Un des dix otages de Bakassi aurait perdu la vie
Il y a deux jours pourtant, les Bakassi Freedom Fighters qui avaient revendiqué l'enlèvement de 10 personnes à Bakassi - dont un Tunisien, un Sénégalais, deux Camerounais et six Français - avaient précisé que la vie des otages n'était pas menacée.
Aujourd'hui pourtant, selon les déclarations du chef de la milice, un otage aurait été exécuté pour punir une tentative de libération par la force du Gouvernement camerounais. En effet, Ebi Dari, chef du Conseil de Défense et de Sécurité du Delta du Niger (CDSN) a communiqué avoir été attaqué par des soldats : J'ai reçu des informations de mes hommes qui disent avoir été attaqués par des soldats camerounais et durant cette attaque, les soldats ont tué un des otages.
Si on n'a encore reçu aucune confirmation d'autre source, le commandant de la milice affirme pourtant qu'un otage a perdu la vie, et a tenu à mettre en garde le Gouvernement camerounais : Si le gouvernement camerounais pense qu'il peut s'entendre avec le Nigeria et libérer les otages par la force, il commet une très lourde erreur. Et le monde ne devrait pas s'étonner si tous les otages se faisaient tuer
Aucun problème avec la France
Les otages, qui se trouvaient à bord d'un navire de la société Bourbon ont été pris d'assauts par des groupes d'insurrectionnistes qui contestent la cession de Bakassi au Cameroun.
Si deux tiers des otages sont français, les ravisseurs affirment n'avoir aucun problème avec l'état hexagonal.
Selon leurs dires, ils n'attendent que d'être reçus par le Gouvernement camerounais pour soumettre leurs revendications. Jusqu'ici, selon le communiqué d'Ebi Dari, la seule réponse de ce dernier a été la force, ce qui a été un échec.
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