Les habitants de Kousseri contactés par RFI ce lundi matin racontent avoir entendu des tirs dans la nuit. L'attaque s'est produite vers 2 h du matin, prenant au dépourvu la gendarmerie de Kousseri.
Pendant une vingtaine de minutes, la brigade a subit un feu nourri de roquettes et d'armes automatiques. Le commando comptait une trentaine d’assaillants déterminés. Ils sont venus libérer un homme arrêté le 3 mai dans le nord du Cameroun. Les gendarmes camerounais ont été incapables de les empêcher de repartir en brousse avec leur prisonnier.
L'attaque a fait deux morts, dont un adjudant de la gendarmerie, et trois blessés qui étaient en garde à vue. Le porte-parole du gouvernement camerounais se refuse à imputer officiellement l'attaque à Boko Haram, mais tous les regards se tournent vers l'insurrection jihadiste nigériane.
Issa Tchiroma :"Cette attaque avait pour but la libération d’un suspect interpellé et mis aux arrêts, le 3 mai."
Ecouter le ministre de la communication :
|