Agnès Anita Awana

Les rideaux sont tombés, le samedi 5 juillet dernier, au Palais des congrès de Cotonou, sur la 7ème édition du plus grand concours panafricain de beauté dénommé « Miss Naïades ». La belle camerounaise de 20 ans du haut de ses 1,76m pour 63 kg a ébloui le jury de ce concours qui réunit chaque année les dauphines de plus de vingt pays d’Afrique.

Agnès Anita Awana est secondée par la gabonaise Euvodie 1ére dauphine et la béninoise Moulikath Arinloyé, 2ème dauphine. Le concours " Miss Naïades " est une compétition organisée au Benin. Il emprunte son nom à la mythologie grecque, les Naïades étaient les nymphes qui présidaient aux fontaines, aux rivières et aux fleuves. Elles étaient l`objet d`une vénération et d`un culte particulier. Le Benin, le Cameroun, le Togo, la Gambie, Le Tchad, le Nigéria sont entre autres les pays qui se sont retrouvés au carré final.

Les douze finalistes ont comme d’habitude, été soumises à trois exercices. Le premier, elles ont eu droit à un passage individuel en tenue traditionnelle avec quelques pas de danse. Le second en tenue de soirée et enfin le troisième sur prise de parole par rapport à un thème. La camerounaise a totalisé 80 points sur 100 surpassant ainsi ses concurrentes. En dehors de la couronne et de beaucoup d’autres lots en nature, la Miss Naïades 2008 a remporté une enveloppe financière de 500.000 Fcfa. Le concours de beauté Miss Naïades est d’après les organisateurs un moyen de renforcer l’intégration panafricaine pour célébrer la beauté africaine et créer l’amitié entre les peuples du monde.

Agnès Anita Awana est élève en classe de Terminale au collège privé laïc Nguéa Lotin à Limbe quand elle est élue pour représenter la région du grand sud arrive au concours miss Cameroun 2008. Le soir de l’élection, elle arrive comme 2e dauphine après la miss Audrey Amboague et sa 1ere dauphine Solange Ngo Honla. On se souvient encore qu’elle avait déclaré au cours de la conférence de presse de présentation des représentantes du grand sud qu’elle souhaitait voir la lutte contre le cancer de l’utérus s’intensifier.

Elle disait alors "Nous connaissions au Cameroun le cancer du sein et celui du sang, mais très peu celui du col de l`utérus. Je veux m`engager dans la lutte contre cette maladie qui détruit la vie des femmes et de nombreuses familles surtout que c`est entre 12 et 18 ans que les filles sont exposées". Elle a là la tribune nécessaire pour faire entendre sa cause !