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Fous et Folles violés à Douala
(09/10/2007)
Le phénomène des hommes ou des femmes s’accouplant au vu et au su de tous avec des malades mentaux prend de l’ampleur dans la capitale économique. Le Messager a mené l'enquête.
Par Honoré FOIMOUKOM et Jean Célestin EDJANGUE
“ Il y a deux ans, début juillet 2005, j’ai transporté une jeune femme, plutôt jolie et assez bien habillée, du côté de Bédi, non loin de l’Hôpital Général. Il était un peu plus de 23 heures. Un dimanche. Elle m’a dit qu’elle avait un problème grave et qu’il lui fallait rencontrer une personne aliénée avant minuit ”, témoigne Antoine, moto taximan bien connu à Akwa. Il ajoute : “ La femme m’a assuré qu’elle allait payer une forte somme si je l’aidais à faire cette rencontre capitale ”. Ce qui a redoublé la motivation du conducteur de moto taxi : “ Comme je connais bien les secteurs et rues où les fous aiment marcher à Akwa, nous avons foncé. Mais en passant par Ndokoti, nous regardions attentivement chaque coin de la rue ”, confie-t-il avant d’insister : “ C’est finalement au Carrefour de l’Hôtel de l’Air, à Bonapriso, que nous avons déniché un fou. J’ai reçu 10.000 Fcfa de ma cliente”.

Argent, pain, boisson…

Antoine avoue n’être pas resté faire du voyeurisme : “ J’ai seulement remarqué qu’elle a sorti de son sac à main un sachet en plastic et une bouteille de Wisky. L’oiseau rare de cette nuit avait lui l’air heureux, comme s’il s’attendait à ce rendez-vous ”. Autre témoignage, celui de M. Monkountchou, chauffeur de taxi dans la capitale économique du Cameroun depuis une vingtaine d’années : “ Je me souviens très bien de cette fameuse nuit. Ça s’est passé il y a deux semaines, en septembre 2007. J’ai été stoppé à Bonamoussadi, par une jeune fille, qui ne devait pas avoir dépassé les 30 ans. Elle avait une peau légèrement claire, des cheveux à l’européenne ”.

A peine le taximan a-t-il ouvert la bouche pour prendre la destination de la jeune fille “ qu’elle avait déjà pris place derrière le véhicule ”, soutient M. Monkountchou. “ Elle m’a demandé de rouler vite, qu’elle doit parler à un fou avant une heure de temps. Il était alors 22h55 ”, explique-t-il encore avant d’indiquer : “ C’est finalement du côté de la Pharmacie des Portiques, à Akwa, que nous avons eu la chance de voir un fou. La jeune fille était très contente. Elle m’a donné 40.000 Fcfa avant de sortir un bout de pain apparemment chargé et une bouteille ” Robert, un cadre des assurances à Bonanjo, affirme avoir été témoin d’une scène d’amour avec un fou : “ Il ne devait pas encore être 24 heures. Je passais par hasard devant la Pagode. Un dimanche soir, en août 2006. La voiture de couleur sombre a garé près d’une poubelle, vers le parc où est érigé le monument du soldat inconnu. Elle avait un morceau de pain et une bouteille de vin ”, raconte Robert. Il poursuit : “ La jeune femme a aussi sorti une serviette en papier de couleur blanche dont elle va se servir pour essuyer le sexe en l’air du fou, avant de soulever le Kaba. La scène a duré en tout et pour tout à peine trois minutes ”. Depuis, Robert n’en revient pas encore de ce qu’il a vu

“ Mysticisme ”

Des scènes d’accouplement entre malades mentaux et personnes normales font désormais partie du quotidien des habitants de la capitale économique. Le phénomène des hommes ou des femmes s’accouplant au vu et au su de tous avec des malades mentaux prend de l’ampleur.
Une affaire a récemment défrayé la chronique au quartier Akwa. La scène se passe vers 13 heures, à côté du bac à ordures déposé par la société Hysacam, au lieu-dit carrefour Ancien collège des travailleurs. Une dame descend d’un véhicule de marque Mercedes. Elle se dénude et fonce vers un malade mental assis dans les immondices. Elle lui demande de passer à l’acte sexuel avec elle. Après coup, elle se relève, reprend place au volant de sa voiture et démarre en trombe. Elle n’a pas du tout été affectée par les cris de la nombreuse foule présente sur les lieux.

Une telle scène s’est récemment déroulée au lieu-dit carrefour Terminus. Mais, avec pour acteurs un homme normal et une folle. Cette dernière serait, à en croire les témoignages des riverains, très sollicitée par certains possesseurs de grosses cylindrées. “ Nous avons déjà vu plusieurs hommes descendre de voitures luxueuses, se diriger vers cette malade mentale pour un accouplement ”, se souvient Jules Tabapsi, mécanicien exerçant à un jet de pierre du lieu-dit carrefour Terminus. Approchée par le reporter, cette malade mentale, à moitié nue, lance avec véhémence : “ C’est quoi ? Laissez-moi tranquille ! ” Elle s’installe par la suite près de ses effets et devient muette comme une carpe.


Source : Le Messager










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