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Les autorités toujours mobilisées dans la recherche des otages au Cameroun
(10/04/2014)
Toujours pas de nouvelles des trois religieux occidentaux- deux prêtres italiens et une sœur canadienne - enlevés il y a maintenant près d'une semaine au Nord-Cameroun. Sur le terrain, les autorités camerounaises ne relâchent pas leurs efforts. Des renforts en hommes et en logistique ont été envoyés sur place pour densifier les enquêtes.
Par RFI
Les deux religieux italiens et la soeur canadienne ont été enlevés dans le nord du Cameroun, dans la nuit du 4 au 5 avril 2014.
Les deux religieux italiens et la soeur canadienne ont été enlevés dans le nord du Cameroun, dans la nuit du 4 au 5 avril 2014.
Les enquêteurs camerounais en sont persuadés, les ravisseurs et leurs otages seraient encore sur le sol camerounais. Du coup, Yaoundé ne fait aucune économie de moyens. Deux hélicoptères militaires survolent inlassablement la région, pendant les effectifs au sol, qui ont été renforcés, patrouillent jour et nuit. Les différents points d’accès sur la longue frontière entre le Cameroun et le Nigeria font aussi l’objet d’une surveillance étroite.

Le ministre de la Défense qui n’a pas quitté la région depuis samedi dernier, multiplie les réunions de crise avec les responsables civils et militaires. Il a invité les chefs traditionnels et religieux à contribuer à l’enquête, et les populations à signaler tout mouvement suspect qu’elles viendraient à observer.

Pour Yaoundé l’enjeu est double : retrouver au plus tôt, et sains et saufs, les otages. Ensuite, enrayer la dynamique des enlèvements dont le compte commence à faire lourd ; trois en l’espace d’un an.

La secte islamiste Boko Haram qui a revendiqué les deux précédents : l’enlèvement en février 2013 de la famille Moulin-Fournier et du père George Vandenbeusch en novembre de la même année, concentre cette fois encore tous les soupçons.


Les encouragements du père Georges Vandenbeusch

Georges Vandenbeusch
Georges Vandenbeusch
Pour le prêtre français Georges Vandenbeusch, enlevé en novembre, le silence des preneurs d'otages n'est pas étonnant. Le groupe Boko Haram, pour des raisons techniques, avait mis cinq jours avant de revendiquer l'enlèvement. « Ça ne m’étonne pas du tout que ça prenne du temps, parce que ça avait pris du temps pour moi. Moi, puisqu’ils voulaient contacter les autorités du Cameroun et que j’étais prisonnier au Nigeria. Il n’y a plus de réseau de mobile, ils ont tous été coupés à cause de l’état de guerre. Donc pour envoyer un sms il faut déjà faire, de là où on était, deux heures de moto. En plus, comme ils ne parlent pas anglais, il fallait écrire. (..) Tout ça, ça peut faire des délais qui sont beaucoup plus longs que ce qu’on pourrait peut-être penser normalement. »

Le Père encourage aussi les otages à garder espoir : « Je pense qu’à eux trois – j’espère qu’ils n’ont pas été séparés – ils peuvent vraiment tenir. Vraiment. Courage, espérez. Voilà. Je veux dire, leur boulot c’est d’être forts. Et ils peuvent tout à fait l’être. »


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