait parti du Cameroun avec seulement 20 000 CFA en poche.

Quoi de plus normal que d’avoir cette sympathie quand on sait que de nombreux jeunes camerounais sont disséminés dans les déserts de l’Afrique du Nord avec pour seul but de quitter le Cameroun pour ne plus jamais le revoir pour les plus déçus et pour d’autres, ils caressent le rêve de revenir un jour riches et capables de s’occuper de leurs familles. Le but de l’article est tout autre, désigner et citer quelques noms comme étant au Cameroun des sympathisants de Cameroun Generation 2011.

Oui volonté donc de mettre sur le chemin de l’exil les plus courageux et à la mort les plus fragiles, certainement les plus nombreux et qui crient en silence leur volonté de voir enfin le Cameroun se prendre en main. Un coup d’œil dans les réactions en dit long – celles-ci sont-elles donc des camerounaises et des camerounais où alors émanent d’un groupe, celui du pouvoir qui a truffé le Canada des ennemis non pas de la République mais plutôt du peuple camerounais. Ô bel adage ! Les dieux rendent fous ceux et celles qu’ils veulent perdre !

Une série de numéro de téléphones et des noms sont cités comme pour prendre à témoin le peuple camerounais. De quel peuple au fait on fait appel ? Celui qui agonise sous le poids de nombreuses trahisons, celles ce ceux et celles à qui hier il a fait confiance. Interrogeons tant soit peu ces numéros de téléphone ils sont tous au Cameroun et quand l’auteur de cet article peut croire reconnaître un sympathisant de Cameroun Generation 2011 il s’empresse de donner le nom – Le Canada est un pays de liberté mais aucun nom n’est donné quand il s’agit de faire dans le mensonge et la délation car ici au Canada pays dans lequel je vis et travaille maintenant depuis 5 ans, les camerounaises et les camerounais ont d’autres pratique qu’ignorent certainement le nouvel arrivant ! Enfin pas si nouveau que cela puisqu’il fut jadis et je cite en lien avec le président de la Presby autrefois refugié à Montréal – allez y comprendre quelque chose.

La guerre des tribus n’aura pas lieu au Cameroun
Depuis plusieurs années j’ai consacré mes travaux à la construction de l’Etat-Nation au Cameroun, plusieurs autres universitaires sur la base de mes travaux y ont fait des thèses saluées par la communauté universitaire des deux côtés de l’Atlantique. Permettez-moi ici de citer la brillante thèse de notre compatriote Galbert Kougoum « Pour une église - communauté - de paix dans un contexte multiethnique conflictuel. Le cas du Cameroun. » soutenue en juin 2009 à la faculté d’étude supérieure du département de théologie de l’Université de Montréal. Elle est disponible aujourd’hui ici.

C’est avec patriotisme que j’ai toujours pris la parole et mon point de vue, je l’ai toujours donné en public chaque fois que nécessité s’est faite sentir. Quand les jeunes camerounais ont été molestés par la police camerounaise en service au commissariat du 8ème arrondissement de Yaoundé en 2009 – Quand les journalistes camerounais ont été interpelés et incarcérés.

Quand des jeunes camerounais ce sont retrouvés dans les pratiques de soumission sexuelle pour la promotion de la nouvelle élite camerounaise, quand Dieudonné Angoula est mort dans à la maison d’arrêt de Yaoundé. La liste est longue et montre si besoin est de l’esprit qui m’anime. Maintenant laissons les morts reposez en paix, la poussière qui se posent sur leur cercueil invite au recueillement et au respect. Je me réjouis sans cesse d’être universitairement de ceux qui ont en charge aujourd’hui d’écrire l’histoire de notre pays, ceci n’est pour moi ni une couronne ni une gloire mais une simple nécessité qui m’incombe, malheur donc à moi si je n’assume chaque mot écrit par ma plume sous l’inspiration de ma pensée et d’une recherche noble.

On ne peut pas vouloir assumer les plus hautes fonctions dans un pays comme le nôtre si l’on n’a pas de nerf, on ne peut pas vouloir être à la tête d’un pays si l’on ne peut pas s’assumer. Porter fièrement son patronyme et comme dirait le poète « je rendrai illustre un nom que j’ai reçu avec tant de gloire » car chacun de nous il me semble est fiers dans les cultures qui sont les nôtres de dire : « Je suis fier de mon père et de ma mère ». S’assumer c’est pouvoir revendiquer qui on est et ce que je suis, ne souffre d’aucun doute aux yeux des uns et des autres.

Il faut vraiment vouloir nuire, il faut vraiment vouloir saboter pour se lancer dans un tel étalage de mensonge et de salissage qui au demeurant honore, je le reconnais, son auteur puisqu’il fini par se découvrir. Il honore aussi messieurs les administrateurs de sites Internet, ceux-là qui jour après jour esquivent les problèmes des camerounais et qui comme dans l’Opération Epervier ont compris qu’une catégorie de la population a besoin de nudité, Joseph Achille Mbembé parlerait de partouze collective pour assouvir sa misère.

Ce dont les Camerounais ont le plus besoin ce sont des propositions pour une alternance politique au Cameroun. Aujourd’hui où trouve-t-on ne serait-ce qu’une ébauche de proposition ? Inéluctablement au sein de Cameroun Generation 2011 que l’on qualifie de groupe se resumant à une personne écoutée et lue aujourd’hui par 16 0000 camerounais depuis son lancement le 6 novembre 2009. Malgré donc les critiques, les nombreux bâtons dans les roues, les intimidations voire d’ailleurs l’indifférence de certains pour qui nous nous batons. Ceci est la preuve que le Cameroun a de beaux jours devant lui car le jour où une centaine de mains se mettront donc au service des propositions de Cameroun Generation 2011, ce ne sont plus 16 000 camerounais qui seront à l’écoute, qui seront à la lecture mais 20 000 000 de Camerounaises et de Camerounais qui diront, l’alternance c’est dans les urnes, le Palais de l’Unité a un propriétaire, c’est le peuple camerounais c’est lui dans sa souveraineté qui donne le contrat de bail à un de ses fils. Cameroun Generation 2011 n’entrera donc pas à Etoudi par effraction mais par le portail central parce que ce sera la volonté de toutes et de tous.

Vincent-Sosthène FOUDA fils D’ESSOMBA
Coordonnateur de la plate-forme Generation Cameroun 2011
www.generationcameroun2011.com
Fait à Montréal le 29 mars 2010

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