Trois cent perroquets à destination des îles Bahamas ont été saisis à l’aéroport international de Douala suite à un contrôle de routine des agents du ministère des Forêts et de la Faune (MINFOF) alors que les procédures douanières étaient pratiquement bouclées. Les contrebandiers qui ont pris le soin de mettre les perroquets dans dix caisses avaient, dans leur manifeste, déclaré qu’il s’agissait des vivres qui destinés à l’Europe en vue de ravitailler les restaurateurs africains. «Lorsque nous avons ouvert la première caisse, nous nous sommes rendus compte qu’il s’agissait de perroquets, tous vivants et soigneusement rangés », a déclaré un agent des eaux et forêts. La suite du contrôle permettra de découvrir la peau aux roses, juste le temps pour les contrebandiers de fondre dans la nature abandonnant leur butin. La découverte de certaines pièces amènera les forces de l’ordre et les agents du MINFOF à se rendre compte que les perroquets étaient destinés aux Bahamas et qu’il s’agissait d’un réseau de trafiquants bien organisés.
Le délégué régional du ministère des Forêts et de la Faune dans le Littoral, a
indiqué que les trois cent perroquets « tous en bon état », seront conduits dans
les services spécialisés dudit ministère à Limbé (Sud-ouest). Selon des sources
concordantes, le trafic des perroquets est très développé au Cameroun, « un
créneau juteux » affirme-t-on, les commanditaires étant pour la plupart des
Occidentaux, mais également des Africains vivant en Europe qui vont parfois
jusqu’à débourser plus de 100 000 francs CFA pour acheter un seul perroquet.
|