Le FC Barcelone a dominé Manchester United 2 buts à 0 pour s'offrir la coupe aux grandes oreilles.
Par Nkwayep Mbouguen
Eto'o a ouvert le score
Eto’o et le Barça affrontaient hier Manchester United dans une affiche de rêve pour la finale de la coupe aux grandes oreilles. Duel au sommet entre certainement les deux meilleures équipes du moment pour la place de leader. Et l’Europe a désigné son maître hier soir, acclamant par des ovations son nouveau champion. Sacré dans la ville éternelle, comme si leurs noms devaient à jamais rester pour l’éternité, Samuel Eto’o, Lionel Messi, Andres Inesta, Xavi, une bande de gringalets noyés dans des demi-finales dominés par des gros bras anglais et se hisser jusqu’au titre, le second en quelques années.
Hier à Rome, on n’aura vu qu’une équipe. On n’aura vu qu’un maillot, et onze joueurs face à onze enfants perdus, pour citer un certain Patrick Evra qui avait tâclé Alexandre Song et ses coéquipiers d’Arsenal .Eto’o aura montré au latéral gauche qu’il aurait mieux fait de se préparer à affronter une armada offensive comme on n’en a rarement vue à ce niveau.
10 minutes, c’est ce qu’il aura fallu à Samuel Eto’o pour faire un appel pourtant anodin à droite, crocheter Vidic et l’envoyer valser avant de tromper le meilleur gardien du monde d’un pointu avant de se faire couper en deux par le tacle d’un Rio Ferdinand qui n’était pas venu échanger son maillot au Camerounais. Et déjà c’était 1 but à 0. Comme face à Arsenal, Eto’o avait encore trouvé le fond des filets.
On a pensé dès lors voir une réaction de Manchester : des accélérations de Ronaldo, de l’explosivité de Rooney, ou un éclair de Giggs, mais le rouleau compresseur catalan était déjà en place. Inesta, Eto’o, Xavi, Messi affichaient une sérénité déconcertante et ont baladé les Mancuniens. Pourtant privés d’Abidal, d’Alves et de Marquez (soit ¾ de la défense), les Catalans ont complètement étouffé Manchester.
Et ni les entrées de Tevez, Berbatov ou Scholes n’auront rien changé. Par à coups, Manchester aura essayé de contre-attaquer, mais auront buté sur un pied, une épaule, un tacle, ou une parade de Valdes, les Barcelonais tenant à une victoire sans défaut après avoir souffert contre Chelsea en demies.
Au final, on retiendra ce Barça de légende, qui aura fait mieux que l’épopée des Rivaldo, Figo, Kluivert et... Guardiola, en remportant deux fois la Ligue des Champions. Eto’o lui pour sa part devient le premier footballeur africain à remporter deux fois la Ligue des Champions. Un record de plus pour celui qui n’en finit plus de porter au firmament le drapeau camerounais.
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