Cette convention de financement paraphé par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Louis Paul Motazé, et l’ambassadeur de France au Cameroun, Bruno Gain, concerne principalement cinq régions du pays. Le diplomate français s’est félicité de cet accord, indiquant que « la France est heureuse d’apporter son soutien au secteur d’eau potable parce que cette denrée est essentielle pour les populations ».
L’enveloppe française sera prioritairement affectée à la construction et à la réhabilitation des infrastructures d’adduction d’eau potable dans les villes de Yaoundé (Centre), Edéa (Littoral), Bertoua (Est), Ngaoundéré (Adamaoua) et d’autres localités du pays.
Le directeur général de CAMWATER, Basile Atangana Kouna, a déclaré que les investissements en cours dans le secteur d’eau potable devraient faire passer le taux de couverture de 35 pour cent actuellement à 60 pour cent à l’horizon 2015.
Selon lui, cette entreprise publique créée il y a deux ans après la liquidation de l’ex-Société nationale des eaux du Cameroun (SNEC), a déjà mobilisé plus de 200 milliards de francs CFA pour améliorer la desserte de l’eau potable au Cameroun dans les zones urbaines et semi urbaines.
La CAMWATER a développé un plan de développement et de desserte d’eau potable sur une centaine de stations d’affermage à travers le pays, un projet qui devrait coûter 300 milliards de francs CFA en dix ans.
Avant l’appui de l’AFD, d’autres partenaires, à l’instar de la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), Eximbank de Chine ou encore la Banque européenne d’investissement (BEI), ont apporté leurs concours financiers au Cameroun pour améliorer l’offre en eau potable.
Voir aussi : Energie et Eau : le Cameroun en quête de financements
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